Comme vous l'avez déjà lu plus tôt, les vétérans se sont rendus en Gruyère pour une journée organisée par Gus.

Le soir venu, nos compères ont regagné leur dortoir, pour certains avec leurs épouses et pour d'autres…

Une des chambrées de célibataires était constituée de : la Canne, Fœtus, Fil de soie et du Grand-Fifi. Ce dernier a eu, sans doute, du mal à digérer la bourguignonne, et c'est en véritable scieur de longe qu'il a regagné son lit.

Une nuit entière à ronfler d'une telle intensité que ses voisins n'ont pas fermé l'œil de la nuit.

Malgré cette nuit sans sommeil et sans préparation, la Canne a voulu damer le pion aux autres (aux Cusin surtout) lors de la petite excursion organisée le matin.

Pas de tour de chauffe pour la Canne !

D'entrée, l'ancien attaque les premiers dénivelés à un tel rythme que les plus aguerris ont du mal à suivre.

La résistance s'organise, Gus en tête. On tire la langue, mais personne ne cède. 

Peu avant le sommet, un restaurant voit passer la troupe de vétérans en nage, tous groupés, tous, NON, il manque à l'appel celui qui, au bas de la pente avait imposé un rythme endiablé.

Pâle, victime de cette nuit peu réparatrice et d'un départ optimiste, la course de la Canne s'arrêtera là.

Allez la Canne, souviens-toi de celui qu'on récitait à l'école,

Jean De La Fontaine qui disait :