Chardons infos N° 54 historique printemps 2004

  

 

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Edito

 

Nous aimons dans ces pages nous appesantir sur les petits événements qui rythment la vie de notre club, et en font tout le charme. Pour cette édition, nous avons choisi un moment crucial de cette vie collective : la fameuse troisième mi-temps, qui permet bien souvent aux joueurs les moins éclatants sur le terrain de faire valoir d'autres qualités, tout aussi importantes pour l'ambiance du groupe. Comprise avant tout comme un moment propice à la convivialité, cette mi-temps-là ne se termine pas au coup de sifflet, mais à l'abandon des adversaires, au terme parfois de valeureux et interminables échanges. Elle défie intempéries et nuit noire! Le contexte se prêtait ainsi à rendre hommage à ceux sans qui une bonne bouffe ne serait pas ce qu'elle est : nos deux super-cuisiniers, Michel et Didier.



  

Plus tristement, dans cette édition, nous dirons aussi avec vous au revoir à Jean, que comme nous, vous connaissez tous, et qui a partagé, voire orchestré, pas mal de nos troisièmes mi-temps.

  
(I.D.)

 

 

Souffler (dans le ballon) n'est pas jouer !

 

La 3ème mi-temps n'a jamais aussi bien porté son nom que lorsqu'elle débute… sur le terrain!

Cela est arrivé au club, lors des dernières accessions, et ceux qui ont eu la chance d'être présents en conservent de sacrés souvenirs.

Mais généralement, les festivités débutent plus tard et peuvent prendre la forme de Maurice poussant la chansonnette, d'Edgar jouant un air de trompette ou encore de quelqu'un d'autre un peu "pompette". Il serait hypocrite de ne pas se demander de quel degré d'alcool dépend la grande convivialité de ces bons moments. Eluder serait plus commode que d'élucider…
Mais les conséquences peuvent être trop fâcheuses et afin que personne ne détecte, dans le thème évoqué, un début de commencement de complaisance en faveur de l'enivrement, nous rappelons ces quelques infos (très) utiles :

- Un demi de bière = un verre de vin = un whisky = 0,2 g/l
- Chaque verre de plus fait monter le taux de 0,2g/l à 0,25 g/l
- Un sujet en bonne santé élimine 0,1 à 0,15 g/l par heure
- Le risque d'accident mortel est multiplié par 2 à 0,5 g/l
par 10 à 0,8 g/l
par 35 à 1,2g/l

- L'alcool restreint le champ visuel, augmente la sensibilité à l'éblouissement,
diminue les réflexes et altère l'appréciation des distances et des largeurs.

 

Pourtant, les clubs sportifs n'ont pas vocation à s'affilier à la croix bleue et le meilleur moyen de limiter les risques de dérapage reste "le conducteur désigné", qui fait le choix de rester sobre, pour pouvoir ramener ses potes. Une sorte de défenseur qui "couvre le hors-jeu", mais à qui on dirait, pour une fois, "bien joué" !

 

 
Portrait - Didier Renaud  

  

Didier a 44 ans. Il habite à Malbuisson. Divorcé, père de 3 enfants : Bastien, Jonathan et Morgane, il est salaisonnier, et cuisinier de métier. Voilà pour l'état civil. Au club, il forme avec Michel Faivre le duo gagnant de toutes nos manifestations, puisque tous deux s'occupent de nous régaler. Au club depuis une vingtaine d'années, père de joueur et ancien joueur lui-même, Didier est en outre dirigeant de l’équipe 15 ans… Et apparemment, il dit qu'il lui reste du temps pour voir ses copains en-dehors du foot !

Une journée qui commence bien, c'est ? Un copieux petit déjeuner.
As-tu d'autres activités que le foot ? L'été : bronzage, pétanque et apéro au bord du lac.
Quels autres sports t'intéressent ? Je suis le tournoi des 6 Nations, le basket…

  

Ce qui te fait rire ? Franck Dubosc, l'humour noir. Et aussi : quand Fanfan nous compare aux 2 petits vieux du Muppet's Show, Michel et moi.
Ce qui te fait enrager ? Tous ceux qui passent devant chez moi à toute allure.
Vous vous entendez bien entre cuistots! Oui, ça se passe bien. On nous appelle parfois "le binôme".
Une qualité personnelle ? La franchise.
Un défaut ? Je ne suis pas toujours à l'heure...
Un souvenir heureux ? La naissance de mes enfants.
Un pêché mignon ? Les desserts, sous toutes leurs formes.
Un rêve ? Avoir une maison à moi.
Ce qui te fait peur ? Je trouve que je vieillis trop vite.
Un événement marquant ? J'ai perdu 3 de mes amis à
3 âges différents de la vie, de maladie ou d'accident : l'un à 12 ans, un autre à 24 ans et le troisième à 38 ans. Ces 3 deuils m'ont beaucoup marqué.
Une chose que tu sais bien faire ? Ranger.
Un luxe ? Prendre le temps de ne rien faire.
Un plaisir de la vie ? Se retrouver entre amis autour d'une bonne table.
Ce qui t'émeut ? Quand j'essaie de faire plaisir à quelqu'un ou de l'aider, et que je réussis.
Est-il important pour toi que tes enfants jouent au foot ? En fait, j'aurais bien vu mon aîné jouer au foot, mais pas du tout le cadet. Au final, je me suis bien trompé : Jonathan aime le foot et se débrouille plutôt bien, tandis que Bastien et Morgane pratiquent des sports complètement différents. Mais s'ils s'éclatent ainsi, ça me va! L'important, c'est qu'ils aient une activité.

 

 Qu'est-ce qui t'a amené à Cernex ? Je travaillais à Annemasse, comme cuisinier, et j'ai rencontré Claude (Philippe) dans le cadre de mon travail. C'est lui qui m'a invité à venir voir Cernex. Je me souviens qu'il y avait un gymkhana en-dessous de chez Maurice cette année-là. Je suis venu, j'y ai rencontré des gens qui m'ont plu, je suis resté pour l'ambiance.
Quel est selon toi l'atout majeur de l'E.S. Cernex ? Indéniablement, l'équipe dirigeante : les 2 Présidents et tous les bénévoles qui se donnent pour le Club. Les jeunes ou leurs parents ne se rendent pas toujours bien compte du travail que cela représente. On prend la responsabilité des enfants, ce n'est pas rien. Et eux, ils savent qu'ils peuvent nous les confier en toute quiétude, ce n'est pas évident partout! Pour ma part, savoir qu'il y a toute une équipe qui se dévoue, ça joue beaucoup : quand des gens comme ceux-là viennent me demander de mettre la main à la pâte, je n'imagine même pas de refuser! J'aime bien aussi le message que Louis (Vigne) a réussi à transmettre aux enfants, au niveau du foot. Il les motive, sait leur donner sa passion. C'est un excellent éducateur, doublé d'un mordu de foot.
Qu'est-ce que le foot t'apporte ? De bons moments. J'aime bien venir faire un tour aussi le vendredi soir, quand les seniors s'entraînent… et puis leur faire à manger de temps en temps, je crois que ça leur plaît bien aussi!
Quelles obligations cela représente-t-il pour toi ? Ce sont surtout des responsabilités par rapport aux enfants qui me sont confiés. Cela implique aussi de les encadrer hors du terrain: leur apprendre le respect d'autrui, à se tenir correctement. Pour ce qui est de la commission des fêtes, tout se passe bien entre nous. Ca roule!
Quelle est ta vision de l'avenir ? Pour le Club : si la première continue de monter, tant mieux. Pour moi : Si ça continue comme maintenant, ça ira bien!

 

Moravcik
Saint-Etienne
La tête de veau
La franchise
Le vert
Mylène Farmer
Balavoine
Jean Reno
Miou-Miou
Les bergers allemands
Manger, faire à manger
Jouer à la pétanque

  

Les gens qui râlent pour
un oui ou un non
L'OM
Le gratin de courge
Le baseball
Les serpents
Leonardo di Caprio
Star Academy
Le jaune
(juste pour contester Séba)

(I.D.)

 

 

 Le Tour du centenaire

Copponex récompensé...

 

Pendant deux années consécutives, en 2002 et 2003, le Tour de France traverse le village de Copponex... à la grande satisfaction de tout le monde.

Le Maire et son conseil municipal inscrivent la commune au concours des "Villages décorés sur la route du Tour", organisé par DOUBLET et ANTARGAZ. Deux années de suite, toutes les Associations locales se mobilisent pour préparer l’évènement afin d’attirer l’attention du jury présidé par Bernard Hinault.

Le 12 juillet 2003, où toutes les télévisions du monde retransmettent en intégralité les images de cette étape Lyon-Morzine, Copponex se fait remarquer par la qualité et la beauté des décorations dans un cadre exceptionnel.

En automne, on apprend que Copponex est sur le podium, à la 3éme place. Les autorités locales sont donc conviées à la remise officielle des prix à Paris.

  

Le Maire de Copponex,
Jean-Luc Thomasson, accompagné de Laurence Chabrier et Claude Germain
aux côtés de Bernard Hinault.

Le Maire a reçu des mains de Bernard Hinault
le 3ème prix du concours, un chèque de 8000 euros.

Bravo à tous ceux qui ont contribué à cette réussite.

(N.M.)

 

 
Hommage à Jeannot  

 

Mon cher Jean, il y a 31 ans, ta famille s’installe à Andilly. Tu prends au Club ta première licence, tout comme ton frère et ton papa qui s’engage en tant qu’éducateur.

Ton amour du football et ton caractère de gagnant, ajoutés à ton application, font de toi un joueur de qualité au sein de l’équipe. Caractère très affirmé, tu aimes la perfection et le beau jeu. Tu acquières rapidement une maturité sur le terrain et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’à 17 ans, tu sois le premier du groupe a être appelé en équipe fanion.

Malheureusement, un grave accident coupe ton élan!

Plus tard, éloigné partiellement des terrains, tu t’engages dans la vie du Club, qui fut pour toi une seconde famille. Jeannot, tu es toujours là pour donner le coup de main, te rendre utile (entretien, peinture, manifestations). Tu prends de l’assurance, et n’écoutant que ton dévouement, tu assumes, seul, durant plusieurs années, la responsabilité de la buvette, avec beaucoup d’assiduité, d’ordre et de rigueur.

Au sein du Club, ton caractère, toujours aussi affirmé et volontaire, laisse pourtant beaucoup de place à la convivialité. C’est certain, tu aimais la compagnie, et au sein du groupe, tes traits d’esprit, ton humour, ton air malicieux, tes petites colères, ton espièglerie, tes farces, toujours ponctués d’un rire spontané et explosif, étaient très appréciés.

Oui Jeannot, tu nous quittes, mais nous garderons de toi le souvenir d’un sociétaire fidèle, recherchant toujours le contact et l’amitié.Tu nous as aimés, et nous t’aimerons toujours!

Tu laisses au Club un grand vide, mais tu laisses un vide encore plus grand dans ta famille, une déchirure qui ne se referme jamais.
A ta maman, à ton papa, à ton frère et Patricia, à tes neveux, Elisa et Thomas, à ta nombreuse famille, l’Etoile Sportive de Cernex assure son soutien dans cette terrible épreuve, qui leur demande, et leur demandera beaucoup de courage.

Marie-Jeanne, Henri : Philippe m’a demandé d’évoquer la grande amitié qui liait Jean et Laurent, nos deux fils. Leur amitié nous a amenés, dans le passé, à partager quelques sorties en montagne. Aujourd’hui, nous subissons le même drame et je veux terminer sur une note d’espoir, persuadé que les deux grands amis d’hier se sont déjà retrouvés!

(Claude PHILIPPE)

 

 

Au printemps 2000, nous avions eu cette entrevue avec Jeannot.
Petit retour sur celui qui a passé 29 saisons au Club.

 

Jeannot... en 2 mots

Un loisir ? Le ski.
Ta qualité ? La franchise.
Ton défaut ? L’impulsivité.
La buvette ? Un plaisir, ma façon de participer au Club.
Quelle est la tâche la plus fastidieuse à ce poste ? Nettoyer avant de partir.
Et la plus agréable ? Servir.
Combien de "permanences" en moyenne par semaine ? 2.
Ta couleur préférée ? Bleu.
Le mot que tu préfères ? Dormir.
Un mot que tu détestes ? Travailler.
La première qualité d’un bon joueur ? L’esprit d’équipe.
Ton joueur préféré ? Pelé.
Ton grand plaisir dans la vie ? Un bon dîner entre amis.
Ton actrice préférée ? Farrah Fawcett.
Ton chanteur préféré ? Renaud.
Ton rêve ? Etre financièrement libre.
Qu’est-ce qui te plaît dans le foot ? L’esprit d’équipe. On forme un tout (quand on y arrive).
L’atout majeur du Club ? Il regroupe les talents de plein de gens différents.
 

 
 

 
Je m’souviens : Jean-Luc Thomasson

  

"Gaspi" est un sociétaire type, "estampillé" Etoile Sportive de par sa fidélité et son engagement au Club, malgré ses nombreuses occupations. Pourtant, Jean-Luc n'a pas débuté le foot à Cernex, mais à Taninges, où il a habité quelques temps. De retour à Copponex, il est "enrôlé" par Léon Déprez (qui faisait déjà la chasse au Gaspi!) en compagnie de Christian Sallaz et de Serge Olivier.
27 ans après, il a toujours sa licence à l'ESC… et des souvenirs en pagaille.

 

Il a joué son premier match à Echenevex, dans l'Ain, où il aimait se déplacer en moto, avec "Briquet". Jean Bouchet avait également un deux roues, et les retours n'étaient pas souvent directs.

D'autres fois, "La Jane" prenait la 4L du travail, et "Gaspi" se rappelle avoir été obligé de prendre le volant de la fourgonnette pour rentrer de Genève, quelques temps avant de passer le permis! Les soirées chez Dusonchet et la préparation du gymkhana avec "Jojo" et "Papin" sont autant de bons moments.

Tout comme ce voyage à Champmillon, en Charente, dans le cadre d'un jumelage avec Cernex. Pour la sortie des vétérans, "Gaspi" avait même organisé à Nîmes, un match contre les cheminots… et contre le mistral! Afin de mieux préparer le séjour, il avait poussé le souci du détail jusqu'à partir en éclaireur, auparavant, avec "Ninoche"!

 

Côté terrain, quelques faits marquants ressortent. Un regret pour débuter: ce match des interpoules au Fayet, avec "Gus" comme coach, où l'un de nos défenseurs avait commis une négligence coupable, entraînant un but adverse. Rageant pour le rageur "Gaspi"! Un ancien arbitre bénévole du club peut en témoigner, lui qui, parti à Lanfonnet avec notre homme, s'était vu refuser l'accès de la voiture au retour, pour avoir sifflé un pénalty contre Jean-Luc, suite à une faute commise à 35 mètres de nos cages!

C'est à peu près à cette distance qu'une frappe terrible a permis à "Gaspi" de marquer un joli but contre Péron, sur une passe de Maurice ("Eh oui, Maurice faisait des passes, à l'époque!")

Enfin, ce joueur de tempérament n'a été expulsé qu'une fois, pour un banal accrochage avec Max de Valleiry. Les deux joueurs avaient filé directement à la buvette. "Gaspi" s'en souvient très bien, c'était le jour de ses 20 ans!

(GC)

 

 
Je m’souviens : Thierry Giraud

  

"Titi" est actuellement l'exemplaire et sympathique capitaine de l'équipe II.
Il s'occupe également des "15 ans", en tant qu'adjoint de "Lili".
Nous lui avons demandé de remonter le temps pour évoquer ses souvenirs de foot… et des 3ème mi-temps qui vont avec!

Originaire de Montluçon, dans l'Allier, Thierry Giraud est arrivé en Haute-Savoie pour l'école et est resté pour le travail. Viry a été son premier club dans le département, pendant deux saisons, avant qu'il ne suive son fidèle copain Jean-Marie (Bellossat) à Boëge, club dont un des principaux avantages réside dans sa proximité géographique avec le " Petit Savoyard "! (Pratique lorsque "Titi" veut jouer au "gros minet"!)

 

De la Vallée verte, il se souvient d'une bonne équipe de copains, et de fameuses 3èmes mi-temps chez "la Patou", au siège du Club. Il se rappelle surtout d'un tournoi à La Roche avec Jean-Marie, où ils n'avaient vu que du bleu, après une nuit blanche!
 

Ayant fait la connaissance d'Hervé grâce à l'incontournable JM, il est finalement venu à l'Etoile Sportive, où il termine maintenant son premier quinquennat. Son meilleur souvenir reste :
l'accession en promotion d'excellence de l'équipe fanion, dont les bons résultats… et la bonne ambiance lui doivent beaucoup. Le point d'orgue de la saison fut, pour "Titi", le capital match nul ramené de Divonne. Il a à l'esprit ce match au sommet, cette ambiance fabuleuse mise par les supporters venus en car soutenir les leurs, et la folie dans les vestiaires et lors du retour. Et quand on insiste pour connaître un souvenir plus personnel, Thierry évoque modestement un tacle décisif, en pleine surface de réparation, réussi ce jour-là. Mais bien sûr, ces gestes, qui valent souvent un but en moins pour les adversaires, sortent plus rapidement de la mémoire collective qu'une reprise de volée en pleine lucarne!

Pour "Titi", le problème ne se pose pas, puisque sous les couleurs cernexoises, le seul but qu'il ait marqué l'a été contre son camp, à Saint-Jeoire!

Il faut dire qu'en Première, quand il voulait monter, "Vévé" ne voulait pas, et maintenant que "Girus" est d'accord, en Réserve, il ne v(p)eut plus!

(GC)

 

 
 

 
LA VIE DE NOS ASSOCIATIONS
LES AFRICAINS DES BORNES
   

Nous avons déjà évoqué dans nos colonnes l'activité de Jean Debornes et de son équipe en faveur de villages du Sénégal.

 

Malgré le grave accident de Jean, dont il se remet peu à peu, "les Africains des Bornes" sont toujours aussi actifs dans la réalisation et l'installation de pompes à pédales.

 

Ils sensibilisent et forment également les habitants sur place, l'un des buts étant qu'à terme, la population locale soit à même de fabriquer, d'installer et d'utiliser ces fameuses pompes manuelles. Cela permettrait en outre de créer dans ces villages une micro-économie profitable à plusieurs niveaux.

 

De plus, l'association a pour projet d'intervenir au Mali et en Tanzanie, en collaboration avec un autre groupe Haut-Savoyard et avec l'UNICEF, en faveur de deux projets "un puits, une école".


Vous pouvez aussi participer à la vie de l'association en apportant vos diverses compétences ou votre soutien financier.

Africains des Bornes
Vovray-en-Bornes
74350 Cruseilles
Tel : 04.50.44.14.91
www.africainsdesbornes.org

(Maurice Thomasson)

 

   
ES Coulisses

 

Un ticket de métro à 45 euros…
Lors du voyage "Foot loisirs" au Stade de France, Coco Deprez a eu peur de louper le coup d'envoi du match de rugby France-Irlande et n'a pas voulu attendre ses copains pour prendre le métro. Mal lui en a pris! Un contrôleur l'a rattrapé, et son ticket de métro lui a coûté 45 euros d'amende, le droit d'en acheter un à 1 euro, et une demi-heure de retard au stade!!! Ah! Si seulement il courait plus vite…

Un hôtel qui change de place…
Lors du voyage à Paris Jacques Cusin, maître organisateur, a eu l'excellente idée d'emmener sa troupe dans un hôtel très sympathique qu'il connaissait bien… Arrivé devant la porte, il sonna aux différents interphones sans réponse. Sûr de lui, il ne comprenait pas ce silence. Après quelques secondes d'interrogation, il s’avéra tout simplement que l'hôtel était de l'autre côté de la rue. Mais où avait-il la tête, ou plutôt, qu'avait-il bu lors de sa dernière visite ?

Jean-Luc, Sébastien même combat…
Pour fêter comme il se doit la fin de l'année, tous les bénévoles du club se sont retrouvés au stade pour une soirée très bien organisée par nos co-présidents. Alors que Gaby, Maurice et la Jane étaient en pleine représentation théâtrale (moment mémorable), un bruit sourd perturba leur prestation. Séba, ne voulant pas être le seul de la famille CUSIN à casser des chaises, avait saboté (du moins le croit-on!!) la chaise de son frère Jean-Luc, qui se retrouva par terre. Bien évidemment, Sébastien avait tout prévu en filmant la scène, DVD que vous pouvez visionner sur demande.

Nouveaux nés dans l'équipe… Chardons Infos…
Toutes nos félicitations à Isabelle et Christian pour leur petite merveille Félicie, à Bruno et à sa femme pour leur charmant petit Nicolas et je me permets des félicitations particulières à Raphaëlle, ma compagne pour avoir mis au monde un magnifique petit Lohan… Nous souhaitons beaucoup de bonheur à ces futurs sociétaires ou footballeurs!!!

(Gilles Chaffard)

 

   
Destins Croisés

 

Dans ce numéro, où il est beaucoup question de 3ème mi-temps, nous évoquons ceux qui ne peuvent actuellement participer qu'à celle-ci : les blessés du Club. Et encore, en période de convalescence, il convient d'être prudent avec les béquilles!

Ces derniers mois, l'opération en vogue pour nos sociétaires concerne le genou. Jérôme Fontaine a lancé la mode, qui a été "reprise" par Nicolas Dauvergne, Bastien Vachey, Cyrille Rinaldo et Christian Déprez. Et depuis, c'est la folie des (ligaments) croisés!
Cela a donc commencé par un chassé-croisé dans les hôpitaux. A Passy ou à Hauteville, en maison de rééducation, où ils se sont croisés ("Fonfon" est sorti le mercredi juste pour laisser son lit à Christian le jeudi…), il ne s'agit pas de rester les bras croisés. Le travail est intensif, à peine ont-ils le temps de faire quelques mots croisés. Cela n'a rien d'une sinécure (avant la cure de ciné!). On aurait préféré pour eux les voir croiser au large, plutôt que de croiser le fer avec des kinés, dont on se demande parfois s'ils ne sont pas croisés avec des bourreaux pour infliger de tels supplices.
Heureusement, nos sociétaires arrivent à la croisée des chemins et entrevoient le bout du tunnel.
Nous souhaitons au "Club des 5" de se rétablir très vite pour de nouveau profiter des joies du terrain.

 

 

Poussins 2003-2004

Debout: D. Bonnet (coach), Julien Bonnet, Arnaud Périllat, Wesley Coutenot, Xavier Berthoud, Ph. Josserand (coach)
Accroupis: Léo-Paul Saxod, Benjamin Giraud, Alexis Wahl, Clément Deffayet, Fabien Josserand

 

   
«3ème mi-temps selon Jean-Luc»

 

Si l'homonymie peut entraîner des quiproquos, la teneur de l'article ci-dessous ne laisse guère de doutes sur l'identité de "ce" Jean-Luc Cusin. Son club reste Villy-le-Pelloux, même s'il a aussi encadré les jeunes de l'Entente. "Le Gagneur" est doté d'un humour et d'une conversation qui lui permettent de se faire apprécier en toutes circonstances… y compris lors des troisièmes mi-temps.
Il nous régale d'une chronique de spécialiste !

 

C'est pour moi un véritable plaisir de rédiger quelques mots dans le seul "canard footeux" local entre Usses et Salève. On peut le comparer (toutes proportions gardées) à l'EQUIPE : on ne saura jamais si c'est le meilleur, puisque c'est le seul, mais on sait qu'il est bon, parce qu'il se lit avec beaucoup de plaisir. Bravo à la rédaction!

N'ayant malheureusement pas, comme mon nom et mon prénom sembleraient l'indiquer, réalisé une grande carrière footballistique, qui plus est au sein de l'Etoile Sportive, j'ai décidé de vous écrire un modeste "topo" sur un domaine que j'ai maîtrisé beaucoup mieux que la frappe, le tacle ou la roulette: la 3ème mi-temps.

L'origine de la 3ème mi-temps nous vient de nos amis rugbymen (amis parce que plus costauds).


Longtemps définis comme des footballeurs intelligents, les baraqués du ballon ovale ont toujours eu l'avantage du gabarit et du coffre pour rendre hommage à Rabelais, Bacchus ou Pavarotti… Mais aujourd'hui, le rugby étant devenu un sport professionnel, il perd un peu de sa superbe… le très haut niveau sportif pro ne fait pas souvent la part belle aux études et aux kilos inutiles…

Mais rendons à Brennus ce qui appartient à Brennus, les rugbymen ont inventé les après-matchs où le bien boire et le bien manger font que la victoire est encore plus belle, et que la défaite n'est pas si terrible que ça.

Aujourd'hui la 3ème mi-temps s'est étendue à la plupart des sports d'équipe, avec différentes façons de festoyer en fonction du niveau sportif et de la robustesse des équipiers… A noter que le terme "3ème mi-temps" n'a pas connu d'adaptation en fonction des découpages du temps de jeu de certains sports. Par exemple, les hockeyeurs et les basketteurs ne font pas le "4ème tiers-temps".

  

Mais revenons à nos chardons. Même si l'Etoile Sportive brille à un niveau de plus en plus haut, la structure amateur et locale de Cernex fait qu'il reste un lieu où la 3ème mi-temps a encore sa place, et pour longtemps…

Dans nos campagnes, la 3ème mi-temps "au foot" est un moyen très agréable de finir le week-end entre copains : elle permet d'oublier les déconvenues du match. En général, qui n'a pas brillé pendant le match (faute au banc) a toute les chances d'être un titulaire indiscutable et valeureux de la buvette jusqu'aux chansons paillardes…

 

J'ai même connu un club où l'on faisait la 3ème mi-temps avant la première, ce qui donnait la possibilité à tout le monde de s'illustrer sur le terrain, faute de remplaçants…

 

Par respect pour mes anciens coéquipiers, je ne citerai pas le nom de ce club, mais sachez que son emblème est le même que celui d'une grande banque de dépôt…

 
La 3ème mi-temps est aussi un excellent baromètre pour l'état civil d'un joueur : quand il est toujours présent à la 3ème mi-temps : c'est un célibataire; quand il vient moins souvent, ou alors flanqué d'une ravissante créature qui apprécie modérément les nombreuses distractions mises à sa disposition : c'est qu'il fréquente; quand il ne vient plus : c'est qu'il s'est marié; quand il revient : c'est que le couple a atteint toute sa plénitude, ou alors on revient à la case départ…
Enfin, nous ne dirons pas assez les bienfaits des 3ème mi-temps sur l'équilibre sportif d'un bon club de campagne. C'est là que s'échafaudent les meilleures stratégies, les meilleures compositions d'équipe, surtout si les entraîneurs prennent part aux festivités (en général, ils en sont). Dans ces moments-là, on pardonne tout. J'ai même connu un club où une présence à l'après-match excusait 10 non-présences aux entraînements…

Pas besoin de mise au vert dans des contrées lointaines, une bonne mise au rouge à la buvette, et l'équipe est soudée pour le prochain match…

Pour conclure, en ces temps de prévention où le permis de conduire doit absolument avoir un goal-avérage positif, la 3ème mi-temps ne doit pas disparaître. Mais que celui qui a trop célébré Bacchus rentre avec ceux qui ont plutôt célébré Rabelais ou Pavarotti...

(Jean-Luc Cusin)

 

   

Les Janeries

NDLR : selon l’auteur «Janeries» est la contraction de «Jane» et «âneries».

  

Bien difficile, les Janeries, tellement est forte la présence de Jeannot lorsque je prends le stylo pour une page bien légère, que j'ai beaucoup hésité à rédiger. Mais en souvenir à celui qui ne manquait pas, loin s'en faut, d'humour, voici les dernières blagues des anciens du Club, de sortie à Paris pour le match de rugby France-Irlande.

Tout d'abord, départ très "chargé" de Nico et Didier après une nuit presque blanche, que le TGV a gentiment bercés jusqu'à Paris.

Du TGV au métro il n'y a qu'un pas, que Coco franchit sans billet (comme certains autochtones) pour se faire prendre par la patrouille. Coco en conclura que les sports de banlieue coûtent bien cher.

En bon président, Sébastien, après la brillante victoire du XV de France, a défié trois preux rugbymen. Notre mêlée fermée de Coco et la Gouache, plus Sébastien, s'est fait écrabouiller.

 

Sébastien ne décolèrera pas du week-end contre ses coéquipiers bien mous qui ont fait porter la honte à notre Club dans la capitale!

Enfin retour bien calme pour la plupart, à l'exception de la Gouache encadré par Papin et Coco (décidément bien en vue) qui,tout occupés à vider le bar du TGV, ont failli se retrouver à Genève.
C'est là d'ailleurs que la Gouache, toujours aussi moqueur, voyant une dame remonter le compartiment en poussant un sac à roulettes qui s'accrochait bien évidemment partout, s'est exclamé :

On n'a jamais vu un âne pousser une charrette! (Proverbe)

La Jane

 

   
Foot Loisirs à Paris
   

L'engagement de la section "Foot Loisirs" en faveur du club ne se dément pas au fil des ans. Ayant appris le thème du "Chardons Infos" que vous compulsez, ils décidèrent comme un seul homme de fournir du grain à moudre au soussigné.

Pour illustrer au mieux le thème de la 3ème mi-temps, rien de plus judicieux que de commencer par 2 de rugby. Le match d'ouverture du Tournoi des Six Nations, au Stade de France, contre les Irlandais, pas timorés dans le domaine, apparut comme un test. Les leaders de la section ont donc (superbement) organisé ce voyage pour une trentaine de sociétaires, pas tous célibataires, en ce 14 février, jour de la St-Valentin. Nombreux ont donc délaissé le traditionnel bouquet de fleurs pour le "Chardons Infos". Une sacrée preuve de fidélité… au club!

Discrètement infiltré dans la mêlée, je pus suivre les pérégrinations de ce groupe de joyeux drilles. En gare de Lyon, la cavalcade du troupeau n'eut pas l'air d'affoler des autochtones blasés. Seuls deux nous prêtèrent attention : Max et Aurélien, parisiens d'adoption, reconvertis en guides de luxe.

 

Après le restaurant, le cap fut mis sur St-Denis. Sur place, ceux qui découvraient le Stade de France purent apprécier ce magistral monument… et cette ambiance magistrale. La foule bigarrée autour de l'enceinte, où se mêlaient supporters Irlandais et Français, exhalait une atmosphère bon enfant. L'impression fut confirmée pendant les trois hymnes (dont celui de l'Europe) durant lesquels aucun sifflet ne monta des tribunes. Indéniablement, les "footeux" (dont nous sommes) peuvent en prendre de la graine!

 
Pour ce qui est des contacts, nous avons été impressionnés par les "tampons" que peuvent s'infliger ces apôtres du fair-play. A ce jeu-là, les tricolores n'ont pas démérité : ils ont ramené une victoire que nous n'avions plus qu'à aller fêter.

 Ces rencontres de l'après-midi présentent un avantage indéniable : la 3ème mi-temps commence plus tôt!

 

Momo, La Jane, Jean-Luc et Jacques fraternisent avec les Irlandais

Elle a débuté au cœur de Paris, où nous logions, dans une superbe maison de maître, reconvertie en auberge de jeunesse. Le gîte idoine pour un groupe comme le nôtre, la clémence des tarifs pouvant en partie s'expliquer par le pourcentage de lits non défaits en fin de séjour…

Il faut avouer que la capitale ne manque pas d'attraits, à commencer par une artère composée de bars et de pubs, malicieusement rebaptisée "la rue de la soif"! La troupe s'est alors recomposée en petits noyaux, par affinités, se croisant et se recroisant tout au long d'une soirée où la convivialité a servi de fil rouge. "L'effet" rugby semble avoir joué en plein lors de cette 3ème mi-temps!

 
Le programme individuel du dimanche matin aura permis de déceler les facultés de récupération de chacun, avant un retour plus calme, dans nos paisibles montagnes.
 

   
Michel Faivre en 2 mots
   

Michel est un précieux atout pour le Club : cuisinier, il ne rechigne pas à mettre ses talents au service de l’E.S. Cernex, pour le plus grand plaisir (des papilles) de tous! Par ailleurs dirigeant des 13 ans, il suit l’équipe de son fils Julien. Avec son épouse Chrystele, ce tout jeune homme va souffler cette année ses 50 bougies.

Un plat que tu aimes particulièrement ? Un bon plateau de fruits de mer.


Un plaisir de la vie ? Inviter des amis à manger.
Une qualité personnelle ? Je suis très famille.
Un défaut ? L’intransigeance.
Ta couleur préférée ? Bleu.
Une chose que tu sais bien faire ? La cuisine.
Fromage ou dessert ? Fromage.
Ton joueur préféré ? Platini.
Un chanteur, une musique ? Tina Turner.
Un luxe ? La moto.
Ton club préféré ? Sochaux.

 

Un pays qui t’attire ? Le Canada.
Ce qui te fait peur ? Le vide.
Un souvenir heureux ? La naissance de Julien.
Une qualité que tu apprécies ? La franchise, l’honnêteté.
Un défaut qui t’insupporte ? L’abus de pouvoir. Les gens qui trichent.
Ta plus grande réussite ? Avoir su persévérer dans mon métier.
Un plat que tu détestes ? Les tomates farcies. Et pire : les MacDo.
Ton idéal féminin ? Pas prédéterminé. Le physique ne fait pas tout!
Ce qui t’énerve ? Le non respect de certaines personnes.
Que t’apporte le foot ? C’est une détente, et aussi une certaine tension.
Quelles contraintes représente-t-il ? Aucune. Je suivais l’équipe de Julien, de toute façon. En m’engageant, je suis plus proche de l’entraîneur, je perçois mieux ce qu’il attend des joueurs. Leurs progrès sont évidents. Le contact avec les jeunes se passe bien.
Le plus grand atout du Club ? L’encadrement, l’accueil, l’ambiance.
Comment vois-tu l’avenir ? Pour moi, ça va, et pour le Club aussi. J’espère continuer à suivre les jeunes, et que l’esprit du club ne change pas. Que la Première continue de jouer aussi bien. Je les trouve plus sereins qu’avant, bien dans leur tête. Ils méritent de monter encore! Pour ce qui est de l’avenir du monde en général, je suis moins optimiste…

(I.D.)

 

   
 
 

   
Les Grandes Médiévales 2004 auront lieu les

29-30 mai et 5-6 juin 2004

Au coeur de la forêt des Moulins d’Andilly
 

   


 

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