Je me 
																		régalais 
																		par 
																		avance 
																		de cet
																		entretien 
																		avec «Olive» 
																		pour les
																		besoins 
																		de notre 
																		rubrique. 
																		En
																		effet, 
																		l'ayant 
																		côtoyé 
																		comme
																		partenaire 
																		dès ses 
																		débuts 
																		au
																		club, 
																		j'imaginais 
																		que 
																		notre 
																		homme
																		nous 
																		régalerait 
																		avec le 
																		récit de
																		
																		ses 
																		frasques 
																		passées. 
																		Hélas, 
																		la
																		mémoire 
																		lui fait 
																		(soi-disant)
																		défaut, 
																		à mon 
																		grand 
																		dam! 
																		J'aurais
																		dû m'en 
																		douter : 
																		lorsqu'on 
																		porte
																		un nom 
																		qui 
																		sonne 
																		comme un 
																		sigle, 
																		on ne 
																		fait pas 
																		long…
																		
																		  
																		
																		En 
																		insistant 
																		un peu, 
																		nous 
																		apprenons 
																		qu'il 
																		est 
																		arrivé 
																		au club 
																		en 1979, 
																		après 
																		avoir
																		débuté 
																		le foot 
																		à 
																		Frontenex, 
																		près 
																		d'Albertville. 
																		Il se 
																		souvient 
																		également 
																		de son 
																		premier
																		entraîneur, 
																		Henri 
																		Pomel, 
																		qui 
																		couvait 
																		cette 
																		génération 
																		talentueuse 
																		composée
																		notamment 
																		des 
																		frères 
																		Beauquis, 
																		de Polo, 
																		de 
																		Fœtus, 
																		etc…
																		
																		 
																		
																		Précisons 
																		à nos 
																		lecteurs 
																		que le 
																		personnage 
																		admet 
																		bien 
																		volontiers 
																		qu'à 
																		cette 
																		période,
																		il avait 
																		un 
																		caractère 
																		bien 
																		trempé 
																		et 
																		parfois 
																		même 
																		rebelle, 
																		ce qui 
																		par 
																		comparaison
																		faisait 
																		souvent 
																		passer 
																		ses 
																		coéquipiers 
																		pour des 
																		lapereaux 
																		de 
																		l'année.
																		
																		  
																		
																		Olivier 
																		a donc 
																		débuté 
																		en 
																		«Minimes» 
																		où il a 
																		joué 
																		devant, 
																		derrière 
																		et même 
																		goal!
																		
																		 
																		
																		Polyvalent 
																		donc, 
																		mais 
																		toujours 
																		très 
																		attiré 
																		par le 
																		but 
																		(NDLR: 
																		devant 
																		lequel 
																		il 
																		n'était 
																		pas
																		maladroit), 
																		le poste 
																		qu'il a 
																		le plus 
																		occupé 
																		aura été 
																		toutefois 
																		en 
																		défense 
																		centrale,
																		formant 
																		avec 
																		Claude 
																		Antoniello 
																		une 
																		doublette 
																		efficace. 
																		Il se 
																		souvient 
																		que 
																		l'actuel
																		président 
																		du FC 
																		Cruseilles 
																		s'en 
																		voyait 
																		de 
																		toutes 
																		les 
																		couleurs 
																		pour le 
																		retenir 
																		de 
																		monter
																		
																		systématiquement 
																		sur les 
																		corners!
																		
																		 
																		
																		Il se 
																		remémore 
																		également 
																		les 
																		bavardages 
																		pendant 
																		les 
																		rencontres 
																		entre 
																		Jérôme
																		Choisnet 
																		et 
																		Christian 
																		Déprez, 
																		qui se 
																		racontaient 
																		sans 
																		doute 
																		des 
																		histoires 
																		de 
																		latéraux.
																		
																		  
																		
																		Le fait 
																		marquant 
																		de cette 
																		époque 
																		reste 
																		pour lui 
																		(NDLR: 
																		et pour 
																		bon 
																		nombre 
																		de ses
																		coéquipiers!) 
																		ce 
																		mauvais 
																		réflexe 
																		qu'il 
																		avait eu 
																		en 
																		faisant 
																		un 
																		croche-patte 
																		à un 
																		arbitre 
																		- il
																		est vrai 
																		peu 
																		inspiré 
																		ce 
																		jour-là! 
																		Ce geste 
																		lui 
																		avait 
																		valu six 
																		mois de 
																		suspension 
																		et avait
																		largement 
																		alimenté 
																		«radio 
																		buvette» 
																		au Stade 
																		des 
																		Chardons 
																		pendant 
																		de 
																		nombreuses
																		semaines. 
																		
																		
																		  
																		
																		Aujourd'hui 
																		encore, 
																		cet 
																		épisode 
																		est 
																		présent 
																		dans la 
																		mémoire 
																		de 
																		nombreux
																		sociétaires, 
																		et pour 
																		les 
																		autres, 
																		si 
																		jamais, 
																		Claude 
																		Philippe 
																		le 
																		raconte
																		magnifiquement…
																		
																		  
																		
																		Toujours 
																		en «Minimes», 
																		Olivier 
																		était 
																		également 
																		présent 
																		le jour 
																		d'un
																		autre 
																		fait 
																		divers, 
																		encore 
																		bien 
																		vivace 
																		dans les 
																		esprits, 
																		mais 
																		sans 
																		rien
																		avoir à 
																		se 
																		reprocher 
																		cette 
																		fois-ci 
																		: les 
																		pneus 
																		crevés 
																		de la 
																		Ritmo de
																		Séba à 
																		la fin 
																		d'un 
																		match à 
																		La Balme 
																		où il 
																		avait 
																		accompagné
																		l'équipe! 
																		Ce geste, 
																		né de la 
																		frustration 
																		d'un 
																		résultat, 
																		rappelle 
																		à
																		Olivier 
																		combien 
																		les 
																		confrontations 
																		contre 
																		cette 
																		équipe 
																		sur leur
																		terrain 
																		stabilisé 
																		étaient 
																		engagées, 
																		et 
																		combien 
																		l'avant-centre 
																		local,
																		dont il 
																		avait la 
																		charge, 
																		était 
																		teigneux.
																		
																		
																		
																		Plus 
																		tard, en 
																		« Cadets 
																		», il a 
																		fait 
																		partie 
																		de ces 
																		joueurs 
																		qui ont 
																		bénéficié 
																		d'un 
																		double 
																		surclassement 
																		pour 
																		pouvoir 
																		évoluer 
																		en « 
																		Séniors 
																		», au 
																		prix 
																		d'une 
																		indispensable 
																		visite 
																		médicale 
																		à 
																		Annecy.
																		 
																		
																		Avec le 
																		recul, 
																		il 
																		regrette 
																		de 
																		n'avoir 
																		pas pu 
																		profiter 
																		davantage 
																		des 
																		catégories 
																		de 
																		jeunes. 
																		Adulte, 
																		il a 
																		rapidement 
																		émigré 
																		vers des 
																		clubs 
																		dont les 
																		matches 
																		comptent 
																		systématiquement 
																		trois 
																		mi-temps, 
																		et son 
																		départ 
																		en 1987 
																		coïncide 
																		avec sa 
																		période 
																		d'armée 
																		où même 
																		sans 
																		ballon, 
																		il était 
																		tireur, 
																		dans les 
																		chars, à 
																		Valdahon.
																		 
																		
																		A 
																		Allonzier, 
																		il a 
																		côtoyé, 
																		sur le 
																		terrain 
																		situé 
																		alors à 
																		Cuvat, 
																		Roland 
																		Dépollier, 
																		Guy 
																		Vaillant 
																		par, 
																		exemple 
																		, puis à 
																		Villy-le-Pelloux 
																		les 
																		Gressani, 
																		les 
																		Excoffier, 
																		Joël 
																		Klein ou 
																		encore 
																		Nabil, 
																		pour ne 
																		citer 
																		que 
																		ceux-là. 
																		Cela 
																		correspond 
																		à une 
																		période 
																		de foot 
																		plaisir 
																		et de 
																		franches 
																		rigolades.
																		 
																		
																		Dorénavant, 
																		il a 
																		délaissé 
																		la tenue 
																		de 
																		footballeur 
																		pour 
																		endosser 
																		l'habit 
																		de 
																		dirigeant 
																		des « 
																		U17 », 
																		une 
																		génération 
																		dorée 
																		qui lui 
																		rappelle 
																		sans 
																		doute 
																		quelques 
																		beaux 
																		souvenirs…
																		 
																		
																		
																		Au sein 
																		de cette 
																		équipe 
																		évolue 
																		un 
																		attaquant 
																		qui a 
																		hérité 
																		des 
																		qualités 
																		de 
																		footballeur 
																		de son 
																		père, un 
																		certain 
																		pied 
																		gauche 
																		en plus 
																		et une 
																		certaine 
																		indiscipline 
																		en 
																		moins!