Chardons Infos 67

Automne 2010

 

 

  E.S. Coulisses

     

En début de saison, en vue d’un match amical prévu à Meyrin, une partie de l’équipe fanion s’était donné rendez-vous sur le parking du Macumba afin de faire voiture commune. Vincent Bregeon, dirigeant très consciencieux, arriva quelques minutes en avance. Les autres accusant un léger retard, Vincent, accablé par la soif en cette chaleur estivale, n’y tint plus et décida d’aller, en un éclair, se désaltérer à la Forge! Cependant, en homme appliqué, il avait déjà préparé l’équipement nécessaire à l’équipe, et l’avait disposé sur le toit de sa voiture, en attendant les joueurs.

 

Chaleur, soif, ou agacement dû à l’attente, Vincent oublia la pharmacie sur le toit avant de démarrer… Les retardataires s’étonnèrent de son absence en arrivant au rendez-vous et attendirent à leur tour un bon quart d’heure, durant lequel l’étourdi, s’étant aperçu de sa bévue, ratissa les environs en vain, afin de retrouver la mallette égarée! Comble de l’histoire, même si la pharmacie lui fut rapportée par un honnête badaud, Vincent ne cessa de clamer que tout était de la faute… des retardataires, naturellement!

 

Fatigués, lessivés, voilà ce qu’on craignait pour eux quand ils ont quitté leurs fonctions au sein du club! Séba, pour s’être dépensé sans compter pendant une trentaine d’années pour son club préféré, et Thérésa, elle, en comptant pour ne pas trop dépenser, pendant près de quinze ans!

  

Le Club reconnaissant leur a offert un petit week-end ressourcement près d’Avignon, ainsi qu’à leurs conjoints qui ont bien participé à l’effort! Ils sont donc partis en ce début d’octobre passer un week-end thalasso et gastronomie à l’Auberge de Cassagne, dont ils sont revenus rassasiés, reposés et ravis! Il faut dire que le soleil était de la partie. La prochaine fois, c’est Nono qui emmène Denise!

 

A ceux qui douteraient de la pertinence de l’existence d’une section féminine au club, nous clamons haut et fort que ces filles forment une véritable équipe de foot. La preuve : alors qu’elles n’ont pas débuté de compétition,

elles comptent déjà parmi elles une blessée! L’infortunée Mélissa a contracté malencontreusement une entorse de la cheville en mettant le pied dans un trou de taupe, sis pourtant loin derrière les buts, en allant chercher un ballon mal cadré! Digne de bien des footballeurs donc…

 
Lors de précédents numéros du Chardons Infos, nous avions parlé des supporters fidèles de l’ES Cernex, les Ultras du club, et également de Michel Vigne. Nous avons enquêté pour savoir si cette ferveur pour l’équipe fanion était encore intacte aujourd’hui. Nous avons rapidement constaté que les habitudes n’ont pas changé, et on retrouve toujours leurs silhouettes aux abords du Stade des Chardons et des stades de Haute-Savoie.


On peut même voir qu’un rapprochement a été engagé entre les Ultras et Michel sur cette photo récente prise par notre enquêteur au stade municipal de Viry, en début de saison. Mais notre enquête nous a menés plus loin dans le temps. Nous avons retrouvé une photo que nous devions impérativement faire partager à tous nos lecteurs. On peut ainsi se rendre compte que l’entente entre Michel Vigne, dont on reconnaît aisément la silhouette, et Jean-Pierre Déprez, leader des Ultras, ne date pas d’hier. On félicite au passage ce dernier pour cette coiffure originale…


On se réjouit donc que la cohabitation entre groupes de supporters de l’ES Cernex se passe aussi bien, et ce, depuis des années!
 

Comme il a déjà été dit par ailleurs dans ce journal, la labellisation de notre école de foot a été dignement célébrée ce samedi 2 Octobre au Stade des Chardons, en présence de moult personnalités du monde du football Haut-Savoyard... Sans doute inspiré par ce parterre de supporters de choix, notre Lucas Adt, qui participait au match des U17 qui se tenait en parallèle, n'a pas renié ses racines (voir "Je m’souviens" de ce numéro) puisqu'après avoir subi l'attitude un rien anti-sportive de l'adversaire pendant quelques temps, il a finalement décidé de se retourner pour lui présenter un argument de choc... et passer ainsi de victime à agresseur... Un geste peu apprécié par l'arbitre qui lui a décerné le carton rouge qui seyait.

 

Doublement pas très fair-play puisque du coup (c’est le terme idoine!), la fin du "Je m’souviens" du papa n’est plus adaptée. "Bon sang (qui n’a fait qu’un tour!) ne saurait mentir!" aurait été plus approprié…


La Rédaction

 

 

     
     

 

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