Chardons infos N° 56 printemps 2005

  

     
 

 

La fasciathérapie : késako ?

 

On parle de plus en plus de nouvelles techniques destinées à nous soulager, bien souvent en douceur. Nos maux ont donc généré un tas de mots nouveaux, désignant ces méthodes de soin.
Caroline Heisch, habitante de Châtillon, à deux pas du Stade des Chardons, dispense non seulement des cours de chant, mais pratique également la réflexologie et la fasciathérapie. Nous lui avons demandé de nous éclairer au sujet de cette dernière.

(GC)

 

 

Fasciathérapie : définition
"Le terme fascia " n'a rien à voir avec la face. Il enveloppe toutes les structures anatomiques du corps (os, muscles, viscères, artères, cerveau, moelle épinière) et les relie entre elles. L'expérience pratique montre que les fascias sont le support vivant de la globalité corporelle.
Leur libération joue un rôle fondamental dans la normalisation d'une pathologie.

La fasciathérapie est une approche manuelle curative et préventive. Le/la praticien-ne méthode Danis Bois repère les blocages du mouvement sensoriel interne, source de mal-être, de tensions ou de pathologies. Il/elle utilise un toucher sensoriel profond et propose des points d'appui et des voyages tissulaires adaptés afin de relancer la vitalité et de redonner de la mobilité aux structures immobiles. Tensions et douleurs s'estompent, et souvent disparaissent. Le corps retrouve son plein potentiel d'auto-régulation, la santé reprend ses droits et la personne accède à un nouvel équilibre.

 

 

La fasciathérapie et le sport
( exemples concrets tirés du " Match de la santé " de C.Courraud )
La pubalgie
"Un footballeur venu consulter la veille d'un match souffrait d'une pubalgie associée à une lombo-dorsalgie. Immédiatement, je m'adressai à la sphère viscérale (ventre) que j'entrepris de détendre afin d'explorer les muscles psoas. Je constatai que le psoas du côté douloureux était très contracturé et adhérent au plan lombaire. Une libération progressive de ce muscle fit immédiatement céder la douleur."

Migraine post-traumatique
"Un footballeur professionnel avait reçu un choc crânien au cours d'un match, plusieurs semaines auparavant. Depuis cet accident, il présentait régulièrement des migraines et une fatigue qui l'empêchaient de donner son plein potentiel dans la pratique de son sport. En traitement, je ne fus pas étonné de rencontrer immédiatement un blocage de la rythmicité crânienne. Après une libération des vertèbres cervicales, j'effectuai une prise de l'os occipital et je sentis progressivement se construire une tension interne qui s'étendait jusque dans la colonne vertébrale. (...) Puis, au sortir d'un point d'appui, cette tension se dilua et l'os occipital retrouva sa rythmicité. Je terminai mon traitement par un rééquilibrage de la sphère crânienne, puis du corps entier.
Ce cas illustre également à quel point une lésion crânienne peut perturber la physiologie générale du corps et épuiser l'athlète. Toute la vitalité du sportif était mobilisée par sa lésion et n'était plus disponible pour la pratique de l'effort physique."

A travers ces exemples, on peut constater qu'au même titre qu'une voiture, notre corps nécessite un entretien. Pour éviter de " rouiller " et pour retrouver notre vitalité.

 

Caroline Heisch

 

 

    

Retour haut de page