Laurent Faulcon
A 47 ans, Laurent est arrivé à Cernex cet
automne. Entraîneur des 13 ans, il est dans le
civil mécanicien de précision. Marié à Martine,
père de 3 garçons, Mickaël, 27 ans, Jérôme, 17
ans, et David, 14 ans, Laurent habite à Jonzier,
où il entraînait auparavant. Depuis le début de
l'année, on le voit avec un bras en écharpe,
suite à un malencontreux accident de ski qui,
pour l'handicaper, ne l'empêche pas de s'occuper
de ses jeunes!
Ton principal trait de caractère ?
Courageux, et persévérant. J'aime aller au bout des choses.
Une chose que tu sais bien faire ?
Bricoler, et jardiner.
Ce qui te fait peur ?
En ce moment : le chômage. Et vieillir, perdre mon
autonomie.
Ce qui te fait rire ?
Florence Foresti.
Ce qui t'énerve ?
La politique en général.
Un pays qui t'attire ?
L'Irlande. J'y irai un jour
en long séjour.
Un luxe ?
Un chalet à la montagne et un
pied-à-terre à la mer.
Un événement marquant ?
Le mariage de mon premier fils.
Ta plus grande réussite ?
La maison. C'est une réussite conjointe!
Un défaut personnel ?
J'en ai pas, comme tous les hommes!!!
Un plat ?
Le filet mignon aux
morilles.
Un joueur ?
Gourcuff. Un club ? Saint-Etienne pour l'ambiance,
Bordeaux pour le foot.
Tes enfants jouent-ils au foot ?
Oui. Je ne les y ai pas poussés, ce sont eux qui m'ont remis
le nez dedans! Pour les accompagner, j'ai passé mes diplômes
d'initiateur I et II.
Pourquoi avoir choisi le foot ?
Il est facile d'accès, et
développe l'esprit d'équipe. Je pratique d'autres sports
(course à pied, VTT, ski…) J'entraîne les jeunes, mais le
foot m'est pour ma part totalement interdit depuis des
années, pour des raisons de santé.
Qu'est-ce que le foot t'apporte ?
Le contact, surtout avec les jeunes.
Quelles obligations te pèsent ?
C'est un choix, mais j'y
consacre quasiment tous mes samedis.
Ton premier souvenir de foot ?
Mon 1er match en pupilles,
à Senon-sur-Vienne. Perdu… 11/0!
Pourquoi les 13 ans ?
Pour suivre un de mes gars
(ma femme accompagne l'autre).
D'après toi, quelles méthodes sont
payantes avec cette catégorie ?
C'est une période
charnière. Le jeu devient plus difficile: onze équipiers qui
jouent sur un terrain entier. Ils s'identifient beaucoup au
foot qu'ils voient à la TV, et pourtant, il s'agit encore
d'un jeu d'animation, comme en Benjamins. Ils doivent
apprendre à construire le jeu. A cet âge, il faut leur faire
prendre du plaisir à jouer, sinon, ils arrêtent facilement.
Au moment de la puberté, ça peut faire beaucoup! Même s'ils
grandissent, ils doivent comprendre qu'il faut un dirigeant,
qu'ils doivent l'écouter, et respecter leur entraîneur.
L'atout majeur de Cernex ?
C'est un petit club sympa, avec
le sens de l'accueil, un bon contact avec les parents, et
pas mal de parents autour du stade quand les enfants jouent.
Pour moi qui vient de l'extérieur, la transition n'était pas
forcément facile au début, mais ça aide! Et puis, le club
est structuré. En cas de problème, on peut compter sur
l'aide du président, du bureau… Mais l'atout majeur, selon
moi, c'est la labellisation. Elle apporte beaucoup de
connaissances à l'encadrement des enfants. Après la
formation, les gens perçoivent les enfants différemment. Il
faudrait aller vers une labellisation généralisée des clubs.
Quand on confie son enfant à une structure, on doit pouvoir
le faire en toute sérénité.
Un message pour ton équipe ?
Dans mon équipe, il y a des tempéraments, elle est pleine de
peps, c'est intéressant. Continuez à travailler comme vous
le faites. A voir les progrès réalisés, on va dans le bon
sens! Et surtout : prenez du plaisir à jouer!
ID |
© Étoile Sportive Cernex 2009