Sébastien a 24 ans, il est employé d’une entreprise de climatisation/ventilation. Il habite à Gaillard, avec son amie Karine, mais pour la deuxième saison, il vient régulièrement à Cernex exercer ses talents de gardien de but pour l’équipe fanion.

Qu’est-ce qui fait qu’une journée commence bien ? Je ne suis pas fatigué en me levant, il fait beau et je ne commets aucune maladresse (j’y suis malheureusement assez sujet !).

Une chose que tu sais bien faire ? Râler.

As-tu d’autres activités? La randonnée. Lire, les romans, les mangas surtout.

Une qualité ? Je suis serviable.

Un défaut? Naïf. Facile à avoir. Je suis trop ouvert, je ne me méfie pas assez.

Une maxime, une ligne de conduite? «Quand on veut, on peut.» La combativité.

Un rêve ? Partir au Japon. Mais il faut du temps et de l’argent !

Ce qui te fait rire ? Ma copine !

Ce qui t’émeut ? Voir les gens heureux.

Ce qui t’énerve ? Les hypocrites, les égoïstes.

Ce qui te fait peur ? Perdre mes mains. Je les trouve utiles, quand même.

Un luxe ? Dormir.

Un événement marquant ? La mort de Jean-Yves Lyonne (1) . Il m’a donné pas mal de possibilités de progresser dans le foot. Je lui dois beaucoup.

Un plaisir de la vie ? Mon canapé, une bouteille d’eau et mes mangas.

Ce que tu aimerais changer en toi ? Rien, je suis bien dans ma peau comme ça.

Ta plus grande réussite ? Avoir joué à Annecy-le-Vieux en National, en « 15 ans ».

Ton idéal féminin ? Monica Bellucci.

Tes héros ? Buffon, et avant lui Barthez.

Un souvenir heureux ? Ma rencontre avec Karine.

Ton écrivain préféré ? Stephen King. J’aime bien aussi la SF, l’heroic fantasy.

Le bonheur parfait ? Je n’y crois pas trop. J’ai vu les fragilités d’une famille. Donc, le bonheur, c’est savoir se contenter de choses simples : vivre avec la compagne qu’on a choisie, faire un métier qui nous intéresse, pouvoir assouvir sa passion quand on en a une (chez moi c’est le foot)…

Quel est ton style? Ours gentil, ça me correspond pas mal, non ?

Pourquoi avoir choisi le foot ? Je voulais faire du judo mais le médecin me l’a déconseillé, à cause de mes articulations.

Qu’est-ce que le foot t’apporte ? L’esprit d’équipe. Le bien-être. C’est un moyen de m’exprimer. C’est une passion, quoi, ça ne s’explique pas !!!

Quelles obligations du foot te pèsent-elles ? En tant que gardien, la règle des 6 secondes. Sinon, je suis libre, j’ai un poste assez solitaire dans un sport collectif.

Ton premier souvenir de foot ? Mon premier match à Cruseilles, en Pupilles C, avec M. Poisson. J’étais latéral gauche, mais assez dispersé. Je voulais déjà être gardien, mais on m’avait préféré Max Portigliati.

Ton meilleur souvenir de foot ? Un match de demi-finale de Coupe de District contre Douvaine, à Cernex, en moins de 15, dans l’Entente Cernex/Cruseilles, pour l’Ascension. Il y avait des centaines de gens, il faisait très beau. Nous étions allés jusqu’aux tirs au but, et nous en avions raté un. J’ai été décisif, tout d’abord en arrêtant un tir adverse en tant que gardien, puis en réussissant ensuite mon propre tir.

Pourquoi gardien ? J’aime être à part, avoir des responsabilités, faire le spectacle.C’est quelquefois frustrant, parce que je suis un battant. Je veux bien accepter de perdre, mais seulement parce que l’adversaire est plus fort, pas parce qu’on a baissé les bras.

Qu’est-ce qui t’a amené à Cernex ? Le cadre, l’encadrement, les amis. Didier Bertino. C’est le meilleur entraîneur que j’aie jamais eu.

Quel est selon toi l’atout majeur de Cernex ? Il est difficile à trouver en ce moment ! Je dirais : une bonne réserve, et un encadrement de qualité.

Un message pour ton équipe ? De l’agressivité constructive. Prendre sur soi, se remettre en question. De la rébellion !

Et l’avenir ? En foot, on verra bien ! Pour ma vie personnelle, je ne veux pas regarder trop loin, aspirer à trop grand. J’espère pouvoir réaliser mes projets avec ma copine. J’aimerais rester avec elle longtemps. (ID)

(1) Dirigeant de Cruseilles.