Portrait
Isabelle
Deprez
Elle
a tiré le portrait de bon nombre
d’entre nous durant plusieurs
années. Aujourd’hui, les rôles
s’inversent, et nous dressons
avec grand plaisir le portrait
d’une bénévole exemplaire. Ceux
qui fréquentent les Chardons la
connaissent bien. Agée de 44
ans, elle est mariée à Christian
et l’heureuse maman de Victor,
Marius et Félicie, tous 3
joueurs! Elle travaille à
Genève, à l’OMPI, où elle
contrôle les dépôts
internationaux de brevets sur
les inventions.
Comment t’es-tu
retrouvée secrétaire ?
Je suis entrée au comité en
1994, sur une suggestion de
Claude Philippe, pour faire le
Chardons-infos. C’est ma 4e
année au secrétariat. Nicolas
Gilbert m’avait proposé ce poste
de secrétaire. Je n’ai pas
accepté tout de suite car
j’étais, à l’époque, présidente
de la garderie de Cernex.
Lorsque j’ai finalement accepté,
lui et Sébastien Cusin ont
quitté le comité, et au lieu
d’une équipe chevronnée, je me
suis retrouvée à reprendre le
flambeau avec des gens aussi
novices que moi!!!
Qu’est ce que cela
t’apporte ?
Je suis le foot depuis très
longtemps, mais il y a une chose
dont je suis incapable: jouer!
C’est pour ça que ça m’épate
autant! Alors j’aide en faisant
ce que je sais faire. J’aime ce
contact avec tous les niveaux du
club. J’aime l’ambiance de ce
club et les valeurs qu’il
soutient.
Quelles sont les obligations qui
te pèsent ? Réclamer
le paiement des licences. Mais
cela a changé cette année.
Recevoir l’argent au moment de
faire la licence, ça m’a bien
simplifié la vie, même si ça en
a fait râler certains…
Le foot est-il une
passion pour toi ?
Au début pas du
tout : mais Christian y était
tout le temps. A l’époque, il
était au comité, au comité
directeur et au traçage… bien
sûr joueur, et toujours là pour
le coup de main en plus! Alors,
je me suis dit : «soit je change
de mec, soit je m’intéresse! »
Le paradoxe, c’est
qu’aujourd’hui, c’est moi qui
suis tout le temps au foot, et
c’est lui que ça agace!
As-tu d’autres hobbies ?
J’aimerai faire du tir à la
carabine… Mais je n’arrive pas à
caler ça dans mon agenda…
Le dernier livre que tu
as lu ? « Les
anonymes » un thriller de R. J.
Ellory. Cadeau de mon fils. Je
le conseille!
Ton écrivain préféré ?
J’ai des goûts très variés … Je
suis particulièrement fan
de Jean-Christophe Grangé car il
a un excellent français. Je
pourrais dévorer l’annuaire,
s’il était écrit par lui!
Un plaisir de la vie ?
Faire du ski avec mon mari et
les enfants: ça met tout le
monde d’accord. Tout le monde
s’éclate et y trouve le même
intérêt.
Une qualité ?
Volontaire. Parfois
trop, au goût de mon mari.
Un défaut ?
Sans doute trop exigeante (avec
les autres comme avec moi-même).
Austère ?
Une devise ?
« On discute pas avec les
brouettes, on les pousse » je
n’arrive pas forcément à
l’appliquer, mais j’aime cette
expression qui sent bon la
campagne. Plus sérieusement :
« Garder à l’esprit que les gens
font comme ils peuvent avec ce
qu’ils ont.»
Un rêve ?
Dans 20 ans, regarder mes
enfants et voir qu’ils sont
devenus des gens bien. C’est
plus un objectif qu’un rêve.
Une peur ?
Perdre mes facultés en
vieillissant. Je préfèrerais
mourir tôt et soudainement,
plutôt qu’âgée mais malade.
Ce qui te fait rire ?
Beaucoup de choses. Je ris
souvent de choses qui ne font
rire personne… Je me comprends
bien avec mes frères, Féfé et
Titi. On a le même humour
parfois discutable…
Ce qui t’émeut ?
Quand je
vois une personne en difficulté,
mais qui ne lâche pas. Ca me
rappelle qu’il faut savoir être
indulgent. On a tous un coup dur
à un moment ou à un autre. C’est
là que la simple indulgence des
autres peut apporter un peu de
douceur, ou de répit. Ca peut
faire la différence.
Ce qui t’énerve ?
Les effets de mode/de comm’,
poussés au maximum. Aujourd’hui
il y a trop de forme et pas
assez de fond. Ca transforme les
gens en moutons. Ils ne se
rendent même plus compte qu’ils
n’ont pas besoin de telle ou
telle chose, juste parce qu’on
leur dit que c’est un « must ».
De quoi es-tu le plus
fière ? De
ma vie en général. Rien
d’extraordinaire, mais j’ai du
temps pour mes enfants et j’ai
une vie agréable.
Un souvenir heureux ?
Les
tournedos Rossini de mon frère
Titi : son invitation ce
jour-là, avec Féfé et sa
famille.
Un péché mignon ?
Un rhum arrangé… mais pas plus…
je n’ai guère de marge à ce
niveau!
Qu’est ce qui passe
avant tout ?
Beaucoup trop de choses!!!
Ma famille, quand je ne me
laisse pas déborder!
Y a-t-il quelque chose
que tu changerais chez toi, dans
ta vie ? Je
ne supporte pas ma voix.
Ton idéal masculin?
Un mec adulte. Trop d’hommes ont
davantage besoin d’une maman (ou
pire, d’une femme de ménage !!!)
que d’une femme.
Comment envisages-tu
l’avenir du club ?
Globalement je suis
optimiste, il faudra faire
attention de ne pas user Julien
trop vite, en partageant les
tâches. Personnellement, je suis
bien à mon poste même si je suis
bien consciente du gouffre qui
me sépare de la compétence de
Nico au même poste!
Les fautes que tu
pardonnes facilement ?
Certainement pas les fautes
d’orthographe… Les gens qui
mettent les pieds dans le plat,
et qui se retrouvent tout
embarrassés ensuite.
Ce qui te motive ?
Voir si je suis capable. Il faut
que je me teste pour savoir ce
que je vaux.
L’atout de Cernex ?
Beaucoup de gens ont bien
travaillé dans le passé pour
nous permettre d’avoir de très
bonnes bases aujourd’hui. La
direction est donnée, il faut
maintenant la suivre. La
jeunesse, aussi. Il y a beaucoup
d’enfants au club et c’est une
chance !
Une personne que tu
admires ? Ma
belle-mère. Elle est activement
pacifiste. Elle refuse toute
dispute et fait tout pour que
règne l’harmonie. Et elle y
réussit. Je crois bien que c’est
l’avis unanime de toute la
famille!!!
Les glaces
avec beaucoup de
chocolat
L’OL Ma
chienne Le
joueur solide, le
dernier défenseur qui
sauve la situation !
La Nouvelle-Zélande
Presque tous les styles
Jean Reno, Zabou
Breitmann
Les gens chaleureux
Le ski, la natation
Bleu |
Les escargots
L’OM (surtout les
supporters)
Les insectes
Cristiano Ronaldo
L’Afrique
La transe
Michael Youn
Les gens superficiels
Le
culturisme
Kaki
|
|