A 23 ans, Julien exerce le métier peu commun de sellier bâchiste¹ . Originaire de Marlioz, il est habituellement joueur en équipe II et entraîneur des Benjamins A.

Ton principal trait de caractère ? Je suis plutôt calme.
Qu’est-ce qui fait qu’une journée commence bien ? Elle commence en général bien, puisque je fais le boulot qui me plaît.
Une chose que tu sais bien faire ? Coudre.
Une qualité personnelle? La ponctualité.
Un défaut? Je suis susceptible.
Une maxime, une ligne de conduite? «C’est en forgeant qu’on devient forgeron.»
Ce qui te fait peur ? Le handicap, la maladie.
Ce qui te fait rire ? Une comédie bien lourde. Titi Giraud.
Ce qui t’énerve ? Les gens qui sont en retard.
Un luxe ? La santé, du fait de mes nombreux problèmes et accidents passés!
Un événement important ? La naissance de mes sœurs jumelles.
Un plaisir de la vie ? M’occuper des jeunes au foot.
Ce qui t’émeut? Eux. Leur joie après la victoire.
Ta plus grande réussite ? Pouvoir exercer le métier que je voulais faire.

Ton idéal féminin ? Charlize Theron.
Si tu devais changer quelque chose en toi ? Mon pied gauche… ou ma jambe droite ???
Ce que tu détestes le plus ? Être dans un endroit enfumé.
Le bonheur parfait ? Une semaine entre copains.
Un rêve? Partir dans les îles.
Qu’est-ce que le foot t’apporte ? De bons moments. J’y retrouve mes copains. Au niveau de l’encadrement, j’aime bien m’occuper des enfants.
Quelles obligations du foot te pèsent-elles ? En tant qu’éducateur, devoir parfois répéter plusieurs fois mes explications lorsque les enfants n’écoutent pas vraiment.
Ton premier souvenir de foot ? C’était en Poussins. Avec Aurélien Humbert, nous avions été surclassés pour un match en Pupilles. Nous avions commencé le match sur le banc. A la mi-temps, l’équipe perdait 3/0. Nous sommes entrés, Aurélien et moi, et on a finalement gagné 5/3! On avait mis 2 buts chacun !

Une grande émotion ? L’an passé, avec les Benjamins : on n’a pas perdu un seul match de l’année. C’est rarissime! Ce qui m’a touché, ce n’est pas seulement le résultat, c’est plutôt le fait qu’il reflétait l’équipe : motivée, soudée…
Quel est selon toi l’atout majeur de Cernex ? La jeunesse. Chaque année les membres sont plus concernés, ont plus envie de s’investir.
Ton boulot de coach ? J’ai commencé avec les Débutants. Je suis plus ou moins des jeunes, c’est bien si ça ne dure pas trop longtemps, car ils doivent aussi avoir affaire à d’autres entraîneurs tout au long de leur formation. Maintenant, c’est vrai que j’aimerais bien avoir un groupe d’ados… Mais je suis content de mon groupe, ils sont attentifs et travaillent bien, car ils sont motivés.
Comment vois-tu les changements survenus cette année dans le Club ? Pour moi, c’est positif. S’il y a une certaine continuité, le staff du Comité a quand même été rajeuni, et du coup, ce sont tous les joueurs qui sont plus concernés, et qui commencent à vouloir s’investir plus. Au niveau sportif, l’arrivée de Didier a ressoudé les liens entre les joueurs des différentes équipes, cela contribue à une bonne ambiance.
Et l’avenir ? Professionnellement, bien, parce que je fais un métier qui me plaît, que j’ai choisi, dans un environnement qui me convient, avec des collègues sympas. Au foot, positif aussi, car nous avons des effectifs de jeunes de plus en plus riches. L’encadrement que nous leur proposons est lui aussi très bon, et ce, dès le foot à 7. L’arrivée de Michel Poirier a été un plus indéniable. C’est un précieux conseiller qui nous soutient de près dans notre travail. ID

¹ Il réalise des intérieurs de voiture, de bateaux, etc.

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