Chardons infos N° 50 historique printemps 2002

  

 

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Edito
 

Heureux qui, comme Ulysse,...


... a fait un beau voyage !
Personnellement, j’ai embarqué en 94, mais «Chardons-Infos» voguait depuis quelques années déjà.
Plutôt rafiot dans l’âme, il a su se faire péniche ou monstre des mers pour nous faire visiter les côtes du pays des footeux, mais aussi d’autres rivages plus exotiques : notre carnet de bord, c’est de vos passions et de vos petits événements que nous l’avons rempli.

Aujourd’hui, derrière «Cap’tain» Gaby, il y a notre mécano, Noël, le matelot, moi-même, mais aussi l’inévitable pirate, Jean. Plus tous les dauphins qui accompagnent occasionnellement le bateau et rendent la mer plus belle...
Vous ne nous en voudrez pas trop de faire escale pour sabler le champagne en doublant le 50ème … rugissant : il nous a bien souvent fallu ramer, parfois même écoper, pour atteindre le port...

Mais tant que la croisière s’amuse, l’odyssée continue !

Isabelle D.

 

 
«CHARDONS INFOS» est né en septembre 1988
 
Pierre Perret, Claude Philippe et Jojo Godi pensaient à une formule pour promouvoir notre club et assurer la communication.
Jojo l’a magistralement matérialisée.
 

La sortie du numéro 50 a été l’occasion de réunir la dizaine de personnes qui a contribué à l’élaboration de notre journal, depuis sa création.

 

Parce que pour savoir où l’on va, il est bon de se rappeler d’où l’on vient.

Seul Laurent Godi, chargé un temps de la fastidieuse mise en page, n’a pu se joindre à nous lors d’une soirée qui fut l’occasion de se remémorer des anecdotes de tous genres (souvent liées aux frasques de notre ex-imprimeur...).

 

Les «tuteurs» actuels du «Chardons Infos» ont surtout pu constater avec plaisir que tous sont restés très attachés à notre fascicule et suivent son évolution avec intérêt.

Et que de chemin parcouru depuis sa première parution !
De ravalement de façade (cinquième couverture), en prise de poids


(24 pages de plus), «Chardons Infos» a profité en plein de la démocratisation des outils informatiques (et de l’efficacité de ses propriétaires !) pour offrir une mise en page et des illustrations en amélioration constante.

 

Enfin, en bout de chaîne, la qualité du travail de notre imprimeur et de son équipe permet d’optimiser le résultat final.

Mais la pérennité de ce bulletin ne serait pas possible sans lecteurs, et sans le précieux concours de nos annonceurs.

Alors MERCI à TOUS et en route vers le numéro ...100 ! (GC)

 

 
«CHARDONS INFOS» est né en septembre 1988
 

A mon arrivée au club en juin 1979 comme secrétaire, j’avais déjà cette envie de communication concernant le fonctionnement d’un club de foot, le bon choix de choisir l’ES Cernex, et surtout évoquer nos problèmes quotidiens, qui devenaient chroniques : manque de vestiaires dignes de ce nom, de salles de réunion et de réception etc...

Pour faire entendre nos demandes, nous avions quelques «experts» qui côtoyaient les hautes instances mais il fallait aussi sensibiliser les habitants des communes voisines du stade du bien-fondé de nos requêtes qui demandaient un investissement financier important.

 

M’étant proclamé «Rédacteur en chef» (pourquoi lésiner sur les titres???), super-aidé par Claude (Philippe) et Pierre (Perret) , “Chardons-Infos” était né.

   

La concrétisation s’est faite en septembre 1988 par la sortie du 1er numéro d’une «feuille de choux» ramenée à un format plus attractif. Ce journal qui se voulait (et se veut toujours) un trait d’union entre les sociétaires de l’ES Cernex et la population environnante vit aujourd’hui sa CINQUANTIÈME impression.

Sincèrement, je ne pensais pas que ce journal perdurerait et aurait une si longue carrière. Et pourtant, que d’aventures il nous a fait vivre : certaines cocasses, d’autres très éprouvantes pour nos nerfs.

Sorti chaque mois durant deux saisons, il était tapé sur une machine à écrire et préparé en catastrophe. A ce jour, ordinateur et techniques de pointe l’ont avantageusement remplacée.

Ce journal n’aurait pu survivre dans ses premières années sans l’aide de personnes que je tiens sincèrement à remercier :
Tout d’abord mes copains du foot (Claude, Pierre, Jean-Luc, Jean-Pierre, Denis, La Jeanne,...),
Les sponsors qui ont cru en “Chardons-Infos” (parfois plus que nous) et nous sont restés fidèles,
-Les élus locaux qui nous ont soutenus moralement et ... financièrement.Je n’ai aucun regret d’avoir «abandonné» le bateau au nouvel équipage, si ce n’est de n’avoir réalisé un journal aussi bien conçu intérieurement qu’extérieurement.
Par contre j’ai un énorme souhait : que l’esprit de «confrèrie» qui règne au sein du club perdure le plus longtemps possible, et que cet esprit combatif que l’on voit sur le terrain, mais beaucoup moins dans les coulisses (car moins visible) résiste aux attaques de la facilité de la vie actuelle (pourquoi s’investir alors que d’autres le font à notre place) et au découragement et à la lassitude qui en découleraient.

«Il est plus facile de détruire que de construire»

 

 
N°50 Aujourd'hui, N°1 Hier
 

Pour que le “Chardons-Infos” puisse paraître, il a bien fallu deux années avant que l’idée fasse son chemin et se concrétise (“encore du boulot, comme s’il n’y en avait pas assez !”).

Aujourd’hui, je suis très fier qu’il existe toujours et que des équipes se soient succédées pour le faire vivre et l’améliorer constamment (comparez les premiers numéros et ceux d’ajourd’hui).

     

Le but de l’opération était de se faire (re)connaître comme un petit club qui a des idées, des convictions, qui veut les faire partager avec ceux qu’il côtoie tous les jours sans que le lien consiste uniquement à taper dans un ballon. Des articles de tous genres sont venus étoffer le “Chardons”. En faisant un petit pas en arrière on relève quelques signatures de personnalités reconnues, telles que Patrice Mugny (homme politique), actuel président des Verts Suisses et conseiller national Suisse ; D. Tudisco, acupuncteur renommé à Bruxelles et à Genève ; M. Vautrot, président des arbitres, et j’en oublie. Une reconnaissance importante est venue de M. Duby, à l’époque président du District de foot de Haute-Savoie, pour le seul bulletin de club existant (toutes catégories confondues).

 

 

Si parfois les tirages étaient bizarres et paraissaient avec du retard, il y avait toujours une explication que « JOJO » Godi nous donnait après son passage chez l’imprimeur. Des raisons souvent étonnantes, (le chat, les courants d’air), parfois hilarantes, toujours rocambolesques. Ces histoires ne se lisent pas et ne peuvent être racontées que par JOJO ou Claude Philippe.

A travers le “Chardons”, on a parfois appelé à l’aide pour fonctionner, et la plupart des cas ont ainsi pu être résolus (preuve que l’article était lu!). Par exemple, il a permis de faire comprendre la nécessité à l’époque d’une Entente pour les jeunes. Bien que l’idée ait mûri très longtemps (env. 4 ans), elle s’est concrétisée. D’abord avec Viry, ensuite avec Cruseilles, d’où l’expansion des tirages du “Chardons-Infos” à l’ensemble du district, alors qu’il n’était auparavant distribué que sur les 5 communes (Andilly, Cercier, Cernex, Copponex et St- Blaise).

Merci à l’équipe de la rédaction actuelle de s’être rappelée qu’il y avait eu un premier numéro. Pierre Perret

   

Debout : Philippe JOSSERAND (coach), Nathan DEFFAYET, Anthony TISSOT, Fabien JOSSERAND, Julien BONNET, Gary SENIQUE, Benoît FIARD, Xavier BERTHOUD.

Accroupis : Jérémy et Benjamin PHILIPPE, Lucas JACQUEMOUD, Dylan LAUDE, Anthony FUCHS, Lucas ADT.
 

 
Portrait; Pascal Rousseau
 

 A 40 ans, après avoir gardé des cages aussi célèbres que celles de Rennes, de l’OM ou du RC Paris, et même de notre équipe nationale, Pascal Rousseau affiche une reconversion plutôt réussie : il a créé sa propre entreprise à Genève, et continue d’entraîner les gardiens de l’Etoile de Carouge.

 

De plus, il a eu la bonne idée de venir s’installer dans notre beau village ! Une aubaine que n’ont pas négligée certains cadres de l’E.S. Cernex, toujours en quête de perfectionnement !Quels sont vos liens avec l’E.S. Cernex ? Je connaissais Hervé Musquère, pour avoir joué contre lui.

   

Pascal Rousseau

J’ai rencontré Sébastien Cusin, qui m’a aidé à trouver un logement. En toute amitié, j’ai donc accepté de donner un coup de main aux gardiens de Cernex, dans la mesure de mes moyens, bien sûr, car ce qui me manque surtout, c’est le temps. Or, quand je m’engage, je n’aime pas faire les choses à moitié.


Qu’est-ce qui vous a amené au foot ? Votre père, lui-même entraîneur de gardiens ? Bien sûr, cela a eu une incidence. J’étais aussi attiré par le tennis, mais il était encore peu développé à l’époque. J’allais avec mon père à l’entraînement. J’étais au départ un joueur de champ, je préférais cela, d’ailleurs.

 

Et puis, j’ai été «réquisitionné» dans les cages. C’est à ce poste qu’on m’a sélectionné, et tout s’est enchaîné. C’est dans les cages que la chance m’est tombée dessus, j’y ai fait une carrière de 25 ans, il faudrait être bien ingrat pour s’en plaindre !

 

Je persiste à penser que je n’avais pas de «don» particulier pour le foot en général ou pour les buts en particulier : il y a pas mal de bons joueurs. Ce qu’il faut, c’est de la chance, pour être remarqué, et beaucoup de travail, pour être à la hauteur. Mais quelle aubaine, de pouvoir transformer sa passion en travail !


Quels sont les aspects négatifs d’un tel parcours ? On est complètement décalé. Aucune vie de famille n’est possible : on travaille quand les enfants sont à la maison, et inversement. C’est très lourd à vivre, pour toute la famille.


Quelles sont les qualités inhérentes au poste de gardien, et les défauts qu’il faut le plus souvent corriger ? Le gardien a un rôle très lourd à assumer, physiquement et moralement. Il est la dernière défense. Il passe en un éclair du meilleur au pire : une fois le but encaissé, rien ne peut l’effacer ! Le défaut que je note le plus souvent : l’impatience. Le gardien doit savoir se contrôler.

 

Que pensez-vous avoir apporté aux gardiens de Cernex ? J’ai entrepris avec eux un travail mental et technique, je crois qu’ils ont compris ma démarche. Je veux qu’ils se mettent immédiatement dans les conditions de match, et surtout, qu’ils ne donnent jamais de solution à l’attaquant. Cela passe par toute une série de mises en pratique. Ensuite, chacun assimile et applique à sa façon.


Parmi tous les clubs dont vous avez été membre, lequel vous a le plus marqué ? Sportivement, c’est indéniablement l’OM. Mais j’ai beaucoup aimé Rennes, l’endroit, et la vie que j’ai connue là-bas.
Et l’Arménie ? J’ai eu un ras-le-bol général, j’ai voulu changer de vie. J’en avais marre de devoir sans cesse me justifier, sortir mon CV... Je suis parti comme entraîneur-joueur à Erevan, dans un pays en pleine reconstruction après le communisme.

 

Tout était difficile. Il n’y avait pas de classe moyenne : là-bas, on est très pauvre ou très riche. Je donnais des coups de main ici et là, dans des écoles, des cours de français. J’ai appris l’arménien sur place. Ca m’a permis de me remettre en phase avec moi-même, une sorte d’auto-analyse. Après l’Arménie, tout semble plus facile, ici...


Vos principaux traits de caractère ? Fonceur et travailleur. Je m’efforce de ne tirer que le bon de chaque épreuve. Ma devise : «Sans remords ni regrets». Chaque fois que le soleil se lève, c’est un nouveau jour qui commence. Je ne m’appesantis pas sur le passé. J’ai eu un beau parcours de gardien, OK. Mais tout a une fin, on ne va pas épiloguer là-dessus. Je ne vis pas pour mon image. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’avenir. A 40 ans, j’ai encore plein de projets, je déborde d’énergie.


Alors, quels sont-ils, vos objectifs, actuellement ? Je veux toujours me réaliser : donner à ma famille un fils, un père, un conjoint avec qui elle soit heureuse de vivre. Je veux m’éclater au travail tout en assurant une vie paisible à ceux que j’aime. Ma société, «Good Events», m’offre une reconversion intéressante, alliant marketing, publicité et sport. Bref, tout va bien ! (ID)

   

 
E-Toile Sportive
 

QUAND? Depuis le dernier Tournoi des As en Août 2001, le club possède son propre site internet www.cernexfoot.org

e-mail : escernex@hotmail.com

 

QUI? Max, fort
de son expérience universitaire, est l’artisan principal de la création, aidé ponctuellement par Yann et Damien.

   

QUOI? Vous pouvez tout savoir sur la vie de notre association et ce, de n’importe quel endroit du monde!
Par exemple :
Sur l’administratif, vous découvrirez les personnes qui composent le comité, le bureau ainsi que des précisions sur le statut du club et de l’Entente. Des formulaires d’inscription en ligne sont également disponibles.

Sur le sportif, tout sur l’ES Cernex côté pelouse, les résultats et les commentaires remis à jour hebdomadairement, les calendriers...
-Sur la vie du club, ses manifestations , l’album photo et aussi «Chardons Infos» qui sera disponible en ligne pour sa cinquantième parution!
-Sur les événements tels le Tournoi des As, le loto, le Tournoi de l’Amitié dont on peut connaître les détails futurs...ou les commentaires postérieurs!


Sur la possibilité de nous contacter pour toute question ou remarque.

Les quelques réfractaires au progrès découvriront sans doute l’utilité de ce site dans le temps, lorsque celui-ci sera devenu un véritable trésor d’archives.

Il est important que notre club montre sa vitalité dans ce domaine, à travers le dynamisme de ses sociétaires, prompts à faire avancer l’Etoile Sportive sur le terrain et en dehors. (GC)

   

 
Propos de rédaction
 

Tes lecteurs tu intéresseras
Les imperfections tu souligneras
Les bonnes intentions tu loueras
Le blabla tu banniras
De tort tu ne feras
Le bénévolat tu encourageras
A t’améliorer tu aspireras
De rancœur tu n’assouviras
De vols et de dépravations tu t’indigneras
Les bons résultats tu complimenteras
Les mauvais résultats tu excuseras
Mais la cause tu chercheras
Le dialogue tu imposeras
La hiérarchie tu respecteras

   
D’enthousiasme tu te rempliras
Optimiste ou négatif tu trancheras
D’être réaliste tu te devras
Le meilleur tu le mériteras
Dans l’adversité tu lutteras
Lever ou baisser les bras tu choisiras
Faux-semblant ou faux-fuyant tu ne toléreras
D’humour tu te délecteras
De tes erreurs tu apprendras
Objectif tu seras
Du coup de barre de Maurice tu ne te gausseras
La perfection tu ambitionneras
Mais rassure-toi elle n’existe pas
Jean-Luc Cusin
   

 
   

 
MERCI A TOUS LES ANNONCEURS QUI NOUS SOUTIENNENT FIDELEMENT
 
Et particulièrement à ceux déjà présents lors de la première parution:

-ENTREPRISE DE MACONNERIE Claude ANTONIELLO
-GARAGE Robert CARTIER
-RESTAURANT LA CLE DES CHAMPS
-CHARPENTE DEFFAYET/DURET (puis SARL DEFFAYET)
-LES ECURIES DE TURBO
-PEPINIERISTE J-M HUMBERT (puis JARDINS DU SALEVE)
-CHARPENTE JACQUEMOUD (puis SARL LES PETITS BOIS)
-ENTREPRISE RIBAT Henri MASSON
-DEPANNAGES ELETROMENAGER André TERRIER
 
   

 

Les Janeries

NDLR : selon l’auteur «Janeries» est la contraction de «Jane» et «âneries».

 

Vive le printemps !
Quel samedi pour votre chroniqueur qui a eu la -bonne !- idée de prendre le sifflet pour arbitrer notre équipe vedette : la III.
Week-end très instructif lors duquel les joueurs de Saint-Félix, pour ne pas les nommer, se sont avérés experts en «noms d’oiseaux» et autres injures gratinées.
L’arbitre ayant le devoir de faire appliquer les règles et par définition de les respecter lui-même, il m’était impossible de leur répondre.
C’est pourquoi, Messieurs les présidents, je souhaiterais un sifflet qui fait «cui-cui» pour être en harmonie avec ces supporters.
 

Glossaire :
Les superbes gestes techniques conclus par des buts non moins sublimes qu’exécutait JPP ont laissé à la postérité le nom de «Papinade».
Il faut, aujourd’hui, rajouter au glossaire des footeux un nouveau terme qui a pour racine le prénom de l’avant-centre de la III.
En effet, ce dernier en deux matches et à maintes reprises, a manqué l’immanquable sous les quolibets des supporters.
Alors après 239 buts officiels inscrits à son compteur personnel,
La Canne devenu stérile même devant la cage vide est passé à la Mauriçade, déjà 6 en deux matches.
Pourquoi Mauriçade ? Mauricette est un trop joli prénom pour l’associer aux loupés de La Canne, et Cannette nous renvoie trop facilement à la buvette.....
.. alors : Mauriçade.

Poème rural :
Mon coeur s’attache à ton coeur
comme une merde à la roue d’un tracteur !

La Jane

   

 

E.S Coulisses

 

Dimanche 4 Août aura lieu la dixième édition du Tournoi des As. Claude Philippe nous mitonne un programme à la hauteur de l’événement. Les matchs de classement débuteront le matin afin de permettre un match de gala l’après-midi, auquel participera une sélection de l’ UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels). Le groupe de l’équipe fanion sera plus spécialement chargé de l’organisation de cette manifestation.

Les membres de l’équipe 2 seront eux sollicités lors du Tournoi de l’Amitié le jeudi 9 Mai. Les amis du club sont attendus nombreux pour participer au Challenge J-Luc Sublet / Laurent Philippe. Début des rencontres à 10 heures précises.
ires à leurs devoirs (aussi) domestiques pour le confort de tous.


Lors de la cinquième «Grande Médiévale d’Andilly», l’Etoile Sportive tiendra un stand de bière les 15-16 et 22-23 Juin. Le «Foot-loisirs» et le groupe 3 se mobiliseront pour cet événement dont le succès ne se dément pas au fil des ans.

ON VOUS ATTEND NOMBREUX A TOUTES CES MANIFESTATIONS !


Bienvenue à Didier GOJON qui est arrivé chez nous à l’intersaison pour nous faire profiter de son expérience acquise en PHR à Cruseilles.

Il se murmure qu’actuellement au club, la raclette que l’on mange aurait plus d’adeptes que celle que l’on passe dans les vestiaires! Nous rappelons chacun de nos sociétaires à leurs devoirs (aussi) domestiques pour le confort de tous.
   

 

Jean "L'africain"

 

Maurice Thomasson, qui cumule au club les fonctions de joueur, vice-président, responsable des terrains et du matériel, a profité de la trêve hivernale pour passer quelques jours au Sénégal. Rien de bien original, sauf que «Momo» s’est rendu en Afrique pour installer des pompes à eau dans un cadre humanitaire. Il nous raconte le pourquoi et le comment de son voyage.

«En 1983, Jean Debornes, plombier en retraite à Vovray-en-Bornes, part pour le Sénégal avec quelques dirigeants de la Maison Familiale de Cruseilles dans le but d’en créer quelques unes dans le pays.

Sur place, il se rend compte que la corvée de l’eau n’est pas une légende pour les femmes et les enfants qui en sont chargés.


C’est alors qu’il a l’idée de construire des pompes dont l’originalité réside dans leur simplicité. Sans moteur, sans entretien et utilisables par tous, elles sont constituées d’une selle de vélo, d’un guidon et de deux pédales.
Cela permet d’actionner des pistons reliés à des tuyaux qui vont jusqu’au fond du puits où se trouve une crépine. Quand on pédale, l’eau remonte par un troisième tuyau et nous avons donc un circuit fermé.


Ce système rend le travail beaucoup moins pénible et surtout assure de l’eau propre. Ce n’est pas le cas lorsque l’on se sert d’une corde qui traîne par terre et souille le puits chaque fois que l’on y plonge de nouveau le récipient.

 

Yann REBOIS - Anne DEBORNES - Jean DEBORNES - Maurice THOMASSON et Florent DEBORNE avec leurs hôtes.

 

Le « ver de Guinée» se retrouve alors dans l’eau et peut contaminer la population, s’attaquant au foie et entraînant de nombreux décès après paralysie.

Ce système fonctionne depuis plusieurs années et Jean, aidé de quelques volontaires, se rend régulièrement dans plusieurs régions du Sénégal pour y installer des pompes, en priorité dans les écoles et les orphelinats.

Le but, également
pédagogique, est d’apprendre aux gens sur place à fabriquer et à installer ce matériel.

Cette année, j’ai donc participé au périple et découvert le pays en parcourant plus de 3000 kilomètres en quinze jours. Les gens sont paisibles et ont l’air heureux malgré leur niveau de vie très modeste. J’ai remarqué aussi les Sénégalaises, belles et élégantes.


J’ai beaucoup apprécié ce séjour au milieu d’une bonne équipe et je profite de cet article pour remercier Jean «l’Africain». Pour le féliciter aussi de tout ce qu’il consacre aux autres depuis si longtemps, toujours avec gentillesse, dans la discrétion mais avec efficacité.»


Maurice Thomasson

 
   

 

E.S Coulisses

 

 

Pour réunir les joueurs de l’Entente des moins de 15 ans et afin de remercier quelques parents habitués à passer leur dimanche matin au bord d’un stade, Ann, avec l’accord des présidents, avait organisé une sortie raquettes au plateau des Glières.
C’est elle-même qui a pris le volant du car, alors que Noël s’occupait de l’intendance. Tout était donc prévu, même le soleil !
Mais lorsque les choses sérieuses ont commencé, on s’est rapidement rendu compte que certains se seraient révélés de piètres maquisards dans ce fief de la résistance pendant la dernière guerre.
«Eh Ann.... quand on arrive en haut..... ça monte encore beaucoup ?»
-«Dis Jean-Pierre, tu t’en fous, toi, vous les vieux vous avez la santé mais nous.... Ralentis un peu, on va pas à la guerre !»

 
Voilà le genre d’expressions entendues lors de l’ascension. Arrivés au pied de la montagne des Auges, descente kamikaze dans les sapins, fous rires, sacrés gamelles mais pas de bobos. Le «coach» Philippe n’était pas le dernier pour ce «décrassage» avant la reprise.
Cette journée de la Chandeleur a trouvé son épilogue devant une bonne... raclette au stade des Chardons.

Au nom des parents invités à cette journée, je tiens à remercier les présidents des deux clubs, ainsi que Ann et Noël, efficaces organisateurs d’une sortie réussie.

Jean-Pierre DEPREZ

   

 

Les sommets de la descente

 

Le VTT de descente est un sport extrême, débarqué des États-unis au début des années 90. A peine était-il arrivé en France que David, déjà cycliste dans l’âme, l’a enfourché, pour ne plus en descendre!

Il se consacre à fond à ce sport à la fois très exigeant et très sélectif. Il faut en effet un moral aussi solide que le physique pour persister malgré les chutes et les blessures qui ponctuent les débuts du descendeur. Le corps est directement sollicité dans cette discipline. La descente demande en outre d’avoir le sens de la trajectoire, de savoir s’adapter au terrain, et aux conditions climatiques, bref, de passer de la boue à la poussière ou aux rochers sans broncher. Il faut encore acquérir une technique pointue, par un entraînement rigoureux et régulier, et savoir choisir son matériel, car nous parlons d’un sport mécanique à part entière, où la moindre pièce peut avoir une incidence sur les résultats.

   
Enfin, la concentration joue un rôle primordial dans ce sport voisin du ski, où les concurrents se classent au centième, et doivent donc être irréprochables pendant les quelques minutes que dure leur descente.

Des conditions draconniennes que David s’applique pourtant à remplir, «pour le plaisir de sensations inimaginables», et pour un spectacle particulièrement impressionnant.

David est un peu amer, lorsqu’il constate malgré cela, et malgré les millions de cyclistes que compte la France, combien ce sport est peu médiatisé. Qui sait que le Champion du Monde actuel est français, et qui connaît son nom ? 1

Ce manque de reconnaissance a une conséquence directe : la difficulté de trouver des fonds, car la compétition coûte cher : elle nécessite un matériel de pointe, mais aussi des structures pour se déplacer et s’installer sur les lieux de courses. Cette année, David s’est allié à Stéphane Kurtz, dont le fils est également coureur, pour créer sa propre équipe. Ainsi est né le «Team Châtel», sponsorisé, entre autres, par la station de ski, Scott France et Michelin. Il regroupe 5 autres jeunes cyclistes, à qui il assure un camion pour les déplacements, des tentes, et un encadrement pour les entraînements.

Aujourd’hui, David se classe dans le Top 10 des descendeurs français. Que souhaite-t-il encore ? «Me classer dans le Top 5 français, et gagner 1 ou 2 places dans le Top 20 mondial. Mon rêve, ce serait de faire toutes les épreuves de Coupe du Monde, car je n’ai jusque là pu «m’offrir» que les épreuves en Europe ! Mais il faut beaucoup plus d’argent pour changer de continent !». David s’active, car il entend bien réaliser son rêve avant de quitter la compétition, d’ici 2 ou 3 ans.

En attendant, si vous voulez l’encourager, n’hésitez pas à aller le voir début Septembre, aux Gets, où se tiendra la Finale de la Coupe du Monde. Le spectacle est gratuit, et il vaut le détour ! 

 

1 Nicolas Vouilloz (NDLR)

 
David saisit l’occasion pour remercier tous ceux qui le soutiennent dans sa passion
 
   

 

Didier Philippe en 2 mots

 

Membre du club depuis des lustres, Didier n'est pas seulement "le fils de Claude". Agé de 35 ans, marié depuis peu à Pascale qu'il nous a présentée voilà pourtant déjà …pas mal temps, papa de jumeaux, il s'implique en effet beaucoup lui-même, au niveau de la commission des fêtes et en tant que joueur .

Qu'est-ce que le foot t'apporte ? De bons moments.
Quelles contraintes implique-t-il? Jouer les lendemains de bringue. Dur dur!
Qu'est-ce qui te plaît dans le foot ? L'union du sport et du collectif.
Ton joueur préféré ? Zidane. C'est un artiste qui a su rester simple.
Ton club préféré ? Cernex!
L'atout majeur de Cernex ? Sa convivialité.
Un événement marquant ? La naissance des jumeaux.
Ta devise ? La liberté des uns commence où s'arrête celle des autres.
Une journée qui commence bien ? Un rayon de soleil se reflétant sur la rivière.

   
Le comble de l'absurdité ? Chier sur le paillasson du voisin et sonner pour demander du papier.
Un souvenir heureux ? Un certain bal à Jonzier…
Un rêve ? Faire de longs voyages.
Un plaisir de la vie ? Mes enfants.
Un pays ? L'Himalaya en général.
Ton pêché mignon ? Une côte de bœuf.
Fromage ou dessert ? Fromage.
Ce qui t'émeut ? La tristesse des autres.
Un loisir ? La marche en montagne.
Ta plus grande réussite ? Ma famille.
Le mot que tu préfères ? Tolérance.
Ce que tu détestes ? Le fanatisme sportif.
Une qualité personnelle ? Convivial, voire jovial.
Un défaut ? Grande gueule.
Ton idéal féminin ? Pascale.
Une couleur ? Mauve.
Ce qui te fait rire ? Les copains.
Ce qui te fait enrager ? L'intolérance, le racisme.
Le cinéma ? Fantastique.
La musique ? Casthellemis. Nico Gilbert interprétant "La Bohème" a cappella.
Ce qui te gâche une journée ? Ecouter les misères du monde le matin. C'est pour ça que je ne mets pas la radio pour aller au boulot.
Ce qui te fait peur ? L'avenir de notre société.
Un luxe ? Pouvoir travailler quand on en a envie.
Tes enfants joueront-ils au foot ? C'est déjà fait!
   

 

 

 
 
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