Je m'souviens... de mon
premier chardons infos
Isabelle
Deprez &
Gabriel
Cusin
Mon
premier
“Chardons
Infos”
remonte
à 1995,
j’étais
encore
dans la
vingtaine!
A
l’époque,
j’avais
«innové»
en
faisant
moi-même
la mise
en page
sur…
Word,
puis sur
Publisher!
Cela ne
se fit
pas sans
mal, ni
sans de
multiples
tergiversations
avec
l’imprimeur,
qui
d’ailleurs
changea
dans le
processus.
J’eus
ensuite,
heureusement,
le
bonheur
de
pouvoir
remettre
cette
longue
et
fastidieuse
tâche de
la mise
en page
à Noël,
qui s’y
colla
pas mal
d’années
ensuite,
avec un
logiciel
plus
adapté
cependant
et
néanmoins
une
belle
persévérance,
tant il
est vrai
qu’un
« Chardons
Infos »
pas
encore
bouclé
n’est
jamais
acquis!
Composée
à mon
arrivée
de… Gaby
et moi,
l’équipe
du
Chardons
Infos
n’a
guère
évolué
au fil
des ans,
avec la
seule
arrivée
de Noël
(le Géo
Trouvetout
du
club),
et un
coup
d’accélérateur
récemment
avec
coup sur
coup
Mika
Déprez
et
Romain
Gilbert,
sans
compter
les
arrivées
qu’on
espère
suite à
nos
départs!
Le
Chardons
Infos
fut
longtemps
pour moi
une
famille,
son chef
étant
incontestablement
incarné
par
Gaby,
toujours
pourvoyeur
du
sommaire
de
départ,
largement
étayé
par ses
idées
foisonnantes,
ses
contacts
divers
et ses
curiosités
ponctuelles.
De
nombreuses
réunions
chez
Gaby à
l’heure
où il
préparait
en
parallèle
le repas
du soir
nous ont
permis
de
suivre
l’éducation
de Maëva
et
d’Emeline
et
l’évolution
des
soucis
de Gaby
à ce
sujet!
La fin
du
processus
était
régulièrement
scellée
par une
ou deux
visites
chez
Noël,
destinées
à
peaufiner
la
version
finale
du
journal
– tout
en
suivant
la santé
de Noël
de plus
près, et
agrémentées
de la
tisane
du soir
dans la
cuisine,
sans
oublier
les
en-cas
et
casse-croûte
de
Denise
qui nous
permirent
toujours
de
conserver
notre
énergie
jusqu’à
la
relecture
de la
page 44…
Entre
les 2,
le
malheureux
imprimeur
recevait
plusieurs
fois la
visite
de Gaby
qui
menaçait
du bâton
tout en
apportant
la
carotte
(il
passait
le « boriauder »
avec une
boîte de
chocolat
ou un
litre de
blanc).
Personnellement,
j’ai
aimé les
sujets
un peu
exceptionnels,
comme
par
exemple
l’interview
de ce
coureur
népalais
qui
participait
aux JO,
ou celle
de
Dussollier,
bien que
je
connaisse
l’intérêt
des
lecteurs
pour les
choses
« du
cru ».
Le
« Chardons
Infos »
nous a
donné
l’occasion
de nous
exprimer
ou de
servir
de lien
à
d’autres
pour le
faire,
avec une
ligne de
conduite
claire :
proposer
un
magazine
aussi
accessible
aux
mamies
qui nous
lisent
fidèlement
dans
leur
cuisine
qu’aux
jeunes
du club.
Nous
avons
mis un
point
d’honneur
à ne pas
exacerber
les
conflits,
ne pas
faire
l’apologie
de
conduites
à
risques,
être
lisibles
autant
par les
enfants
de Gaby
que par
les
miens!!!
Personnellement,
mes
rubriques
de
portraits
m’ont
permis
de
connaître
un peu
mieux
les
membres
du club,
comètes
ou
piliers,
d’apprécier
leurs
points
de vue
sur le
club, et
de leur
rendre
hommage
pour
leur
participation
à sa vie
quotidienne.
Timides
ou
loquaces,
ils se
sont
tous
prêtés
au jeu
avec
bonne
volonté,
et ce
furent
des
échanges
toujours
intéressants.
Le plus
marquant
reste
pour moi
celui
que je
n’ai pas
pu
réaliser…A
tous, je
peux
dire
merci de
s’être
un peu
ouverts
à moi,
et
d’avoir
offert à
eux tous
un
aperçu
de la
richesse
du club
en
tempéraments
divers.
Je crois
que le
Chardons
Infos a
joué son
rôle de
lien
récurrent,
a
participé
à tisser
une
chaîne
d’amitié,
ou tout
au moins
d’intérêt,
entre
les
joueurs
d’équipes
très
variées
et les
habitants
de nos
quelques
communes,
qui,
je
crois,
ont en
général
pris
plaisir
à voir
arriver
nos
feuilles
de choux
dans
leur
boîte
aux
lettres.
Je fais
confiance
aux
jeunes
qui nous
succèdent
pour
conserver
cet
esprit
familial,
et je
leur
souhaite
bonne
chance !
(I.D.)
N'ayant
pas une
grande
mémoire,
j'ai
utilisé
celle de
mon PC
pour me
la
rafraîchir
un
peu...
En fait,
le site
internet
du club
- que je
vous
invite
chaudement
à
consulter
pour la
foule
d'infos
intéressantes
qu'il
contient
- permet
de
relire
(presque)
tous les
numéros
du
Chardons
Infos.
Ainsi,
je peux
dater
mon
premier
récit de
1991,
dans le
n°20. Il
traitait
d'un
voyage
solidaire
effectué
à
Sohodol
en
Roumanie,
par
entre
autres
quelques
footballeurs
du club.
Mais ce
n'est
qu'à
l'automne
94, à
partir
du n°31,
que Jojo
Godi m'a
incité à
prêter
main
forte à
mon
frère
Jean-Luc
pour
l'écriture.
En ces
temps-là,
je
m'étais
vu
proposer
directement
un CDI!
Il
s'agissait
d'une
époque...
épique
pour le
« Chardons »,
les
moyens
technologiques
étaient
ceux du
siècle
dernier
et
l'imprimeur
utilisait
des
techniques
qui
faisaient
plus
penser à
Gutenberg
qu'à
Villière!
« Gus »
laissera
sa place
à
Isabelle
l'année
d'après,
et
depuis
nous
étions
en
quelque
sorte
les
tuteurs
rédactionnels
de cette
parution
que nous
avons
vite
adoptée.
Ma
principale
fierté
est
d'avoir
contribué
à faire
évoluer
et
surtout
pérennisé
le
« Chardons
Infos »
qui est
désormais
une
parution
incontournable,
connue
et
reconnue,
sur
notre
secteur.
Bien
sûr,
j'associe
à cette
réussite
toutes
les
personnes
qui nous
ont
aidés
dans
cette
tâche,
des
chroniqueurs
aux
« écrivains »
d'un
jour en
passant
par les
« importantissimes »
gens de
la mise
en page,
ceux qui
transpiraient
le plus,
bien
qu'œuvrant
dans
l'ombre!
A tous,
je
profite
de
l’occasion
pour
adresser
des
remerciements
sincères;
ils ont
chacun
contribué
à écrire
l'histoire
de notre
revue,
et par
là-même,
celle de
notre
club.
Sans
les
détailler,
toutes
les
améliorations,
toutes
les
innovations
sont
nées au
sein
d'une
équipe
resserrée,
soit,
mais
d'un
travail
collectif.
Nous
sommes
même
allés
traquer
des
compétences
bon
marché
au-delà
des
frontières
du club.
Pour ne
citer
qu'un
exemple,
la
mascotte
est une
œuvre
d'un
cousin
d'Isabelle
qui
n'imaginait
sans
doute
pas
pareille
longévité
pour sa
création!
Le
journal
du club
m'a
permis
d'écrire
régulièrement
- et m’y
a forcé.
Cela m'a
procuré
du
plaisir
mais
également
de la
douleur,
car je
suis un
peu
besogneux
du
stylo...
mais
aussi
attentif
à la
fidélité
des
retranscriptions,
et à cet
égard le
rôle
d'Isabelle
a été
essentiel.
Dame
correctrice
et d'âme
pédagogue,
elle ne
s'est
pas
contentée
de
rectifier
mes
erreurs,
elle me
les a
aussi
souvent
expliquées.
Et je ne
doute
pas
qu’elle
consentira
encore à
relire
les
futurs
« Chardons
Infos »
de nos
successeurs
avant
parution.
J'en
profite
pour
encourager
ceux qui
vont
continuer
l'entreprise
à
imprimer
leur
propre
style,
et à se
« nourrir »
de ce
journal
autant
qu'ils
vont le
« nourrir ».
Si je ne
devais
retenir
qu'un
mot pour
résumer
mon
expérience,
ce
serait :
rencontres...
au
pluriel
évidemment.
Grâce au
« Chardons
Infos »,
j'ai
fréquenté
des gens
nouveaux
(je
pense
également
à nos
annonceurs,
fidèles
et
essentiels),
mais
j’en ai
également
perçu
différemment
d'autres
que je
connaissais
déjà, et
toutes
ces
rencontres
ont
constitué
un
véritable
enrichissement
personnel.
De mon
côté,
j'ai
essayé
d'apporter
mon
dynamisme,
et dans
les
périodes
pré-bouclage,
un peu
d'acharnement
aussi (à
force de
réclamer
certains
articles,
j'ai
frôlé
l'accusation
de
« harcèlement
textuel »!).
Si la
revue du
club m'a
pris du
temps
ponctuellement
dans la
saison,
je
l'avais
à
l'esprit
toute
l'année.
Une
anecdote
tend à
prouver
que mon
implication
est
assez
ancienne :
en
voyant
dans un
champ la
fameuse
plante
piquante,
ma fille
Maëva,
encore
toute
jeune,
s'était
écriée :
« Papa,
Papa,
viens
voir, y
a un
chardon
info! ».
La
preuve
que le
« Chardons
Infos »
devait
être un
sujet
récurrent
à la
maison.
Fort
heureusement
il n'a
jamais
constitué
un
sujet...
épineux!
GC
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