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PortraitJérômeCusin
A 35 ans, Jérôme est depuis quelques années déjà l'un des anciens de l'équipe fanion. A la tête d'une entreprise de maçonnerie, il compte aussi parmi nos plus ardents sponsors. Enfin, côté privé, Jérôme habite à Veyssières avec son épouse Anne et leur fille de 10 ans, Anthéa.
As-tu d'autres activités que le foot ? La course à pied, le cheval, le ski de fond. Un rêve ? Je ne fais pas de rêves, je ne fais que des projets. Une qualité personnelle ? Je rends facilement service. Un défaut ? J'aime bien avoir le dernier mot, je n'aime pas être contrarié. Un péché mignon ? Les desserts. Un souvenir heureux ? Ma rencontre avec Anne et la naissance de ma fille. Ce qui te fait peur ? Etre malade et dépendant, ne plus pouvoir profiter de ma famille, ni faire ce que je veux. Ce qui te fait rire ? "Les bronzés font du ski". Je le regarde très régulièrement avec Anthéa ! Ce qui t'énerve ? Qu'on se plaigne sans avoir fait le maximum. Une chose que tu sais bien faire ? Diriger, organiser, superviser. Le bonheur parfait ? C'est tous les jours : travail, santé, manger et boire, profiter de sa famille… Un événement marquant ? Professionnellement, le décès de mon patron, Gérard Mégevand, à 2 mois de la retraite. ça a changé mon optique sur le travail : je m'organise pour profiter des miens maintenant, pas quand je serai à la retraite… Un luxe ? Eviter le stress. Ta boisson préférée ? Le tiercé gagnant pour mon bien-être personnel : bière pour l'apéro, vin rouge pour le repas et whisky en digestif. Avec ça, je suis heureux ! Ce que tu voudrais changer en toi ? J'ai des défauts, des qualités, le tout s'équilibre à peu près. Alors non. Je garde tout ! Ta plus grande réussite ? Pour l'instant, avec Anne, dans l'ensemble, nous sommes arrivés à réaliser tous les projets que nous avions faits, donc, je dirais : l'ensemble ! Un plaisir ? Un bon repas, avec un vin argentin. Ce qui t'émeut ? La tristesse des enfants. Qu'est-ce qui te pèse dans le foot ? Qu'on décale les matches. Et puis, le manque de rigueur des jeunes, ils ne prennent que le plaisir mais ne sont pas très exigeants avec eux-mêmes. Ton idéal féminin ? Monica Bellucci. Une qualité que tu apprécies chez autrui ? La franchise. L'honnêteté. Qui est-ce que tu admires ? Nicolas Hulot. Ses convictions et le mode de vie qu'il a réussi à se donner. Une ligne de conduite ? "Toujours aller de l'avant en faisant de son mieux". Qu'est-ce que le foot t'apporte ? Le côté compétition, c'est important pour moi. Et puis, la convivialité, le contact avec les jeunes, dans un contexte assez libre. Qu'est-ce qui t'a amené à Cernex ? J'ai toujours joué là où j'habite. Que t'a apporté ton éducation ? La rigueur. C'était ce qu'on appelle une éducation. Qu'est-ce qui te fais avancer ? Ma femme. J'essaie d'être à sa hauteur. Tous les deux, on fait des projets, et en général on s'applique à les réaliser. Ton principal trait de caractère ? Quand j'envisage de faire quelque chose, il faut que je le fasse, je n'aime pas attendre, laisser traîner. Ca peut être à double tranchant... Comment vois-tu l'avenir ? Pour moi, crescendo, une continuité tranquille. Pour le club, à l'image des résultats : en dents de scie. Nous avons de bons joueurs, mais inconstants. Ils n'ont pas assez de limites. Le Club est très convivial, peut-être trop pour aspirer à des résultats meilleurs. Un message pour tes coéquipiers ? 80% du foot, c'est dans la tête.
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Chardons Infos N° 60 printemps 2007 |
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