Mais le lendemain au stade, quelle ne fut pas notre surprise de savoir toute la cantonade déjà informée de notre escapade; nous avons bien sûr pris tout cela à la rigolade.

Cette aventure nous rappela une soirée passée assez inaperçue, datant de l'été 2008 où une autre "maman" perdit la notion du temps sur une terrasse plein sud de Cernex, le temps d'un apéritif (inhabituel) au coucher du soleil. Apéritif bien mérité (comme le dit si bien Séba dans le flash info en question) après une semaine de travail. Mais cette pause exceptionnelle ne fut pas de tout repos, car entrecoupée à maintes reprises par la sonnerie du téléphone portable. Le mari (S.C.) s'inquiétant de l'absence rarissime de sa femme à l'heure du dîner : "Où es-tu ?", "Avec qui ?", "Que fais-tu ?", "Quand rentres-tu ?", enfin bref, toutes ces questions qui vous gâchent un bon moment… Tant et si bien que n'y tenant plus, la convive prit le chemin de la maison en s'exclamant : " Alors là, la coupe est rase! Pour une fois que c'est moi qui suis en retard… "

Faut-il tirer une morale à ces petits extras (pour une fois féminins… car quand c'est votre tour, messieurs, on n'en fait pas tout un foin) ? Eh bien, mesdames, il semblerait que lorsque nos maris sont peu à peu accoutumés à nos absences, le branle-bas de combat ne se déclenche que le lendemain matin, et non au bout de trente minutes. On vous laisse tester…