Quelques nouvelles têtes
   
Hormis plusieurs 18 et 15 ans, 6 nouveaux joueurs ont rejoint le club cette saison.

FERRARI Damien Gardien de buts, nous vient de Vallières

M’BENGUE Cheikj
Défenseur, vient de l’US Meythet

Attaquants, viennent du FC Saint-Julien

Depuis 3 ans ½, Lorice, 33 ans, est le "goaléador" le plus talentueux de l'équipe fanion. Son monde s'articule autour de sa famille : Isabelle, sa femme, Benjamin, Jérémy et Clara, ses enfants; de son travail de gérant d'une société de pose et d'entretien de piscines; et du foot, pour le plus grand plaisir des supporters de Cernex.

Qu'est-ce qui fait qu'une journée commence bien ? Une journée commence toujours bien!
Ta devise ? Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions.
Une qualité personnelle ? La générosité.
Un défaut ? L'impulsivité.
Un don qui te plairait ? Etre une petite mouche.
Ce qui te fait rire ? "Le Dîner de Cons".
Un souvenir heureux ? Ma première rencontre avec Isabelle.
Un pêché mignon ? La bouffe, en général.
Un rêve ? Une immense propriété, avec jardin : je passe beaucoup de temps à la maison, en famille. Ca ne me gênerait pas de tondre la pelouse.

Ce qui te gâche une journée ? La gastro, parce que c'est ma faiblesse.
Un événement important ? 4! Mon mariage, et la naissance de mes enfants.
Un luxe ? Une Porsche.
Qu'est-ce qui t'a amené au foot ? Mon père m'a inscrit dans un club quand j'avais 8 ans. Mais jusqu'à l'âge de 14-15 ans, je n'avais pas de réel intérêt pour le foot. Ensuite, on joue mieux, on se fait des amis, le goût du défi vient…

Qu'est-ce qui t'intéresse dans le foot ? L'ambition. Le défi. Cette année, grande nouveauté pour moi : je commence le championnat avec pour seule ambition… le maintien. Ca ne me correspond pas. J'ai joué dans plusieurs clubs qui sont tous montés, le niveau le plus haut que j'aie atteint étant la Ligue I avec Bernex. Pour moi, l'objectif d'un match, c'est de remporter 4 points. Quel que soit le nombre de buts que je marque, si l'adversaire en marque un de plus, aucun intérêt. Je veux marquer utile. Pas pour ma gloire personnelle, mais pour l'équipe. Pour l'instant, nous avons une grande qualité de jeu, mais qui ne porte guère ses fruits.

Pourquoi Cernex ? Je suis venu pour Hervé. C'est plus qu'un frère pour moi.
Ton avis sur le club ? C'est un club sympa, familial. Les installations sont de qualité, les gens charmants, ils se donnent beaucoup. Mais il y un "mais" : je crains que tout le monde ne soit pas conscient de notre niveau actuel. Aujourd'hui, nous avons la chance de jouer contre les 14 meilleures équipes de la région, d'avoir 3 arbitres... Nous avons un fort potentiel, sans compter ceux qui, à 18 ans, se découvriront encore une passion. Il faut leur insuffler l'envie de gagner. A nous de voir si l'on veut se donner les moyens d'atteindre le niveau auquel nous pouvons prétendre : changer de mentalité, réfléchir aux possibilités de recrutement, d'investissement…

Si l'on y regarde bien, il n'y a guère eu de sang neuf ces dernières années. Si l'on veut rester un club familial, très bien, alors l'Excellence ou la 1e Série suffisent. Moi, je crois que Cernex peut encore monter. Mais je crains que cela prenne du temps! Néanmoins, c'est toujours un bonheur de venir à Cernex.

Quel poste te convient le mieux sur le terrain ? Depuis peu, je joue en 10 et cela me paraît bien. Ça débloque le jeu à l'avant, et c'est un poste intéressant stratégiquement.
Qu'est-ce que ça change pour toi d'être le beau-frère du coach ?

Je respecte toujours le coach et ses décisions, même quand ce n'est pas mon beau-frère! Mais Hervé et moi, on est en quasi symbiose depuis 15 ans: j'aurais pu être lui. J'ai un tel respect pour lui et pour le message qu'il veut faire passer que je tiens à avoir un comportement exemplaire. Il attend des plus âgés qu'ils encadrent les jeunes, en cela le brassard de capitaine qu'il me confie a une valeur particulière à mes yeux. Aux entraînements, je suis à 100%, et pendant le match à 200%.

- Hervé, le joueur et l’homme
- La tartiflette
- Le noir
- AS Monaco
- La franchise
- Les chiens
- Lionel Ritchie
- Ray Charles
- Mel Gibson
- Julia Roberts
- Le cyclisme
- Romario

 - La télé-réalité, les émissions comme les gens qui en sortent
- Le vert
- Thierry Henry, et les joueurs qui ont «le melon» en général
- Les cardons
- Jack Nicholson
- Nathalie Baye
- Les serpents
- Le water polo
- L’hypocrisie
- La vanité

Comme chacun le sait, notre club fonctionne grâce aux bénévoles, mais ce type d’individu, en voie de disparition dans certaines associations, peut s’user au fil des années et des responsabilités. En effet, lors des dernières réunions de comité de la saison 2002/2003, nous avons tous perçu le besoin de restructuration du club, et plus particulièrement du comité.
Après de nombreuses discussions et la consultation de plusieurs personnes, nous sommes arrivés à cette conclusion :

Il faut s’organiser en commissions et sous-commissions.

Ce n’est absolument pas une révolution, car ces commissions existaient déjà. C’est plutôt un changement dans les habitudes et dans la façon de fonctionner. Nous ne devons plus attendre une réunion de comité pour régler un problème ou lancer un projet, nous ne devons plus en référer systématiquement aux Co-présidents pour résoudre tout ce qui doit être résolu :

Nous devons nous responsabiliser.

C’est pourquoi, en fin de saison passée, lors des votes habituels du bureau, nous avons voté les 4 responsables de commission, soit :

Commission administrative : Gilles CHAFFARD
Commission sportive : Christian JANNETTA
Commission des fêtes : Didier PHILIPPE
Commission de fonctionnement : Maurice THOMASSON

Ainsi, depuis début Août, ces nouveaux présidents ont endossé leurs responsabilités au niveau de leur commission, et la réunisse quand cela leur semble utile.
Quant à nos 2 Co-présidents, ils veillent, entre autres, à la coordination et à la communication inter-commissions, en convoquant, quand l’utilité s’en fait sentir, des réunions informatives de comité.
Bien sûr, cette nouvelle organisation doit encore faire ses preuves. Toutefois, on peut déjà relever certains points positifs.
Tous ensemble, appliquons-nous à transformer
l’essai de cette année, pour qu’à l’avenir
beaucoup de bénévoles fassent peu, et non le contraire.

(Nicolas GILBERT)

Petit proverbe à méditer, de Winston Churchill :
«On peut vivre de ce que l’on reçoit, mais on construit sa vie sur ce que l’on donne».

Fabien Bonhomme, l'un de nos dynamiques sociétaires, avait quitté le Club, le temps d'une gestation, pour travailler au Canada, dans le but de valider sa licence (pas celle du foot !). Installé dans une famille à SALABERRY DE VALLEYFIELD, ville de 30.000 âmes, il a pu s'imprégner de la culture Québécoise, mais pas au point de troquer les crampons contre des patins !
Nous l'avons interrogé au sujet de cette expérience intéressante.

Qu'est ce qui t'as le plus marqué lors de ton long séjour ?
- Les gens ! Vraiment très sympas, ouverts et tolérants.

Surtout avec les Français ?
- Pas spécialement, même si nous sommes appréciés car les Québécois trouvent que l'on parle bien, lentement, clairement. Par contre, le français grande gueule, qui a tout vu, tout fait est tout de suite catalogué "maudit Français" !
Ah, leurs fameuses expressions ! Savoureuses, non ?
- Oui, comme leur accent ! Leurs expressions sont souvent issues du vieux Français.

Par exemple ?
- La voiture est un "char", la copine est automatiquement "la blonde". "Tabarnac" et "ostie" sont des jurons couramment utilisés. "Niaise pas avec la poc" a plusieurs sens. Au foot, cela signifierait "donne ton ballon". Enfin, vu les hivers dans la belle province, ils ont plusieurs expressions en fonction des températures et quand "il fait frette", il fait vraiment très, très froid !

Et dans le domaine de la nourriture, comment est-ce ?
- Américanisée à fond ! Ils mangent vite, très mal et sont donc souvent obèses. Le dîner est pris très tôt (vers 17h) et plus tard, ils prennent une petite collation.

Une spécialité culinaire ?
- Le sirop d'érable bien sûr, tiré de la sève de l'arbre récupérée au printemps, lorsqu'il y a de grosses différences de température entre le jour et la nuit.

A cette période, à la " cabane à sucre ", tous les plats sont à base de ce sirop. Cela donne une cuisine riche ! On fait descendre tout cela avec de la délicieuse bière artisanale, fabriquée dans des micro brasseries.

La transition est toute trouvée, passons de la bière au foot !
- Le soccer là-bas est vraiment différent. La saison d'été dure 4 mois et se joue sur des terrains qui ont souvent souffert l'hiver, au cours duquel on joue en salle 6 contre 6.
L'équipe choisit le niveau auquel elle veut évoluer. En amateur, il n'y a ni promotion, ni relégation ! Enfin, il faut savoir qu'au Canada, le foot est un sport très cher puisque la licence coûte 150 Euros pour la seule saison d'été ! Dans mon club, pour ce prix-là, nous n'avions même pas de douches !
Pas très encourageant tout cela !
- Et pourtant l'ambiance est si fabuleuse qu'on en oublie les problèmes d'infrastructures. J'ai joué dans un club super, le " Blizzard de Soulanges ". Malgré la jeunesse des dirigeants (le président a 27 ans !), c'est un club très bien organisé, composé de deux équipes Seniors masculines et une féminine, et tout le monde joue

Et l'hiver en salle, comment cela se passe ?
- On a le double avantage d'échapper à la calamité des moustiques de l'été et de profiter d'un mini championnat local mixte ! Et comme au basket, ils font des stats, je sais ainsi que j'ai terminé meilleur buteur et meilleur passeur !

La formation aux Chardons paie ! Et question jeu, est-ce différent ?
- C'est un jeu un peu stéréotypé, qui laisse peu de place à la créativité. Mais ils progressent car les entraîneurs font des stages en Europe. Mon coach, qui était super, avait pris des cours avec Raynald Denoueix par exemple.

Parle nous de la vie de l'Association.
- Pour faire vivre le "Blizzard de Soulanges", des soirées sont organisées et des trucs plus originaux, comme cette journée pendant laquelle nous, les joueurs, avons monté un stand de lavage de voitures au profit du club ! L'assimilation des nouveaux venus s'effectue lors d'une mémorable soirée d'intégration où brunes, blondes et rousses du Québec se consomment sans modération (les bières évidemment!).

En conclusion…
- J'ai eu le privilège de vivre une expérience de vie formidable et très enrichissante…
A refaire !
Propos recueillis par G.C

" Car j'aime à respirer l'air pur

de nos montagnes…"

Dans son travail d'animateur, Franck Chappaz a pu voir combien les gens ne connaissent pas leur région et sortent peu pour la découvrir. Passionné de montagne, il a donc décidé de passer le diplôme d'Accompagnateur de moyenne montagne. Son but : faire découvrir la nature, et ainsi amener les gens à la respecter et à la préserver.
Au terme de 2 années de formation, théorique et pratique, axée sur des aptitudes et des connaissances approfondies (marche, orientation, sécurité, faune et flore… en conditions hivernales comme estivales), Franck a acquis cet été le droit d'exercer cette activité à titre indépendant. Il sait qu'il est difficile d'en vivre, mais il compte bien démarcher les offices du tourisme et autres associations susceptibles de faire appel à lui.
"La clientèle peut être très variée. J'accepte les groupes comme les personnes seules. Peu importe leur âge. En fait, c'est à vous de voir : vous me dites vos critères, votre niveau, la durée de la balade que vous voulez faire, et je vous prépare la sortie dont vous avez envie, de A à Z. Mes seules limites : pas d'escalade ni de ski. Mais les raquettes ou le VTT sont possibles… Je peux aussi bien organiser une semaine de marche en montagne pour sportifs qu'un après-midi découverte des insectes ou moulage d'empreintes dans les Bois Chardons avec vos enfants! Pas besoin d'aller très loin pour observer le monde!"
Alors si ça vous dit, sachez qu'avec une bouteille d'eau, un KWay, et de bonnes chaussures, vous êtes parés pour l'aventure!

(ID)

Nul doute que Richard gardera un bon souvenir de son passage dans les Bois Chardons, lors de ce tour de taille au sujet duquel nous pourrons dire : «Nous y étions !»

(GC)

Imhed Moshni, jeune arbitre bénévole toute la journée et vainqueur du Tournoi...

Gros succès du mur d’escalade auprès des jeunes, grâce à Adrien... (Acro Bloc)

Ambiance de fête ce samedi 12 juillet 2003
à Copponex

Une belle journée au Stade le jeudi de l’Ascension...

Mais où et quand s’arrêtera-t-il ???

P.S.: Aux dernières nouvelles, le Comité Olympique Français, ayant eu vent de la forme resplendissante de Momo, serait sur le point de mettre en place un contrôle antidopage inopiné.

(GC)

Momo en compagnie de son idole,
Bernard LACOMBE,
autre illustre footballeur
(Meilleur buteur du championnat de France de D1)

Enfin une bonne excuse …
Après avoir fait à goûter à sa grande sœur, fait à manger à ses parents, installé son ordinateur et fini ses cours de piscine, notre ami Loïc Moisan a enfin trouvé une excuse à la hauteur de sa réputation pour ne pas jouer le dimanche ! En effet, nous lui souhaitons bonne chance pour son voyage de 10 mois chez nos voisins britanniques où il compte travailler un peu et surtout apprendre la langue … des petites anglaises !

Au fait, un joueur célèbre répétait souvent, en Angleterre : 
« Les femmes, c’est comme le ballon, elles aiment les caresses »
Tu sais ce qu’il te reste à faire !

Les Janeries

NDLR : selon l’auteur «Janeries» est la contraction de «Jane» et «âneries».

scoop

Notre Co-président Sébastien échappe à un attentat !

Alors qu’il était confortablement installé dans son fauteuil, lors d’une réunion au Stade, le trône de Sébastien vola en éclats, tel un coup de tonnerre, laissant notre Co-président sur le carreau.

Claude, l’autre Co-président (dit Claude), n’écouta que son courage et se précipita sur un petit remontant que l’assemblée, encore en émoi, apprécia abondamment.

Remis de leur frayeur, la victime ayant plus de peur que de mal, l’enquête fut menée à chaud par Maurice T. (dit la Canne) et Jean-Noël M. (dit Nono), toujours disponibles en cas de problèmes techniques.

Les investigations avancèrent rapidement: pas de traces de sabotage ni de défectuosité du matériel !!!

C’est l’esprit malin et non moins critique de notre ami Nicolas G. ( dit Nicolouilles les grosses cas), secrétaire général, qui concluait par une surcharge pondérale de notre dirigeant éclopé.

Soucieux de ta bonne remise en forme, nous t’attendons, Boss, jeudi soir comme d’habitude pour une petite bouffe, mais révise quand même, dans le Chardons Infos, les articles de ton frère Jean-Luc (dit Gus) sur l’hygiène alimentaire.

 Proverbe:
«Quand les couteaux courent après les poules, ça sent la misère»

La Jane

De plus, pour éviter tout déraillement en « gare » des Chardons, quelques coups de sifflet auront suffi, grâce à la célérité de leurs auteurs, que nous remercions au passage (à niveau), tout comme les partenaires du Tournoi qui assurent sa réussite chaque année, grâce à leur…entrain !

Croix de Savoie 4 - US Passy Mt-Blanc 1
(Arbitre : M. Paris)
Buts : 20’ El Achaari (CSC) 60’ Mosimann
37’ Chow Yuen (pénalty)
49’ Bellic
57’ Chow Yuen

Annecy FC 1 - US Cluses-Scionzier 1
(Arbitre : M. Tomasi)
Buts : 9’ Seydou Diop 40’ Chevallier
US Cluses –Scionzier vainqueur aux tirs aux buts 4 à 3

FINALE POUR LA TROISIEME PLACE

Passy Mt-Blanc 0 - Annecy FC 0
( Arbitre : M. Makine)
Annecy FC vainqueur aux tirs aux buts 4 à 2

FINALE

Croix de Savoie 5 - US Cluses-Scionzier 2
(Arbitre : M. Duclos)
Buts : 5’ Tumbach 31’ Akchouch
13’ Loche 44’ Kéchiche
32’ Petitjean
49’ Meinder
51’ Loche

Nous remercions cette bienveillante lectrice pour ce conseil. Nous tenons à rappeler que l'étourderie de notre chroniqueur, dont les graves conséquences ne sont en rien confirmées de manière tangible, reste totalement indépendante de la marche de notre club, qui est, elle, menée avec l'absolue rigueur que l'on est en droit d'attendre. Nous présentons par ailleurs tous nos voeux de prompts rétablissements à Jean, en espérant qu'il aura finalement trouvé le bassin d'eau fraîche qu'il cherchait.

La rédaction

Le bail de Dominique à Cernex est étroitement lié à toute la famille Médico, puisque Michel, son papa, Josiane, sa maman, et Nathalie, sa sœur étaient ses assidus supporters.

 
Arrivé de Ville-la-Grand, grâce à un copain de Pierre Perret, "Doumé" a évolué à l'Etoile Sportive de 1984 à 1989.e chemin du retour, à souffler dans le ballon, lors d'un contrôle inopiné !

Pour Michel, Cernex évoque d'emblée un club bien structuré, pourvu de sociétaires qui bossaient bien, et de manière désintéressée. L'ESC ressurgit dans sa mémoire à travers des noms : les Philippe, les Cusin, les Vigne (que de matchs aux Chardons avec Georgette et Paul !).

Côté terrain, Michel se souvient des premiers arrêts de son fils sous les couleurs Cernexoises, effectués lors d'un tournoi à Frangy, au sein d'une "belle équipe, très offensive".
Lors d'un match amical contre son ancien club, au cours duquel Dominique s'était illustré, "papa" avait vu arriver le président Augusto, carnet de chèques à la main, pour essayer de récupérer ce bon gardien !

Dominique avec l’équipe de Cernex, accompagnée de Gérard HOLZ (accroupi) à l’anniversaire du Club de Montjoie (créé par Claude PHILIPPE)

Pour des raisons de bouclage du "Chardons Infos", nous n'avons pu recueillir à temps les souvenirs de Dominique, qui vit désormais en Bretagne. Lili, un de ses bons copains, nous rafraîchit la mémoire à son sujet.

ù Pour "Domi" le joueur, il utilise deux adjectifs : esthétique et explosif. Il se souvient bien de ses premiers matchs sous nos couleurs, en tournoi à Frangy (" d'autant que je m'étais pété le genou ce jour-là ! "). Mais le plus grand moment reste ce voyage à Turin pour le quart de finale de Coupe d'Europe Juventus-PSG, en compagnie de Fanfan, Laurent (Délieutraz) et Lili. Sur l'autoroute du retour, les passagers arrières avaient demandé à ceux de l'avant de fermer les fenêtres à cause de la pluie qui entrait dans l'habitacle. En fait, la météo était clémente ce jour-là, mais Dominique se soulageait comme il pouvait par la fenêtre avant de la R11 !

Cet épisode confirme en tous cas, que notre goal, comme tous les bons gardiens de buts, était d'une grande souplesse !                        

(GC)

Christophe a 33 ans, il habite à Sallenôves, et est employé administratif. Il partage sa vie avec Isabelle. Depuis un an, il est responsable technique des jeunes et entraîneur des18 ans. 2 mots : un défi pour cet homme pourtant réservé!

As-tu d'autres activités que le foot ? L'écriture.
Un plaisir de la vie ? Un moment avec mon amie.
Une qualité personnelle ? La gentillesse.
Un défaut ? L'excès.
Un rêve ? Ne pas vieillir.

Ton mot préféré ? "érotisme".
Celui que tu détestes ? "jugement".
Théâtre ou ciné ? Théâtre.
Une terre qui t'attire ? La Scandinavie.
Ta devise ? "Le maître est l'esclave de son esclave car il a besoin de l'esclave pour être le maître."
Un luxe ? Pouvoir ne pas en avoir.
Ta plus grande réussite ? La compréhension de moi-même.
Un souvenir heureux ? La qualification en 16e de finale de Gambardella avec Noisy-le-Grand.
Ton joueur préféré ? Heinze.

Pourquoi Cernex ? Je cherchais un club après une coupure de 2 ans. En me baladant, je suis passé devant un stade au milieu de la verdure. J'ai aimé le lieu, l'équipe qui jouait, le public avait l'air heureux… J'ai demandé à un dirigeant (Claude) si l'on avait besoin de quelqu'un, il cherchait un coach. Il m'a paru très humain. J'ai dit oui…

Pourquoi les 18 ans ? Je n'ai pas choisi, mais je me débrouille bien avec cet âge-là. J'aime l'adolescence, ses sentiments exacerbés, ses comportements imprévisibles. Et ils sont déjà suffisamment grands pour sentir ce que j'attends d'eux, ce que je fais pour eux.
Que leur demandes-tu ? Je ne donne pas sans recevoir. Il doit y avoir un échange. A eux, par leur jeu, de me donner envie de rester au bord du terrain!

Responsable technique, c'est quoi ? Je dois gérer le staff technique. Je dois aussi être là pour voir le côté technique, tactique, et parfois psychologique avec les dirigeants d'équipes.
Comment vois-tu l'avenir de Cernex ? Il se joue au niveau des débutants, avec Séba, car ils sont les équipes seniors de demain. Il faut bien former, dès le départ. Pour ma part, je le vois plutôt rose. On a un bon potentiel. Il y a à Cernex des gens qui font avancer le Club dans la bonne direction.

Faut-il que Cernex continue de monter ? Pour moi, oui. Je ne veux pas former des jeunes pour les voir partir. Tout ne se joue pas avec l'argent. A Cernex, on a beaucoup d'autres choses à leur offrir, qui ont souvent disparu dans les clubs plus aisés.

(ID)