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La vraie fausse interview de Jérémy Rothen Journaliste : Quel est le plus grand nombre de buts que vous ayez marqués dans une saison ?Jérémy : (il réfléchit) Deux, non trois !... A l’entraînement, bien sûr. Journaliste : Et quel souvenir gardez-vous de cette saison ?
Journaliste : Vous vous êtes fait ça au cours d’un match ?Jérémy : Non, un jour, j’étais en retard à l’entraînement, et je suis tombé dans l’escalier qui mène aux vestiaires. Je ne voulais pas payer d’amende…Journaliste : Et quels sont les meilleurs moments que vous ayez vécu au cours d’un match ?Jérémy : C’était face au Sporting Club de Frangy, en 1/64ème de finale de Coupe de District… A la 88ème minute, alors que le score est de 0-0, je fais une passe à un coéquipier… Journaliste : Et alors ?Jérémy : Eh bien… Il l’a reçue !!! Et ça, c’était énorme ! Je m’en rappellerai toute ma vie!Journaliste : Mais d’où est venue cette passion pour le football ?Jérémy : Tout petit déjà, j’adorais ça. Vous savez, je viens des quartiers Ouest de Marlioz et à l’époque, nous n’avions pas les moyens d’acheter un ballon. Alors on jouait avec ce qu’on trouvait : des pommes, des poires, et mêmes des pierres !Journaliste : Des pierres ???Jérémy : Oui ! Même qu’un jour, sur un centre, j’ai fait une tête plongeante magnifique, à ce qu’il paraît… Journaliste : Pourquoi dites-vous : «à ce qu’il paraît» ?Jérémy : Ce sont mes amis, présents pendant l’action, qui me l’ont raconté à la sortie de mon coma, trois mois plus tard.Journaliste : Vous avez parlé du Sporting Club de Frangy tout à l’heure. Il me semble que vous y avez également joué ?Jérémy : Oui, la saison dernière. J’avais besoin de changer d’air. Mais jouer dans un club international, c’est difficile ! Il y avait la barrière de la langue. Nous communiquions par gestes et on ne se comprenait pas !Journaliste : Et comment êtes-vous arrivé au Real du bois des Chardons ?Jérémy : Je connais la star du club : le n° 9, Damien Inzaghi !!! Un jour, il m’a vu jongler avec un ballon. Il m’a dit qu’on cherchait des joueurs talentueux comme moi dans l’équipe 3 ! Du coup j’ai foncé !!! Journaliste : Et que pensez-vous des entraîneurs de foot en général ?Jérémy : Parfois ça va, et d’autres fois, pas du tout. Il ne faut pas oublier que nous sommes des joueurs de foot et le calcul mental, c’est pas notre truc !!! Quand l’entraînement ressemble à une partie d’échecs ou de bataille navale… Journaliste : Eh bien ???Jérémy : Eh bien, on se dit que c’est au cerveau qu’on va avoir des crampes… et qu’au match de dimanche, on va se prendre une pilule !Journaliste : Que pensez-vous de votre club actuel, le Real du bois des Chardons ?Jérémy : J’ai envie de dire «Es màs qu’un club !». Plus sérieusement, le repas du vendredi soir n’est pas cher et… il y a une équipe féminine !!! Jérémy Vaillot
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Jérémy :