La chronique à la Morille
Un
stade à
l’image
du club
?
Quel
joueur
de
l’Etoile
Sportive
de
Cernex
n’a pas
entendu,
ne
serait-ce
qu’une
fois,
sourire
aux
lèvres,
l’équipe
adverse
s’exclamer,
à propos
du Stade
des
Chardons
: «Quel
billard!»
?
De fait,
bien peu
de clubs
peuvent
se
targuer
d’évoluer
sur un
terrain
tel que
le
nôtre;
une
aubaine
pour
tous les
licenciés,
qui est
essentiellement
due aux
moyens
mis en
œuvre
par le
club
pour
répondre
au
plaisir
de tous.
Cette
responsabilité
incombe
à la
commission
de
fonctionnement,
dirigée
par
Didier
Philipe,
dont
l’une
des
nombreuses
tâches
est
l’entretien
du
stade.
Le
responsable
des
terrains
et des
espaces
verts,
Jean-Luc
Cusin,
nous
explique
brièvement
les
méthodes
appliquées
pour
entretenir
au mieux
la
«Réalisé
il y a
20 ans,
le
terrain
de l’E.S.
Cernex
nécessite
un
certain
nombre
de soins
réguliers
en cours
d’année,
à savoir
:
*
Environ
25
tontes,
* Des
séances
d’aération,
de
décompactage
et de
scarification,
* Des
adjonctions
d’engrais,
* Des
traitements
sélectifs
et
phytosanitaires
pour
remédier
aux
maladies
fongiques,
* Un
arrosage
plus ou
moins
régulier,
* Et
bien
sûr, le
traçage
chaque
semaine
de la
surface
de jeu
(merci à
nos 5
traceurs
volontaires).
D’autres
soins
plus
spécifiques
peuvent
être
nécessaires
ponctuellement
compte-tenu
de la
nature
argileuse
du
terrain
:
*
Carottage
et
sablage,
*
Sursemis
ou
plaquage
localisé
pour
remédier
à la
dégradation
de
certaines
parties
de la
pelouse
(notamment
devant
les
cages).
En
effet,
le
piétinement
répété
sur ce
genre de
surface
humide
fait
remonter
la boue
argileuse,
rendant
ainsi le
sol
moins
perméable,
et par
conséquent
la
pelouse
plus
grasse
et plus
fragile.
La
densité
de cette
dernière
et son
bon
enracinement
minimisent
cependant
ce
phénomène,
d’où
l’importance
des
soins
apportés
au
terrain.»
En
résumé,
la
nature
argileuse
du sol
contribue
à
l’excellente
qualité
de la
pelouse
du stade
des
Chardons,
mais
elle est
également
son pire
ennemi,
car elle
favorise
sa
dégradation
lors
d’usages
répétés.
Les
soins
prodigués
sont
donc
primordiaux
pour
garantir
un
terrain
de bonne
facture.
Grâce à
cet
entretien
(certainement
très
onéreux,
et
assumé
par la
Communauté
de
Communes),
cette
année
encore,
notre
pelouse
n’a rien
à envier
à celle
de nos
voisins,
bien que
les
seniors
aient en
bonne
partie
effectué
leur
préparation
sur le
terrain
d’honneur,
ce qui
constitue
une
première
depuis
bon
nombre
d’années!
Il est
donc
très
important
que
chaque
joueur
se rende
compte
du
privilège
qui lui
est
offert :
pratiquer
sa
passion
dans un
cadre
presque
idyllique!
À cet
égard,
nous
nous
devons
tous de
faire le
maximum
pour
contribuer
à sa
pérennité.
La
réussite
de cette
entreprise
passe
avant
tout par
le mot
«respect»,
et en
second
lieu par
le mot
«implication».
En
effet,
il est
essentiel
de
prendre
conscience
que nous
évoluons
dans un
milieu
privilégié
où tout
objet
incongru
(mégot
de
cigarette,
cannette
en alu,
bouteille
vide, ou
autre
déchet)
est une
injure à
la
qualité
du site.
Certes,
les
abords
directs
du stade
ne sont
pas
(encore
?)
équipés
de
poubelles,
mais on
peut en
trouver
à la
buvette,
et cela
semble,
tout de
même,
raisonnablement
suffisant.
C‘est
pourquoi
nous
sollicitons
chacun
(joueurs
compris,
bien
entendu,
mais
aussi
supporters)
qu’il
fasse
preuve
de
civisme
et
respecte
l’environnement
dans
lequel
il
évolue,
tout en
pensant
aux
bénévoles
(bien
trop
souvent
les
mêmes)
qui
depuis
de
nombreuse
années
s’évertuent
à garder
l’ensemble
de nos
infrastructures
propres
et bien
entretenues.
Enfin,
l’implication
est
également
de mise
si nous
souhaitons
préserver
la
beauté
de notre
cadre :
si
chacun
fait
l’effort
de
ramasser
un
déchet
lorsqu’il
en voit
un, une
belle
devise,
image du
club,
pourra
se
réaliser
: «Tout
le monde
s’aide,
personne
se
crève!»
Pour
conclure,
cet
article
concernant
principalement
la
qualité
de notre
terrain
d’honneur,
je me
permets
de
lancer
un appel
à tous
les
joueurs
: après
chaque
match à
domicile,
surtout
en
période
hivernale,
il
serait
bien
venu que
l’entraîneur
ou le
capitaine
de
l’équipe
appelle
ses
équipiers
pour
«remettre
les
mottes»,
une
habitude
qui
s’est un
peu
perdue
depuis
quelques
années
mais qui
était de
mise
naguère
sur
notre
champ!
Certes,
après
certaines
rencontres
intenses,
on n’y
pense
pas
toujours,
la joie
ou
l’amertume
prenant
bien
souvent
le pas
sur tout
le
reste.
Pourtant,
trois
petites
minutes
d’effort
toutes
les deux
semaines
nous
permettrons
d’évoluer
sur un
excellent
terrain
jusqu'à
la fin
de la
saison,
et
d’essayer
d’y
développer
un jeu
du même
niveau.
Romain
Gilbert |