La
fasciathérapie : késako ?
On
parle de plus en plus de nouvelles
techniques destinées à nous soulager, bien
souvent en douceur. Nos maux ont donc généré
un tas de mots nouveaux, désignant ces
méthodes de soin.
Caroline Heisch, habitante de Châtillon, à
deux pas du Stade des Chardons, dispense non
seulement des cours de chant, mais pratique
également la réflexologie et la
fasciathérapie. Nous lui avons demandé de
nous éclairer au sujet de cette dernière.
(GC)
Fasciathérapie : définition
"Le terme fascia " n'a rien à
voir avec la face. Il enveloppe
toutes les structures
anatomiques du corps (os,
muscles, viscères, artères,
cerveau, moelle épinière) et les
relie entre elles. L'expérience
pratique montre que les fascias
sont le support vivant de la
globalité corporelle.
Leur libération joue un rôle
fondamental dans la
normalisation d'une pathologie.
La fasciathérapie est une
approche manuelle curative et
préventive. Le/la praticien-ne
méthode Danis Bois repère les
blocages du mouvement sensoriel
interne, source de mal-être, de
tensions ou de pathologies.
Il/elle utilise un toucher
sensoriel profond et propose des
points d'appui et des voyages
tissulaires adaptés afin de
relancer la vitalité et de
redonner de la mobilité aux
structures immobiles. Tensions
et douleurs s'estompent, et
souvent disparaissent. Le corps
retrouve son plein potentiel d'auto-régulation,
la santé reprend ses droits et
la personne accède à un nouvel
équilibre.
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La
fasciathérapie et le sport
( exemples concrets tirés du " Match
de la santé " de C.Courraud )
La pubalgie
"Un footballeur venu consulter la veille
d'un match souffrait d'une pubalgie
associée à une lombo-dorsalgie.
Immédiatement, je m'adressai à la sphère
viscérale (ventre) que j'entrepris de
détendre afin d'explorer les muscles
psoas. Je constatai que le psoas du côté
douloureux était très contracturé et
adhérent au plan lombaire. Une
libération progressive de ce muscle fit
immédiatement céder la douleur."
Migraine post-traumatique
"Un footballeur professionnel avait reçu
un choc crânien au cours d'un match,
plusieurs semaines auparavant. Depuis
cet accident, il présentait
régulièrement des migraines et une
fatigue qui l'empêchaient de donner son
plein potentiel dans la pratique de son
sport. En traitement, je ne fus pas
étonné de rencontrer immédiatement un
blocage de la rythmicité crânienne.
Après une libération des vertèbres
cervicales, j'effectuai une prise de
l'os occipital et je sentis
progressivement se construire une
tension interne qui s'étendait jusque
dans la colonne vertébrale. (...) Puis,
au sortir d'un point d'appui, cette
tension se dilua et l'os occipital
retrouva sa rythmicité. Je terminai mon
traitement par un rééquilibrage de la
sphère crânienne, puis du corps entier.
Ce cas illustre également à quel point
une lésion crânienne peut perturber la
physiologie générale du corps et épuiser
l'athlète. Toute la vitalité du sportif
était mobilisée par sa lésion et n'était
plus disponible pour la pratique de
l'effort physique."
A travers ces exemples, on peut
constater qu'au même titre qu'une
voiture, notre corps nécessite un
entretien. Pour éviter de " rouiller "
et pour retrouver notre vitalité.
Caroline
Heisch
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