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La rubrique
mode : Les coupes
de cheveux des joueurs
Si pour la plupart d’entre vous
messieurs, le plus important lors d’un match, c’est d’analyser les
jeux de jambes, la fluidité des techniques et autres figures
acrobatiques des plus grands joueurs, pour nous, les femmes, le plus
important sur le terrain, c’est l’apparence. Laquelle d’entre nous
n’a jamais reluqué le postérieur ou les muscles saillants de nos
athlètes ? Ou tout simplement leur gueules d’anges, haletantes et
dégoulinantes de sueur… Et sans oublier, et ce sera ici le sujet de
cette rubrique, leur coupes de cheveux ! Qu’elles soient
sophistiquées, négligées ou bien encore ridicules à souhait, zoom
sur les incontournables capillaires du ballon rond !
Le poulpe
Désignant
l’aspect peu attrayant qu’ont de
petites nattes généralement colorées, de retomber de part et
d’autres d’un visage, la coupe « poulpe » est plutôt répandue chez
les individus de couleur. A titre d’exemple, Bacary Sagna illustre
parfaitement ce propos.
Les cheveux longs
 Parce
que les cheveux longs peuvent gêner la visibilité pendant certaines
actions, beaucoup de joueurs choisissent de nouer leur chevelure.
Plusieurs options s’offrent à eux : la queue de cheval, qui consiste
à nouer la totalité de la chevelure à l’aide d’un élastique, ou la
demi-queue, qui consiste à nouer uniquement la partie supérieure au
niveau des oreilles. Certains n’ont pas encore choisis leur camp :
Zlatan Ibrahimovic, lui, préfère arborer un chig non
d’adolescente, tandis que Philippe Mexès ne sait tout simplement pas
se décider entre la queue de cheval entière ou la demi-queue. Du
coup, il fait les deux !
Les kékés
 Le
terme « kéké » désigne les joueurs qui prennent soin d’eux et plus
particulièrement de leurs cheveux, quelles que soient les
circonstances. Gel à foison, laque, coups de peigne, tout est
calculé au millimètre près. Cette coupe stylisée est généralement
accompagnée d’un accessoire qui fait toute la différence : la boucle
d’oreille (avec un diamant, s’il vous plait). Qui de mieux pour
représenter cette catégorie que l’incontournable Cristiano Ronaldo ?
Le kéké, ce n’est pas une simple histoire de cheveux, c’est un état
d’esprit avant tout. (Erwan, on pense à toi).
La boule à Z
 Généralement
répandue chez les gardiens de but, la boule à zéro traduit soit :
une calvitie précoce que l’on souhaite dissimuler, soit tout
simplement un manque de temps pour prendre soin de ses cheveux. Et
puis, c’est plus pratique pour y recevoir des bisous de ses
coéquipiers. Les adeptes : Jérémy Jeannot, Stéphane Ruffier et sans
oublier Fabien Barthèz.
« Essaies encore.. »
 Parfois
devant un match, il y a des joueurs pour lesquels nous sommes
désolés face à leurs essais désespérés pour trouver leur style…
Force est de constater qu’il y a des visages auxquels aucune
coiffure de convient, et ce n’est pourtant pas fautes d’essayer.
L’exemple type serait ici Grégory Coupet, que l’on vit essayer toute
sorte de coupes sans réel succès : cheveux longs coiffés en bataille
et mal entretenus, souvent coiffés d’un bandeau posé en diadème (pas
franchement sexy !), boule à zéro (aïe !)… Il s’essaya un temps à la
coiffure « kéké » mais même cela ça n’a pas fonctionné. A se
demander s’il n’aurait pas eu meilleur temps de changer ce qu’il y
avait « sous la coiffure plutôt que les cheveux eux-mêmes …» Dixit
Isabelle. A vous de juger !
Les excentriques
 Il
arrive parfois de croiser des joueurs avides d’expériences
capillaires pour le moins… douteuses ! En effet, en matière de
cheveux, tout est permis. Impossible donc d’aborder ce sujet
« cheveux » sans citer l’incontournable Djibril Cissé, réputé pour
ses régulières folies capillaires qui devinrent en quelques sortes
sa marque de fabrique. On le vit blond, roux (même plutôt rouge !),
bleu, vert…On admira parfois ce que je qualifierai de véritables
œuvres d’arabesques dessinées et taillées au rasoir sur son crâne,
ou bien une petite crête à la Kirikou, et on le vit pousser le vice
jusqu’à accorder la couleur de sa barbe à celle de ses cheveux… Mais
malgré cela, il faut dire qu’il avait quand même toujours la classe,
ce Cissé.
On lui décerne donc la palme d’or pour
cette première Rubrique Mode !
Morgane Renaud
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