Un
match
parmi
tant
d’autres
Dimanche
2
octobre
2011,
4ème
tour
de
la
Coupe
de
France
E.S.
Cernex
I :
0 –
U.O.
Albertvilloise :
4 (a.p.)
Composition
de
l’équipe :
1 :
ZIMMERMANN
Cyril;
2 :
PERSENICO
Kevin;
3 :
CUSIN
Guillaume;
4 :
LOPES
DA
SILVA
Elvis;
5 :
RENAUD
Jonathan;
6 :
BLACK
DIPANDA
Pierre-Henri;
7 :
BAUD
Sébastien;
8 :
GILBERT
Romain
(cap.);
9 :
DEROBERT
Damien;
10 :
GENOUD
Sylvain;
11 :
MERLET
Sébastien;
12 :
SALLAZ
Mickaël;
13 :
ZANCHI
Julien.
Depuis
la
création
du
club,
en
1964,
jamais
l’E.S.
Cernex
n’avait
atteint
le
quatrième
tour
de
la
Coupe
de
France.
C’est
désormais
chose
faite,
après
sa
victoire
au
tour
précédent
contre
Viuz-en-Sallaz
sur
le
score
de
3-0.
Mais
c’est
une
toute
autre
affaire
que
ce
tour-ci,
puisque
le
tirage
au
sort
a
réservé
aux
joueurs
de
Lorice
Giraud
et
de
Christian
Miranda
un
pensionnaire
de
Division
d’Honneur,
l’Union
Olympique
Albertvilloise,
club
savoyard
évoluant
à ce
niveau
depuis
de
nombreuses
années.
Sur
le
papier,
l’avantage
paraît
donc
largement
en
faveur
des
Savoyards…
mais
la
Coupe
de
France
a le
don
de
sublimer
les
petites
équipes,
du
moins
l’espace
d’une
rencontre.
Après
le
coup
d’envoi,
magistralement
donné
par
le
président
d’honneur,
Claude
Philippe,
le
match
démarre
sur
les
chapeaux
de
roue.
Dès
la
première
minute,
Sébastien
Merlet
lance
la
première
banderille
en
débordant
sur
son
côté
gauche
pour
un
centre
infructueux.
Quelques
instants
après,
sur
une
action
similaire
mais
de
l’autre
côté
du
terrain,
Sébastien
Baud
trouve
Damien
en
profondeur
dans
le
dos
de
défenseurs
étonnamment
peu
véloces.
Ce
dernier
adresse
une
merveille
de
centre
pour
Pierre-Henri,
dans
les
5.50
m du
gardien
local,
déjà
dépassé
par
la
qualité
du
centre.
Malheureusement,
sa
reprise
de
la
tête
manque
le
cadre,
pour
ce
qui
restera
la
plus
grosse
occasion
de
la
première
période.
Les
Blancs,
parfaitement
entrés
dans
leur
match,
mettent
à
chaque
fois
en
difficulté
les
visiteurs
par
de
longs
ballons
dans
le
dos
des
défenseurs.
Continuant
leur
poussée,
ils
se
voient
accorder
un
coup-franc
indirect
à
l’intérieur
de
la
surface
de
réparation,
sur
jeu
dangereux.
Jonathan
se
charge
de
le
tirer,
et
bien
que
la
frappe
parte
bien,
la
forêt
de
jambes
adverses
repousse
le
danger.
La
manifestation
parfaite
de
la
domination
blanche
peut
se
constater
dans
le
nombre
de
corners
concédés
par
Albertville,
les
visiteurs
n’en
obtenant
pour
leur
part
aucun.
A la
12ème
minute,
d’ailleurs,
sur
le
premier
corner
blanc,
Dam
manque
de
peu
d’ouvrir
le
score
sur
une
tête
décroisée
au
premier
poteau.
Idem
à la
17ème
minute,
avec
un
nouveau
coup
de
pied
de
coin.
Les
Blancs
bénéficient
de
nombreux
corners,
ainsi
que
de
coups-francs.
Aussi
les
visiteurs,
quelque
peu
dépassés
par
la
furia
blanche,
n’hésitent-ils
pas
à
mettre
le
pied
ailleurs
que
sur
le
ballon!
De
nombreuses
fautes,
qui
n’engendrent
cependant
pas
de
sanctions
administratives
de
la
part
de
l’arbitre,
bien
avare
de
cartons
en
première
période,
malgré
d’incessants
actes
d’anti-jeux.
Il
faut
attendre
la
29ème
minute
pour
enfin
voir
les
pensionnaires
de
DH
sortir
de
leur
mutisme
et
inquiéter
quelque
peu
la
défense
cernexoise,
très
bien
en
place.
Sur
une
erreur
de
relance
et
une
perte
de
balle
dans
l’axe,
le
n°7
sollicite
Zim
d’une
reprise
de
volée
peu
dangereuse.
Toujours
bien
concentrée,
l’équipe
fanion
continue
de
poser
des
problèmes
à la
défense
savoyarde :
après
une
jolie
combinaison
entre
Dam
et
Seb
Merlet,
c’est
à
nouveau
un
corner
qui
est
paré
en
catastrophe
par
des
défenseurs
peu
rassurés
(31ème).
Peu
après,
un
fait
important
du
match
va
se
jouer
sur
une
chevauchée
de
« La
Morille »
(Romain
Gilbert).
La
Morille,
donc,
après
un
débordement,
centre
sur
Sylvain
qui,
contrôlant
la
balle
dans
la
surface,
est
mis
au
sol
de
manière
musclée.
Une
intervention
qui
aurait
sans
coup
férir
mérité
un
pénalty
(36ème).
Loin
de
s’appesantir
sur
l’aphasie
du
corps
arbitral,
les
Blancs
vont
dans
cette
fin
de
première
période
démontrer
que
les
trois
niveaux
qui
séparent
les
deux
équipes
ne
se
constatent
pas
du
tout
sur
le
terrain.
Sur
un
nouveau
centre,
Sylvain
n’arrive
pas
à
cadrer
sa
reprise
de
la
tête
(39ème).
Puis
un
coup-franc
dangereux
et
un
autre
corner
ne
donnent
toujours
pas
l’avantage
à
l’équipe
fanion
(42ème
puis
48ème).
L’homme
en
noir
ne
tarde
pas
à
renvoyer
les
deux
équipes
aux
vestiaires.
La
seconde
période
est
plus
équilibrée.
Les
Verts,
sûrement
malmenés
à la
pause
par
leur
entraîneur,
vont
reprendre
du
poil
de
la
bête.
L’excellent
numéro
9 va
se
mettre
pour
la
première
fois
en
valeur
sur
une
frappe
difficile
qui
passe
de
peu
au-dessus
du
but
(47ème).
En
ce
début
de
seconde
période,
l’arbitre
se
décide
enfin
à
sortir
quelques
cartons
afin
de
calmer
les
ardeurs
savoyardes.
La
rencontre
tombe
ensuite
sur
un
faux
rythme,
Albertville
prenant
un
peu
plus
le
jeu
à
son
compte,
sans
toutefois
réussir
à
être
dangereux.
C’est
alors
que
Lorice
décide
d’apporter
du
sang
frais,
avec
l’entrée
en
jeu
de
Julien
Zanchi
en
lieu
et
place
de
Sylvain,
à la
60ème
minute.
Peu
après,
les
Blancs
vont
une
nouvelle
fois
se
montrer
dangereux :
sur
une
déviation
de
Sébastien
Baud,
Pierre
va
manquer
le
cadre
sur
un
face-à-face
avec
l’excellent
gardien
savoyard.
Puis
c’est
Kaël
qui
fait
son
entrée
dans
le
match
à la
place
de
Sébastien
Merlet.
Une
nouvelle
avalanche
de
cartons
jaunes
pour
les
visiteurs
vient
hacher
un
peu
plus
le
jeu.
De
manière
prévisible,
les
Blancs,
dont
la
débauche
d’énergie
a
été
très
importante
durant
ce
match,
vont
souffrir
à
partir
de
la
80ème
minute.
En
effet,
les
Savoyards,
profitant
de
la
baisse
de
régime
physique
de
leurs
adversaires,
prennent
peu
à
peu
la
mainmise
sur
le
match.
Les
Blancs,
malgré
une
fin
de
match
difficile,
ont
une
ultime
occasion
d’ouvrir
le
score
sur
une
frappe
de
Pierre,
magnifiquement
arrêtée
par
le
gardien
(85ème).
Les
Savoyards
ne
sont
pas
en
reste,
manquant
eux
aussi
de
marquer
sur
une
frappe
lourde
du
n°13
aux
16
mètres
50,
qui
frôle
le
cadre
de
Zim.
La
fin
du
temps
réglementaire
est
sifflée
sur
ce
score
de
parité,
mais
elle
laisse
présager
une
prolongation
difficile
pour
l’équipe
fanion.
Les
visiteurs
ne
tarderont
guère,
dans
cette
première
période
des
prolongations,
avant
d’ouvrir
la
marque
sur
un
débordement
du
véloce
n°8
qui,
d’un
centre
habile
trouve
le
n°11,
lequel
n’a
plus
qu’à
pousser
le
ballon
dans
le
but
vide.
Scénario
cruel,
mais
ô
combien
prévisible,
vu
l’énergie
laissée
par
les
joueurs
de
Cricri
et
Lorice
sur
le
terrain.
Le
score
va
d’ailleurs
sévèrement
s’alourdir,
puisque
le
n° 9
inscrit
un
but
plein
de
maîtrise
sur
un
centre
au
cordeau
(110éme).
Ce
diable
d’avant-centre,
auteur
d’un
coup
du
chapeau
(113ème
et
117ème)
enfonce
à
lui
tout
seul
les
Blancs.
Notons
cependant
que
les
visiteurs,
qui
mènent
donc
largement
au
score,
finiront
la
rencontre
en
infériorité
numérique,
suite
à
l’expulsion
stupide
d’un
des
leurs.
Un
match
de
très
haut
niveau
de
la
part
des
Blancs,
qui,
avec
un
peu
plus
de
réalisme,
auraient
éliminé
de
la
compétition
Albertville,
qui
n’a
rien
montré
pendant
80
minutes,
si
ce
n’est
une
agressivité
injustifiée
et
une
attitude
peu
sportive.
(Bovitch) |