Chardons infos N° 52 historique printemps 2003

  

 

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Edito
 
Chaque être est unique, là-dessus nous sommes tous d’accord. Mais il y en a pour qui, de l’extérieur, on a plus de mal à s’en rendre compte que d’autres ! Ils ont ce qui nous fait parfois rêver : un jumeau. Quelqu’un comme soi, qui vous ressemble et vous comprend…
Vous avez peut-être remarqué qu’aux Chardons, nous comptons plusieurs de ces doublettes qui nous posent à chaque fois le dilemme du prénom. Des plus jeunes aux plus anciens, nous avons cherché à discerner leurs particularités, et à savoir comment eux perçoivent leur gémellité. Nous les remercions de s’être gentiment prêtés à nos questions, qui doivent leur être bien souvent posées ! Un merci tout particulier à Pierre Charrière, qui a bien voulu nous répondre dans un moment difficile, alors que son propre jumeau Georges nous quittait. Tous deux furent des pionniers de notre club.
Certes, vous en apprendrez sans doute un peu plus sur les jumeaux de l’E.S. Cernex, mais nous ne vous garantissons pas que vous les reconnaîtrez mieux ensuite ! (ID)
 

 
Georges Charrière
 

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès, le 25 mars 2003, à l’âge de 64 ans, après une longue et cruelle maladie, de Georges Charrière.


Il fut l’un des fondateurs, en 1964, de l’E.S. Cernex, et en tant que joueur pendant de nombreuses années, il participa activement à la dynamique du club.

   
Sobre et pondéré, avec un jeu du pied gauche tout en finesse, il jouait au poste d’inter-gauche, et avec l’armada de tous ses frères (Dédé, Pierre, Jean, Paulo, Mimi) et beaux-frères, il fut un élément prépondérant de l’équipe ; Les clubs adverses, lorsqu’ils parlaient de l’E.S. Cernex, disaient volontiers « l’équipe des Charrière ».

En 1969, il fit venir aux Chardons des joueurs de Feigères (Vuagnat, et ses beaux-frères, Michel et Roger Jacquemoud).


Il participa activement à la création de la première équipe Vétérans.
Le comité, les joueurs et sympathisants de l’Etoile Sportive de Cernex présentent à toute sa grande famille leurs sincères condoléances.
Au revoir, Georges, et merci d’avoir fait connaître ton village de Cernex dans le monde sportif de la Haute-Savoie et du Pays de Gex.(J.-P. Delieutraz)
 

 
Benjamin et Jérémy Philippe : Une double passion !
 

A 7 ans ½, Benjamin et Jérémy viennent juste d’être surclassés en Poussins B, avec quelques autres, pour des raisons d’effectif. Dans la catégorie “Jumeaux”, ils sont la plus jeune doublette du club.

 

Un cadeau de Didier et Pascale pour leur grand-père, notre célèbre co-président : 2 footeux d’un coup !

 

La maman : Pascale
« C’est souvent moi qui les emmène au foot, et j’aime rester pour les regarder jouer. Ils m’ont appris à m’intéresser vraiment au jeu. Au fil du temps, on voit leurs progrès, avec de jeunes enfants c’est flagrant. L’année passée, c’était comme un essaim autour du ballon. En Poussins, ils ont plus d’espace pour se déployer, et à protéger, et ils font plus attention à la zone qu’ils doivent défendre, au rôle précis de chacun. Le foot, ils aiment ça, tous les deux. D’ailleurs, ils passent le plus clair de leur temps libre à y jouer devant la maison ! »

 

Les principaux intéressés : Benjamin et Jérémy.

 
Maintenant, on joue de vrais matches, 2 fois 20 mn. sur un demi-terrain. Benjamin joue plutôt à l’arrière, tandis que Jérémy est plus souvent à l’avant. Le foot, c’est bien, parce qu’on ne prend pas des à-plats comme au judo. Jérémy : « Moi, ce que j’aime surtout, c’est quand on marque des buts, mais je n’en ai pas encore marqué. » Benjamin : « Moi, j’aime jouer avec le ballon. » Jérémy : « Moi, j’aimerais bien être gardien de but. » Benjamin : « Moi, une fois, j’ai réussi à prendre la balle à l’entraîneur ! » (s’ensuivent plusieurs déplacements pour expliquer l’événement).Si les autres nous confondent ? Un peu, mais pas souvent. Jérémy : « Ce qui est énervant, c’est qu’il faut toujours préciser quand on nous appelle du mauvais prénom. Mais sinon, ce n’est pas trop gênant. » Si l’on n’est pas

  

séparés, comme en classe, par exemple, on est le plus souvent ensemble, et on a les mêmes amis. Benjamin : « C’est bien mieux d’être en Poussins. En Débutants, on gagnait tout le temps, alors ce n’était pas marrant. Maintenant, c’est mieux, parce que c’est plus dur, il faut faire plus d’efforts. » Jérémy acquiesce.
« Le dimanche, on regarde les grands jouer, mais bon, on ne fait pas que ça : on joue aussi avec nos copains ! A la maison, on peut jouer parce qu’on a des cages, des gants de goal et un ballon. Est-ce que notre papy vient nous voir jouer ? Non, pas trop. Je crois qu’il préfère regarder les grands ! Mais les Débutants, une fois qu’ils ont pris leur douche, ils viennent nous voir, alors on a quand même des spectateurs ! »


Les entraîneurs : Julien Domenge et Mathieu Herzig 

 
Mathieu avoue s’être amélioré pour ce qui est de reconnaître les petits Philippe. Julien, lui, confesse patauger encore un peu ! Quant aux autres enfants, hormis ceux qui viennent comme eux des Débutants et les connaissent bien, ils ont encore du mal les différencier.
De toute façon, les deux entraîneurs s’accordent pour trouver pratiquement le même tempérament aux deux frères : « Des enfants comme eux, c’est un plaisir à encadrer ! Très calmes, très attentifs, toujours un sourire radieux aux lèvres, quoi qu’on leur demande. Ils sont tous les deux mordus de foot, ils donnent beaucoup d’énergie et n’hésitent pas à courir. Le fait de passer en Poussins les a sans doute encore plus motivés : de vrais matches sur un vrai terrain, avec des plus grands, c’est un nouveau défi pour eux. » Il semblerait que Jérémy soit plutôt un attaquant, mais ils sont encore jeunes pour déterminer exactement leur “profil”. Quoi qu’il en soit, Benjamin et Jérémy font preuve d’un enthousiasme prometteur !

Le papa : Didier

 
Ils sont tous les deux très motivés. Cela ne vient pas spécialement de moi. La première chose que Jérémy regarde dans le magazine TV, c’est le match du mercredi soir ! Et il réserve sa soirée d’avance. Dernièrement, ils ont dû rater un match tous les deux, parce qu’ils étaient malades. Catastrophe !

   

Jérémy

 

Benjamin

 

Le premier match en Poussins B n’était pas à prendre à la légère. Avant d’y aller, ils étaient aussi stressés l’un que l’autre ! Jam’ est rentré, il est venu me voir, il m’a dit : « Papa, on a perdu 7/0... et maman elle a dit qu’on avait bien joué quand même ! » Puis il a marqué un silence avant d’éclater en sanglots : « C’est pas possible, qu’on ait bien joué, en perdant 7/0 ! »
Le foot, ils en sont vraiment mordus. Bien avant de pouvoir entrer au club, ils attendaient impatiemment ça, et ils jouaient devant la maison!, (ID)

 

 
Portrait : Julien & Mathieu
 

Julien Herzig

Julien et Mathieu font partie intégrante de notre paysage des Chardons, depuis déjà une douzaine d’années, après avoir «fait leurs armes» à Cruseilles.

 

A bientôt 23 ans, ils se sont installés, l’un à Viry et l’autre à Collonges-sous-Salève. Julien travaille dans une banque, au service des expéditions, et Mathieu est gestionnaire de stock à l’Oréal.

 

Si Mathieu est célibataire à ce jour, nous connaissons tous Adeline, l’amie de Julien, qu’on voit régulièrement aux Chardons. Outre leur rôle de joueur, principalement dans l’équipe II, Mathieu a accepté de prendre en charge l’équipe des Poussins B. Peu locaces, les deux frères illustrent parfaitement le terme d’«alter ego» : leurs avis diffèrent rarement, et ils considèrent une telle symbiose avec un naturel déroutant pour les «uniques» que nous sommes.


 Est-ce que tout le monde vous différencie à Cernex ?
Julien : Dans l’ensemble, oui, car tout le monde nous connaît bien ici. Et puis, nous ne nous ressemblons pas complètement. On n’a pas la même carrure, et Mathieu a une cicatrice. On n’a pas vraiment les mêmes traits.

 
Pensez-vous vous ressembler aussi au niveau du caractère ? Oui. Nous avons en général les mêmes goûts, nous sommes pareils, calmes. Jusque récemment, nous avons toujours vécu ensemble, été dans les mêmes classes, et bien sûr, au fil de notre enfance et de notre adolescence, nous avons toujours été l’un pour l’autre un interlocuteur privilégié. C’est l’avantage : les autres ont sans doute besoin quelquefois de trouver un ami, nous, on a toujours su tout de suite à qui s’adresser. Et puis on se comprend sans avoir besoin de s’expliquer, ça simplifie ! Forcément, nous sommes très liés. Mais nous n’avons pas pour autant cultivé ou utilisé notre ressemblance. Les mêmes vêtements, par exemple, ce n’est pas notre truc. Et puis, à l’âge adulte, les choses changent. On vit chacun de notre côté, on a des travaux différents, chacun notre vie personnelle… C’est normal, même si ça fait du bien aussi de se retrouver tous les deux de temps en temps.


Est-ce que ce n’est pas parfois pesant d’être toujours «mis dans le même sac» ? Mathieu : Dans l’ensemble ça va… Sauf peut-être quand on mélange trop nos prénoms. Et bien que nous habitions séparément depuis des mois, quand j’arrive quelque part, on s’attend toujours à ce que je sache exactement où est Julien et ce qu’il fait !

 
A quel poste jouez-vous ? Julien : Arrière latéral. Mathieu : A l’avant.
Avez-vous d’autres activités que le foot ? Non. On aime bien le ciné…
Pourquoi avoir choisi le foot ? C’est un sport collectif. Tous les garçons passent par le foot un jour ou l’autre. Nous, on avait fait un peu de judo avant, mais au départ, cela ne procure pas de sensations intenses. C’est trop «hâché». Au foot, on peut se faire plaisir tout de suite, même si l’on met quelques temps avant d’assimiler toutes les règles et les tactiques.

  

Mathieu Herzig

Et pourquoi à Cernex ? C’est un club bien organisé, et géographiquement pratique. Et puis tous nos copains jouaient là.
Qu’est-ce que le foot vous apporte ? C’est un défoulement après le travail, et l’occasion de rencontrer du monde. Mathieu : M’occuper des enfants, pour moi, c’était une expérience intéressante, l’occasion de voir comment je réagirais avec eux. Cela me demande beaucoup de présence, mais quand je suis avec eux, le courant passe bien.

 
Quelles obligations vous pèsent le plus ? Les longs déplacements, mais si vraiment nous ressentions trop les contraintes, nous ne continuerions pas : un loisir, ce ne doit pas être une corvée !
Une devise ? Profiter de la vie.
Un mot qui vous plaît ? Julien : Week-end, ou vacances. Mathieu : Bringue (comme ça c’est clair !).
Et un mot qui vous déplaît ? Julien : Violence. Mathieu : Gueule de bois.


Votre idéal féminin ? Julien : Adeline. Mathieu : Pas d’idéal précis, ce qui est intéressant c’est d’apprendre à connaître les gens. Qu’elle soit cool, et qu’elle ait de l’humour, ça, c’est important.
Ce qui vous émeut ? Mathieu : La pauvreté. Julien : La solidarité, les gens qui se dévouent pour autrui.
Ce qui vous fait peur ? Mathieu : Le futur. Julien : La maladie.
Un luxe ? Julien : Être à l’abri du besoin toute sa vie, même si l’on a tout simplement une vie «normale». Mathieu : Voyager.
Votre plus grande réussite ? Avoir fait des études satisfaisantes, passé nos examens avec succès, puis avoir trouvé assez facilement du travail. Ce n’est pas si évident que ça par les temps qui courent.
Ce qui vous gâche une journée ? Julien : Être en retard. Mathieu : La sonnerie du réveil !
Un rêve ? Faire le tour du monde.Une qualité personnelle ? Julien : Généreux. Mathieu : Tolérant.
Et un défaut ? Julien : Susceptible. Mathieu : Je manque de répondant, j’ai un peu tendance à trop laisser faire.
Un événement marquant ? La Coupe du Monde de 98, suivie de la Coupe d’Europe. Et en son temps, Marseille en Ligue des Champions.
Un pays ? L’Australie. Julien : Et le Japon.
Un plaisir de la vie ? Julien : M’acheter ce dont j’ai envie, un CD ou un DVD, par exemple. Mathieu : Les bouffes du vendredi soir après l’entraînement.
Ce qui vous fait rire ? Julien : Les Guignols. Mathieu : Bigard.
Un souvenir heureux ? Julien : Avoir réussi à passer mon BTS en candidat libre sans trop de mal. Mathieu : Les premières vacances ensemble à Prévenchères, avec les copains, malgré les aléas…
Votre vision de l’avenir ? Mathieu : Rien de prévu, mais tout en rose. Julien : Mais tu n’aimes pas le rose !… Ensemble : Optimiste dans tous les domaines. On ne va pas commencer à être pessimiste, il se passe déjà assez de choses négatives sans qu’on en rajoute ! Pour l’E.S. Cernex, pas de soucis : qu’elle garde ses jeunes et sa bonne mentalité. Mais elle est de toute façon sur la bonne voie.

 

La cuisine asiatique

La musique pop rock

Le PSG

La techno, le rap R&B

Belmondo & Delon

Les reptiles

Les choux de bruxelles

 

Mathieu:

 

Neve Campbell

"Forrest Gump"

Thierry Henry

L'AS Monaco

Manchester United

L'esprit d'équipe

La solidarité

Le bleu

Julien:

 

Le vert

Pirès

Nantes

Arsenal

Les gens

Compréhensifs

Mel Gibson

"Les évadés"

Mathieu:

 

L'arrogance

L'équitation

Le fluo

Rivaldo et Llacer du PSG

mais ce n'est pas vraiment grave parce qu'il ne joue jamais !

Julien:

 

Le rose

Heinze

L'hypocrisie

Le curling

 

 
Le moteur de la passion : la passion du moteur
 

L’E.S. Cernex peut s’enorgueillir d’avoir formé au club un futur champion de France de… rallye ! A l’époque, ses accélérations, sur l’aile gauche, étaient déjà fulgurantes.

Après ses quelques saisons de foot du côté des Chardons, Hervé Rey s’est investi à fond dans son autre passion : le sport mécanique. Avec bonheur, puisque, après s’être illustré quelques temps sur les routes de France et de Navarre, il est devenu, en 2002, le champion national de rallye dans le Groupe N qui rassemble les voitures de série. Hervé a notamment remporté, au volant de sa Clio RS, trois victoires dans sa catégorie.

 
Il faut associer à son succès Valérie, qui occupe le baquet d’à côté, avec courage et… confiance. Une co-pilote de charme, au patronyme prédestiné pour les rôles de navigation (Cardinal !) et qui ne perd pas le nord.
La dextérité au volant d’Hervé ne vaudrait pas sans son assistance technique, assurée par Christian et « Bee Gees ». Il peut compter aussi sur l’appui de l’ensemble du très actif Team Rey Sport, et évidemment sur le concours financier, ô combien important, de ses partenaires.

En effet, le rallye engendre des frais conséquents, qui obligent notre champion de France à être en perpétuelle quête de mécènes qui lui permettent de nourrir des ambitions à la hauteur de son talent. (GC)

  


Calendrier des prochaines échéances sportives en 2003 du TEAM REY SPORT

9 -11 mai : Rallye des vins de Mâcon

23 -25 mai : Rallye National Ain-Jura

31 mai - 1er juin : Rallye National de l’Epine-Mont du Chat

20 -22 juin : Rallye National du Rochois
ou (si budjet) Rallye du Limousin

5 -7 septembre : Rallye Mont-Blanc Morzine

26 -28 septembre : Rallye de La Rochelle

7 -9 novembre : Rallye des Cévennes


  

Hervé REY et Valérie à bord de la Clio RS

 

 
Le rouge et le noir (de Manu)
 

Depuis début mars, un nouvel arbitre officiel arpente tous les terrains du département.

 

Et oui, Emmanuel Humbert, dit Manu ou Pantoufle, troque désormais, chaque samedi, son maillot rouge de footballeur, contre un, plus sobre, d’arbitre.

 
Mais, avant d’arriver à jouer du …..sifflet, Manu a dû suivre un programme complet de formation, dispensé par le District de Football Haute-Savoie Pays-de-Gex.
L’examen en poche, Manu a dirigé son premier match officiel à Reignier où, sous l’œil « auguste » du bien nommé contrôleur, il a réalisé une bonne prestation.

 
Arbitre le samedi, joueur le dimanche, cette situation lui convient bien, d’autant plus que, ce n’est pas négligeable, la petite cagnotte amassée chaque mois lui permet de mettre un peu de beurre dans les épinards, ou plutôt de l’essence dans le scoot !

 
(SC)

 

 
E.S Coulisse
 

Tels fils, tel père
Lorice Girod a profité de la trêve hivernale pour rejoindre au club ses enfants, Benjamin et Jérémie. Un retour très apprécié humainement et sportivement, les qualités de buteur de Lorice n’étant plus à démontrer.

Un canari… bagué !
Nous avons appris que le fidèle dirigeant de l’équipe fanion, Vincent Brégeon, a convolé en justes noces avec la charmante Albertine. Un mariage sans bruit, à l’image de ce sympathique couple.
Nous lui présentons tous nos vœux de bonheur et beaucoup de petits nouveaux supporters des Canaris, comme Papa, bien entendu !

Pignons aux Chardons.
Après avoir traversé (à vive allure) Copponex l’an dernier, les coureurs de la Grande Boucle ne pouvaient pas fêter dignement le centenaire sans repasser devant le Stade des Chardons !
Cela se fera le Samedi 12 Juillet, lors de la 7ème étape Lyon-Morzine, dans le sens inverse de l’an dernier, ce qui devrait permettre de voir passer les cyclistes (un peu) moins vite.

Pignons aux Chardons (bis).
Les habitants de Copponex auront droit à une répétition générale de l’évènement un mois plus tôt . En effet, le jeudi 12 juin, la 4ème étape du Critérium du Dauphiné Libéré empruntera le même itinéraire dans la commune.

On connaissait de Gaspi, sur un terrain, sa vélocité, voici maintenant sa cité vélo !
(GC)

 

 

Entente Cernex Cruseilles

 

 
UN DOUBLE BIEN FRAIS !
 

Les jumeaux Vierray sont nés en Septembre 1984. Depuis le foot à 7, ils évoluent à l’Etoile sportive. Si, au départ, on les connaissait au club comme les fils de Jean-Claude, Julien et Michaël ont su depuis se faire apprécier balle au pied, et pour leurs qualités humaines. Nous avons cherché à en savoir davantage sur cette doublette.

 

Julien et Michaël en automne 92

Avec les jumeaux, la difficulté, souvent, pour les non-initiés, consiste à ne pas se tromper de prénom. Avec Michaël et Julien, le problème est d’autant plus ardu que ce qui les différencie le plus n’est pas physique. Ils avouent eux-mêmes se ressembler beaucoup. Mieux vaut, pour ne pas se tromper, chercher du côté de leur attitude : Julien “fait” sérieux, alors que Michaël serait plus cool.
Côté scolaire, leur parcours est très parallèle, puisque depuis la maternelle jusqu’à l’actuel DUT en GEA, ils ont le même cursus. Selon eux, cela ne résulte pas d’une volonté délibérée mais s’impose naturellement du fait de leurs affinités. Cette symétrie dans leurs études crée une émulation et parfait leur complémentarité.
Ils pensent que la gémellité permet de découvrir le monde à deux (« ça aide ! »). Certes, la promiscuité que cela induit est parfois pesante, au point que “ça pète” quelquefois entre eux !
Un point de discorde est déjà tout trouvé : Michaël supporte Marseille, tandis que Julien est pour le PSG ! Difficile de trouver plus conflictuel au niveau national ! Cependant, l’explication tient moins dans la recherche de la provocation mutuelle que du fait que Michaël est un “enfant” de la victoire de l’OM en 93, alors que l’intérêt de Julien pour les pros du ballon rond n’a vraiment démarré que lorsque Paris remportait la Coupe des Coupes, un peu plus tard.
Mais c’est grâce à Jean-Claude, un père passionné de foot, que le duo a débuté à Cernex. Depuis, ils sont restés fidèles au club et font toujours la fierté de leurs parents.
Et lorsque le papa nous raconte les 400 coups de ses deux petits, un temps habitués du service des urgences, on se dit qu’ils se sont bien assagis !
Julien et Michaël cultivent leur bon état d’esprit dans la discrétion, et ils gagnent assurément à être (re-)connus !

(GC)

 

Julien et Michaël en automne 92

MICHAEL

 
Défenseur


L'OM
Battistuta
Me ressemble trop !

Toujours là quand il le faut

 

 

Poste occupé


Club préféré
Joueur préféré
Défaut
(selon son frère)
Qualité
(selon son frère)

JULIEN


Milieu défensif
ou libéro
(ex-gardien de but)
PSG
Zidane
Grande gueule

Bosseur

 

 

Les Janeries

NDLR : selon l’auteur «Janeries» est la contraction de «Jane» et «âneries».

 

Lors d’une fin de match tardive, votre JANE accompagné du toujours pressé et trompettiste EDGAR, ont terminé les prolongations chez notre ami FŒTUS.
Outre quelques grammes supplémentaires, c’est avec un scoop que nous sommes rentrés.
Oui, Patricia (Mme Fœtus), après un accueil tonitruant (si vous êtes tentés de lui faire une visite nocturne, ne réveillez pas les enfants en utilisant la sonnette, mais contentez-vous de frapper à la porte, vous le serez moins…), nous révéla que l’ami Fœtus investissait :

 
la moitié de la paie DANS LA CAVE !!

La moitié de la paie dans la cave, un secret jalousement gardé que seuls quelques initiés du ski-club partageaient.

 
Afin de combler cette lacune, la Canne, toujours à l’affût d’un bon coup (à boire) propose de mettre sur pied et sous son égide, une commission afin de juger du pactole acquis.

 
Plus d’informations quant aux futures investigations, qui seront menées dans la fameuse cave, seront communiquées par voie de presse.

 
Enfin, c’est l’occasion, Cher Ami Fœtus, de te rappeler que la grande équipe de Foot-Loisir sait réserver une place d’honneur aux joueurs qui ont un si grand sens des valeurs.
Allez, santé Fœtus et bonne nuit Patricia.

Remerciements: Le co-président Sébastien CUSIN remercie son vice-président, la Canne, pour son cadeau de fin d’année :


Un service athée

Proverbe:
Le renard ne «fait» jamais dans son terrier.

 

 
Je m’souviens : Thierry Deffayet
 

L’époque n’était pas aussi organisée qu’aujourd’hui. Au début, nous jouions à Cernex, là où depuis a poussé la maison de mon oncle Dédé. Lili a dû dispenser là ses premiers entraînements aux gamins du village.

 

J’ai commencé tard au club, en Minimes, avec Lili comme coach. Peu de parents accompagnaient les enfants. Lili a vite vu que je n’étais pas Trésor. “Contente-toi de te coucher devant l’adversaire”, disait-il, histoire de me rendre utile ! Nous avions match le samedi, mais pas d’entraînement le mercredi.

  

J’ai ensuite joué en III, avec Pépé et Jean-Paul Cusin. Pépé, c’était un super coach, qui se défonçait pour nous motiver. Il assumait aussi souvent l’arbitrage, pas forcément avec toute l’objectivité requise…

J’ai aussi parfois été en II, et même, un temps avec Pierre Perret, en I, en 14e ou 15e, bien sûr, mais bon, du coup, j’étais plus assidu aux entraînements ! Ce qui me reste de mes années de foot, c’est le terrain de Lancrans, et les inévitables balades dans les bois alentours pour retrouver la balle. Les repas le vendredi soir, chez Gros, à Cernex, puis Milhomme.

 
Les matches du samedi soir, où, pour peu qu’on n’ait pas pris sa propre voiture, il était impossible de rentrer avant 2 ou 3h. du matin, après le bal (à Challonges, par exemple). Moi, je jouais à l’arrière, aussi n’ai-je guère marqué de buts. Le meilleur de mon palmarès, je l’ai tiré à Lancrans, de 25m., mais il faut bien dire qu’il n’y avait pas grand monde dans les cages…

 
Certes, je n’étais pas un joueur exceptionnel, mais c’était l’occasion de courir ! Et puis il y avait une bonne ambiance. En III, nous avions tous un niveau moyen, mais tous le même, et nous avions l’envie de jouer. Ce n’était pas très technique, parfois un peu lourd, même, parfois on prenait des coups. Le joueur qui m’a marqué, par son style, c’est Momo Lugaz…

 
Mon père aussi jouait. Je me souviens d’un match où il avait malencontreusement abîmé la mâchoire du gardien d’en face…

 
Nous n’avons jamais joué tous les 5 ensemble, mon père, mes frères et moi, mais je jouais généralement avec mon jumeau, Rickey. Par contre, je me souviens d’un match qui a réuni 4 d’entre nous : mon père, Rickey, Bébé et moi. Il ne manquait que Lolo.
Ensuite, j’ai rejoint le Foot-Loisir, le vendredi soir.

 
J’ai également encadré les Pupilles en 86-87. Parmi eux, il y avait des jeunes comme Titi Thomasson, Greg Lecourt… Aujourd’hui, j’accompagne parfois mon fils, et c’est marrant de retrouver les anciens joueurs, qui viennent eux aussi en qualité de papa !

 
Enfin, je me rappelle avoir représenté l’E.S. Cernex à Champmillon, à l’époque du jumelage. Je ne saurais dire aujourd’hui qui avait gagné, mais ce n’était pas vraiment l’enjeu.
J’ai fait toute ma carrière de footballeur à Cernex. Un dirigeant d’une équipe voisine m’avait bien démarché à un moment, il avait dû entendre parler d’un bon joueur chez Deffayet et me confondre avec mon frère !

 

 

Eric Deffayet

 

Mon plus vieux souvenir date sans doute des Tournois à Cernex, où j’étais spectateur, tout petit : il s’agit du camion Philips des Charrière où l’on distribuait des demi citrons à la mi-temps.

Outre celui-ci, j’ai des souvenirs de voitures. Enfants, nous étions parfois une équipe par auto ! Je revois par exemple l’R12 de Jo Jiguet, on devait être 10 ou 12 dedans ! Je me rappelle aussi d’un déplacement dans l’Ain dans la 403 de Jean Bouchet, les pneus n’étaient plus vraiment lisses grâce aux fils de fer qui commençaient à saillir !

Il y avait aussi Séba Cusin et sa Ritmo.

 
Je me souviens de mon père, mais plus comme arbitre que comme joueur. Il n’avait pas peur pour ses lunettes : les matches étaient souvent mouvementés, et elles finissaient souvent par terre ! A part ça, je revois bien ce match «familial», avec mon père et deux de mes frères. C’était pour un Tournoi.
Au départ, mon jumeau et moi, nous étions avec Lili, en Minimes. Je jouais arrière droit. Rien à voir avec maintenant : pas de casse-croûte après le match, par exemple.

 
Mon premier match en Cadets reste un souvenir marquant : le ballon était venu tout seul dans mes pieds, et j’avais marqué. “La prochaine fois, tu joues tout le match”, m’avait dit le coach. Malheureusement pour lui, je venais de marquer le premier et unique but de ma carrière !

 
Ensuite, j’ai joué en III. J’allais au foot pour l’ambiance, un peu pour faire du sport, même s’il était parfois difficile de concilier nos emplois du temps du samedi soir avec les contraintes du dimanche… Je crois que les joueurs qui m’ont le plus marqué, c’était le doublé Momo-Coco (Lugaz-Déprez).

 

Pas forcément technique, mais néanmoins efficace : ils ramassaient tout ce qui bougeait sur le terrain.
Aujourd’hui, j’accompagne Clément au foot, c’est un accord entre nous auquel je tiens, et j’essaie de ne pas rater ce rendez-vous. Pour moi, c’est aussi l’occasion de prendre l’air et d’oublier un peu le boulot.

(ID)

 

 
Pierre Charrière en 2 mots
 

A 63 ans, Pierre a été un pionnier de l’E.S. Cernex, en 1964, avant de participer à la création de la section Vétérans en 1979. Ce retraité, père et grand-père, compte plus de 20 ans de licence en tant que joueur, et près de 40 ans de club.

 

Il est aujourd’hui encore souvent d’un côté ou de l’autre de la buvette du Stade des Chardons.

 

A 63 ans, Pierre a été un pionnier de l’E.S. Cernex, en 1964, avant de participer à la création de la section Vétérans en 1979. Ce retraité, père et grand-père, compte plus de 20 ans de licence en tant que joueur, et près de 40 ans de club. Il est aujourd’hui encore souvent d’un côté ou de l’autre de la buvette du Stade des Chardons.

 

Un événement marquant ? La naissance de mes enfants.
Ta devise ? Il y a toujours de l’espoir.
Une qualité ? Fidèle.
Un défaut ? Susceptible. Et timide.
Un plaisir de la vie ? Un bon repas entre amis.
Un souvenir heureux ? La fondation du club.
Ton joueur préféré ? Lizarazu.
Un club ? CERNEX !
Un plat ? Un tournedos aux morilles.
Un luxe ? Un pied-à-terre dans les îles.
Un loisir ? Le foot, la pêche.
Ce qui te fait enrager ? Voir mourir un jeune.
Ta grande réussite ? Ma vie familiale. Ma vie en général, mais surtout grâce à mes enfants.
Pourquoi le foot ? C’est un sport d’équipe, une deuxième famille.
Que t’apporte-t-il ? Comme joueur, j’ai toujours aimé la victoire, et cette communion entre joueurs, ou à la buvette, entre supporters. Aujourd’hui, j’apprécie le contact avec les jeunes. Aussi, j’aime particulièrement le tournoi de l’Ascension, dédié à Laurent et Jean-Luc, et la fraternité qui réunit ce jour-là toutes les générations.
Pourquoi Cernex ? Pour l’ambiance. Et c’est aussi la continuité : avoir lancé quelque chose et la voir évoluer. Et puis c’est toute ma jeunesse! D’ailleurs, je pense souvent aux fondateurs, et aux précédents présidents, Léon, le curé Place et René Dusonchet, toujours avec un pincement de coeur.
L’atout majeur de Cernex ? La qualité des gens qui s’y sont relayés. Depuis le début, il s’est toujours trouvé des personnes dévouées, persévérantes et disponibles pour reprendre le flambeau.
L’avenir ? Tourmenté. Mais ce n’est pas une raison pour l’aborder avec pessimisme! Il faut croire dans les jeunes.

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Tout de neuf vêtus !!!
 
Le club a la chance de compter de nombreux sponsors, parmi lesquels certains offrent des maillots
Voici, en photos, la présentation de plusieurs équipes
 

13 ans : maillots offerts par Jean-Claude BOUVIER

 

Equipe 1 : maillots offerts par André-Luc BONHOMME

 

Poussins  A : maillots offerts par Christian TILLIER

Benjamins  A : maillots offerts par André TERRIER

 

 

 

 

 

 

 

Poussins  B : maillots offerts par Vincent RICHARD

 

Benjamins  B : maillots offerts par Maison du Salève

 

 

Un grand merci à tous !

 


 
 
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