PORTRAIT

 

Didier Bertino

    

Installé à Marlioz avec Babeth et leurs deux fils, Quentin et Mathis, Didier est instituteur à Seynod. A 41 ans, il est l'entraîneur de l'équipe fanion et le responsable du Foot Senior.
As-tu d'autres activités que le foot ? J'aime tout ce qui concerne la montagne, été comme hiver. Mais maintenant, je consacre une bonne partie de mon temps libre à ma famille!

 

Un rêve ? 6 mois de balade dans l'hémisphère sud.
Une qualité personnelle ? J'essaie d'être honnête et franc.
Un défaut ? Mon petit côté égoïste.
Un souvenir heureux ? La naissance de mes enfants.
Ce qui te fait peur ? Ne plus voir mes enfants sourire.
Ce qui te fait rire ? Les situations impromptues de tous les jours.
Ce qui t'énerve ? Les gens qui compliquent ce qui peut être simple.

Ce que tu détestes le plus ? La lâcheté. Quand on s'attaque à plus faible que soi. C'est souvent le cas avec les enfants, en matière d'éducation.

Un luxe ? Savoir apprécier les choses simples.

Ce que tu pardonnes facilement ? La maladresse.
Ce que tu voudrais changer en toi ? Mon manque d'objectivité à propos de l'A.S.S.E.!

Un plaisir ? Manger et aimer, dans tous les sens des termes.
Ce qui t'émeut ? Les enfants.
Qu'est-ce qui te pèse dans le foot ? Chercher les ballons après le match!
Ton idéal féminin ? Carole Bouquet.
Une qualité que tu apprécies chez autrui ? La sincérité.
Tes héros ? Martin Luther King, Serge Blanco.
Une ligne de conduite ? "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse".
Qu'est-ce que le foot t'apporte ? C'est un bon miroir de la vie, le côté social, la vie de groupe, des valeurs qu'on devrait avoir en général.
Qu'est-ce qui t'a amené à Cernex ? Je m'y suis toujours senti bien. J'avais déjà eu les jeunes avant, dans l'Entente, et je les retrouve jeunes adultes. J'aime ce club pour sa vie riche, aussi en-dehors du foot.
Comment définirais-tu ton style, en tant qu'entraîneur ? Je suis plus pédagogue et éducateur qu'entraîneur. J'essaie d'expliquer, d'être clair, de donner une ligne de conduite à moyen ou à long terme. Travailler et construire, je pense que c'est en général ainsi qu'on obtient des résultats, même si l'instinct peut parfois intervenir.
Qu'est-ce qui te motive ? La réceptivité des joueurs, l'échange avec eux. Nous travaillons en parfait accord, Patrick, Gilles, Nico et moi. On n'a pas les mêmes tempéraments, mais les mêmes objectifs, qu'on atteint différemment. C'est très instructif. Ensemble, nous sommes actifs, efficaces, et on prend plaisir à travailler ensemble. Et puis, Nico est un président très actif, plein de projets, qui se donne beaucoup, même s'il est plus discret que ses prédécesseurs.
Ton travail avec l'équipe fanion ? En arrivant, je savais que ce serait dur : on a d'emblée décidé de jouer le maintien. Je suis satisfait de l'équipe en dépit des résultats. Les joueurs sont jeunes, il y a des choses à développer, mais ils ont déjà montré bien des qualités, et l'équipe fait preuve de cohésion et de persévérance malgré des résultats difficiles à encaisser… On doit inverser la vapeur à ce niveau-là. Il nous manque peu de choses…
Comment vois-tu l'avenir ? Pour moi, l'avenir est ce qu'on veut qu'il soit. Je le vois plutôt positif pour tout le monde. Je pense que l'homme est capable de s'adapter. Si on ne peut pas tout changer, on n'est pas non plus tributaire de tout. Pour le Club, j'espère que l'E.S. Cernex gardera son état d'esprit le plus longtemps possible, quels que soient les gens qui y passent.

 

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Chardons Infos N°58

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