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Jean-Baptiste GUILLET anime actuellement les journaux télévisés du week-end sur TSR1, en alternance avec deux présentatrices. Le reste du temps, il réalise des reportages pour la rubrique économique. Auparavant, nous l’avions découvert sur l’antenne de « 8 MONT-BLANC », puis suivi à TV5 où il présentait déjà les informations.
Même s’il apprécie le foot, Jean-Baptiste préfère le théâtre. Un loisir qu’il pratique au sein de la troupe Challésienne de « la grappe », avec laquelle il a eu l’occasion de se produire à Copponex. « Jean-Ba » a aimablement accepté de nous servir de guide pour une visite à l’intérieur du poste !
Jean Baptiste en pleine "lucarne"
-De quel degré de liberté disposes-tu lors d’un JT ? Un journal télévisé se construit en équipe. Nous sommes nombreux à donner notre avis, sur le choix éditorial de certains sujets. C’est en partageant nos idées que l’édition est la plus objective. En revanche, je dispose d’une assez grande liberté pour écrire mes textes, qui sont vérifiés par le chef d’édition du journal.
-Qu’est-ce qui t’attire ? Le côté journaliste ou la petite lucarne ? J’aime beaucoup l’enquête de terrain qui me permet de rencontrer des personnes différentes, mais surtout de découvrir des choses que je ne connais pas, c’est très enrichissant. L’aspect présentation est passionnant aussi, pour le côté adrénaline que procure le direct. Faire les deux est un excellent compromis qui me convient totalement.
-Es-tu en contact en direct via l’oreillette ? Si oui, qu’est-ce qu’on te raconte ? Oui, en permanence avec le chef d’édition qui se trouve en régie. Si un sujet n’est pas fini à temps ou si un duplex ne peut avoir lieu, c’est lui qui me prévient des changements éventuels, quelques secondes avant ou alors pendant que je suis en train de parler. Son rôle est aussi primordial pour m’informer des dernières dépêches que je peux relayer aussitôt à l’antenne.
-Quelle impression cela fait de se voir à la télé ? Emotionnellement aucune. Professionnellement beaucoup. C’est mon métier et j’essaye de le faire le plus consciencieusement possible. Alors quand je me vois, j’ai tendance à détecter les défauts. Mais parfois je suis satisfait.
-Est-ce vrai que la télé rend fou ? Non je crois pas. J’habite dans un appartement, et pas dans un asile. J’ai une vie normale, je suis marié, je vais au boulot sans chauffeur ni garde du corps. Tout va bien merci. Et vous ?
-En tant qu’ancien de la 8, un petit commentaire sur la télé de proximité ? Je suis très attaché à 8 Mont-Blanc, car c’est véritablement là-bas que j’ai appris mon métier et que j’ai vraiment débuté. En plus, l’ambiance était géniale et j’ai gardé une profonde amitié avec mes anciens collègues (Germain Dagognet, Véronique Franconny, Christel Chabert, etc…). J’ai vécu la fin de « la 8 » deuxième génération en 1997, c’était un moment fort en émotion que je n’oublierai jamais.
-Quel souvenir particulier gardes-tu de la Coupe du Monde en France ? La demi-finale victorieuse contre la Croatie que j’ai suivie dans les studios de TV5, rue Cognacq-Jay. C’était une telle folie autour de moi que j’ai dû m’isoler dans un box de montage pour pouvoir faire le résumé de la rencontre !
GC
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© Étoile Sportive Cernex 2009