Des filles (presque) en or

Au risque de passer pour une militante féministe au sein du club, parlons peu, parlons bien, parlons (une fois de plus) des filles et du foot! Eh oui, cet été, vous n'avez pas pu y échapper, la sixième édition de la coupe du monde féminine de football s’est déroulée en Allemagne.

Et pour la première fois, cet événement a été médiatisé à hauteur (ou presque, on tient le bon bout!) de l'estime que mérite le football féminin.

J'ai donc pu suivre nos petites françaises, menées par Bruno Bini, lors des matches diffusés à la télé, et apprécier la qualité de jeu que nous ont offerte ces filles. Conclusion, je ne vous le cache pas : ça joue plus que les hommes! Un jeu très fluide, des fautes rarissimes, et pas de chipotage quand le sifflet retentit.

Allez dire ça à Cristiano Ronaldo et compagnie, qui auraient mieux fait de passer leur brevet de maître-nageur tellement ces messieurs excellent en matière de plongeons... Sans parler bien sûr des performances d'acteurs de nos chers voisins italiens. J'ai également relevé le soin apporté à l'emblème français : si ces messieurs arborent fièrement le coq bleu de la FFF, ces demoiselles ont le privilège de porter un coq rose remasterisé, qui ne manque pas d'apporter une petite touche de douceur dans ce monde de brutes qu'est celui du foot masculin.

Quoi qu'il en soit, cette Coupe du monde nous montre que l'intérêt pour le football féminin prend enfin de l'ampleur / déclenche enfin de l’engouement. Même si nos petites françaises n'ont décroché que la quatrième place, on croise les doigts pour les qualificatifs de l'Euro 2013 qui se déroulent en ce moment, ainsi que pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. D'ici là, on espère que les mentalités continueront d'évoluer dans le bon sens, en faveur de toutes les jeunes filles désireuses de tâter du ballon rond. La Féminine de Cernex recrute!

(M.R.)