Chardons Infos 67

Automne 2010

 

 

  La chronique à la Morille

     

Un stade à l’image du club ?

 

Quel joueur de l’Etoile Sportive de Cernex n’a pas entendu, ne serait-ce qu’une fois, sourire aux lèvres, l’équipe adverse s’exclamer, à propos du Stade des Chardons : «Quel billard!» ?

 

De fait, bien peu de clubs peuvent se targuer d’évoluer sur un terrain tel que le nôtre; une aubaine pour tous les licenciés, qui est essentiellement due aux moyens mis en œuvre par le club pour répondre au plaisir de tous. Cette responsabilité incombe à la commission de fonctionnement, dirigée par Didier Philipe, dont l’une des nombreuses tâches est l’entretien du stade.

 

Le responsable des terrains et des espaces verts, Jean-Luc Cusin, nous explique brièvement les méthodes appliquées pour entretenir au mieux la «Réalisé il y a 20 ans, le terrain de l’E.S. Cernex nécessite un certain nombre de soins réguliers en cours d’année, à savoir :

* Environ 25 tontes,

* Des séances d’aération, de décompactage et de scarification,

* Des adjonctions d’engrais,

* Des traitements sélectifs et phytosanitaires pour remédier aux maladies fongiques,

* Un arrosage plus ou moins régulier, * Et bien sûr, le traçage chaque semaine de la surface de jeu (merci à nos 5 traceurs volontaires).

D’autres soins plus spécifiques peuvent être nécessaires ponctuellement compte-tenu de la nature argileuse du terrain :

* Carottage et sablage,

* Sursemis ou plaquage localisé pour remédier à la dégradation de certaines parties de la pelouse (notamment devant les cages).

En effet, le piétinement répété sur ce genre de surface humide fait remonter la boue argileuse, rendant ainsi le sol moins perméable, et par conséquent la pelouse plus grasse et plus fragile. La densité de cette dernière et son bon enracinement minimisent cependant ce phénomène, d’où l’importance des soins apportés au terrain.»

 

 

En résumé, la nature argileuse du sol contribue à l’excellente qualité de la pelouse du stade des Chardons, mais elle est également son pire ennemi, car elle favorise sa dégradation lors d’usages répétés. Les soins prodigués sont donc primordiaux pour garantir un terrain de bonne facture. Grâce à cet entretien (certainement très onéreux, et assumé par la Communauté de Communes), cette année encore, notre pelouse n’a rien à envier à celle de nos voisins, bien que les seniors aient en bonne partie effectué leur préparation sur le terrain d’honneur, ce qui constitue une première depuis bon nombre d’années!

 

Il est donc très important que chaque joueur se rende compte du privilège qui lui est offert : pratiquer sa passion dans un cadre presque idyllique! À cet égard, nous nous devons tous de faire le maximum pour contribuer à sa pérennité. La réussite de cette entreprise passe avant tout par le mot «respect», et en second lieu par le mot «implication».

 

En effet, il est essentiel de prendre conscience que nous évoluons dans un milieu privilégié où tout objet incongru (mégot de cigarette, cannette en alu, bouteille vide, ou autre déchet) est une injure à la qualité du site. Certes, les abords directs du stade ne sont pas (encore ?) équipés de poubelles, mais on peut en trouver à la buvette, et cela semble, tout de même, raisonnablement suffisant.

 

C‘est pourquoi nous sollicitons chacun (joueurs compris, bien entendu, mais aussi supporters) qu’il fasse preuve de civisme et respecte l’environnement dans lequel il évolue, tout en pensant aux bénévoles (bien trop souvent les mêmes) qui depuis de nombreuse années s’évertuent à garder l’ensemble de nos infrastructures propres et bien entretenues.

  

Enfin, l’implication est également de mise si nous souhaitons préserver la beauté de notre cadre : si chacun fait l’effort de ramasser un déchet lorsqu’il en voit un, une belle devise, image du club, pourra se réaliser : «Tout le monde s’aide, personne se crève!»

Pour conclure, cet article concernant principalement la qualité de notre terrain d’honneur, je me permets de lancer un appel à tous les joueurs : après chaque match à domicile, surtout en période hivernale, il serait bien venu que l’entraîneur ou le capitaine de l’équipe appelle ses équipiers pour «remettre les mottes», une habitude qui s’est un peu perdue depuis quelques années mais qui était de mise naguère sur notre champ! Certes, après certaines rencontres intenses, on n’y pense pas toujours, la joie ou l’amertume prenant bien souvent le pas sur tout le reste. Pourtant, trois petites minutes d’effort toutes les deux semaines nous permettrons d’évoluer sur un excellent terrain jusqu'à la fin de la saison, et d’essayer d’y développer un jeu du même niveau.

 

Romain Gilbert

 

     
     

 

Précédente

20

Suivante