PortraitLoïcMaillet
Loïc
vient d'obtenir son bac technique (électroménager), et il travaille
actuellement chez Revillard à Cruseilles. De Copponex, c'est un pur produit
des Chardons. Si nous avons choisi de le présenter ici, c'est qu'à l'heure
de la labellisation de l'école de foot de Cernex, Loïc, tout juste 20 ans,
illustre parfaitement cette vague de jeunes joueurs que nous avons la chance
d'avoir, et qui, après avoir beaucoup reçu de leurs aînés, ont choisi de
transmettre à leur tour aux plus jeunes, puisqu'il coache les Benjamins.
As-tu
un surnom ?
Nicolas. Un jour, un copain m'a confondu de loin avec Crapaud, et depuis ça
m'est resté! (Crapaud : Nicolas Dauvergne… que personne n'appelle d'ailleurs
Nicolas!!! NDLR)
As-tu
d'autres loisirs que le foot ?
Non. Si j'avais le temps, j'aimerais assez la chasse.
Une
chose que tu sais bien faire ?
Cuisiner. Pas beaucoup de recettes, mais c'est bon!
Une qualité personnelle ?
La gentillesse.
Un
défaut ?
Je suis parfois trop sévère, et peut-être un peu égoïste.
Une maxime, une ligne de conduite ?
Respecter les idées et les actes d'autrui, même si on ne les approuve pas
toujours. Savoir ne pas juger.
Ce
qui te fait peur ?
Les serpents.
Ce
qui te fait enrager ?
Qu'on soit malhonnête.
Ce
qui t'émeut ?
Voir quelqu'un pleurer et comprendre sa peine.
Un
luxe ?
Une belle
maison avec une belle famille dedans.
Un
souvenir heureux ?
La victoire l'an passé contre Chambéry. On galérait tellement! Mais on a su
y croire et se sortir les tripes, pour finalement rentrer victorieux.
Un
plaisir de la vie ?
Un repas entre copains.
Un
rêve ?
Être joueur professionnel.
Ta
plus grande réussite ?
Avoir obtenu mon bac avec mention, alors qu'à quelques mois des examens je
n'y croyais plus et je voulais tout arrêter.
Ton
idéal féminin ?
Adriana
Karembeu.
Si tu
devais changer quelque chose en toi ?
Savoir être plus attentif aux autres.
Quelqu'un que tu admires ?
Zidane.
Les
fautes que tu pardonnes facilement ?
La maladresse.
Un
film culte?
Les Bronzés font du ski.
Ce
que t'a donné ton éducation ?
Mes parents ont
su être justes avec moi. Pas trop sévères, mais pas non plus
démissionnaires. De nos jours, les enfants font trop souvent leurs 4
volontés, et les parents laissent faire. Pour moi, ce n'est pas de
l'éducation.
Qu'est-ce qui te fait avancer, ce qui te motive ?
La joie de
vivre, atteindre les moments agréables.
Ce
que tu as de plus cher ?
Mon père et ma sœur.
Comment définirais-tu ton style ?
Je prends soin de mon image, c'est la première chose que les gens voient, et
moi, je n'ai pas envie d'être M. Tout le Monde, j'aime me démarquer des
autres. Il y a mille façons de le faire, piercing, tatouage, à part les
symboles vraiment contestables (croix gammée, etc.), rien ne me paraît
choquant. Tout est dans le dosage.
Ton
premier souvenir de foot ?
Mauvais! Un tournoi en Poussins à Saint-Sauveur, avec Cruseilles. J'ai raté
un penalty, et nous avons perdu. J'y repense chaque fois que je en dois
tirer un!
Qu'est-ce que le foot t'apporte ?
J'y retrouve mes amis, c'est un sport collectif, et il me procure des
émotions fortes.
Quelles obligations du foot te pèsent-elles ?
Respecter l'arbitre si je suis témoin d'une injustice.
Préfères-tu jouer, ou encadrer les enfants ?
C'est très différent, mais je tire plus de satisfaction encore à entraîner
qu'à jouer : on ne fait plus seulement pour soi, on apporte à d'autres.
Comment vois-tu la labellisation de Cernex en "école de foot" ?
C'est la reconnaissance d'un travail. Si j'ai une bonne résolution à
prendre, c'est un travail sur la patience. Avec les enfants, on n'a pas la
notion de compétition comme en Seniors, l'ambiance est plus détendue. Il
reste que ce n'est pas une garderie. J'aime leur apprendre des choses,
susciter leur intérêt, à tous, et non pas que certains empêchent tous les
autres de progresser.
Un
message pour tes coéquipiers ?
Ne jamais baisser les bras, persévérer pour remercier Didier de ce qu'il
nous apporte et nous a apporté.
Et
pour les Benjamins ?
Qu'ils gardent l'envie qu'ils ont, dans le foot comme ailleurs. Qu'ils
continuent de progresser, en sachant que les critiques, même si elles sont
dures à encaisser, nous permettent d'avancer.
L'avenir ?
Je suis d'un
naturel pessimiste, parce que je préfère parer à toute éventualité plutôt
que de me retrouver dépourvu face à une situation inattendue. Du coup,
partir du négatif me permet d'apprécier le positif à sa juste valeur. Mais
j'espère me marier, avoir une vie simple et sans trop de problèmes… Au
niveau du foot, continuer à Cernex, peut-être en niveau supérieur, car je
suis persuadé qu'on en a les moyens. (ID) |