Chardons Infos N°49- Automne 2001

 

     

 

Jean-Pierre DUNAND est un fidèle du Tournoi des As, dont il suit les matches avec une attention toute particulière. Nous vous présentons ce personnage discret et attachant qui vit ses passions à travers sa profession : journaliste sportif.

 

En tant qu’indépendant, Jean-Pierre collabore aussi bien avec le « Dauphiné Libéré », le « Midi Olympique » ou encore « L’Equipe » pour lesquels il signe des articles dans les rubriques rugby, cyclisme, football et même patinage artistique.

 

Il considère que sa mission consiste « juste à relayer l’info, je dois être transparent », le tout de manière ludique car « prendre du plaisir en écrivant reste le meilleur moyen pour que le lecteur en ait aussi ».

 

A ses yeux, l’individu prime sur l’événement , et le sportif est replacé au sein d’un collectif, dès lors qu’il s’agit de juger ses performances. « Un gardien qui commet une bévue, on doit le relater, mais je m’interdis d’en déduire que c’est un manchot ! »

 

L’aspect humain est privilégié au point de ne pas recourir au dictaphone lors des interviews « pour mieux écouter mes interlocuteurs ». Il avoue plus d’affinités avec Bernard Thévenet « un authentique gentil qui a réussi sa reconversion » qu’avec Laurent Fignon, par exemple.

Dans le milieu du foot, Guy Stéphan, l’adjoint du sélectionneur national, est resté depuis l’épisode annécien « un leader charismatique, fidèle à ses idées et qui les impose sans excès d’autoritarisme ».

Du monde de l’Ovalie, il apprécie les vestiaires ouverts et la décontraction d’après match qui facilitent le contact avec les joueurs. Et lorsqu’on lui demande si tous les sportifs sont aussi abordables, Jean-Pierre avoue rencontrer « moins de problèmes avec les pros qu’avec les amateurs ».

 

Pour rédiger ses articles, il n’hésite pas à emprunter des termes au jargon sportif et le monde de la petite reine (à laquelle il doit le galbé de ses mollets) regorge de ces expressions savoureuses. Il lui arrive de les utiliser en titre, dont il dit « c’est la vitrine, et l’article, c’est la boutique ». Voilà une métaphore qui sied bien à celui qui a fait des articles de sport son fonds de commerce !

 

 

Bien sûr, la profession comporte quelques contraintes

- notamment en terme de disponibilité - qui écourtent les vacances et limitent les week-ends en famille. Les désagréments pendant l’exercice de sa fonction relèvent davantage de l’anecdote (pour nous !) comme ce Toulouse-OL en 1991 qu’il a fallu terminer en direct avec la sténo car le match avait été retardé d’une demi-heure !

Néanmoins, Jean-Pierre, qui doit cultiver sa sérénité à travers son autre passion, le jardinage, avoue avoir du mal à prendre les choses au sérieux. Même si son rêve serait d’avoir un entretien avec Nelson Mandela à défaut d’avoir pu couvrir… les premiers pas sur la lune !

 

GC

 

 

 
 
 

      

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