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PORTRAIT  Emmanuel Barbier

- Quelles sont tes origines ? Je suis un vrai nordiste, né à Dunkerque.

- Comment es-tu arrivé dans la région ? Grâce au foot... J’ai commencé à Dunkerque où j’ai été formé.

- Ton parcours footballistique : Houla ! J’ai beaucoup bougé. Après 3 ans en D3 à Annecy, je suis parti 3 ans au Puy-en-Velay en D2, avant de retourner un an à Montceau-les-Mines. Ensuite, je suis revenu dans le circuit amateur et j’ai joué 2 ans à Divonne. Je suis parti à Cran 2 ans, où j’ai été entraîneur-joueur la deuxième année. J’ai assumé ce rôle d’entraîneur-joueur 3 ans à La Balme de Sillingy.

- Comment est-ce que tu t’es retrouvé à l’ES Cernex ? Le président m’a contacté. Il avait l’air coincé, et moi, j’étais un peu déçu de ma dernière expérience à Seynod.

- Déçu ? Oui, par la mentalité des joueurs notamment.

- Qu’est-ce que le foot à Cernex t’apporte ? J’adore la convivialité qui règne au sein du groupe Senior. J’aime quand ça déconne ! Je retrouve ici ce que j’avais perdu à Seynod.

- Quelles sont les obligations qui te pèsent ? Rien. Même pas les kilomètres.

- As-tu d’autres hobbies ? Oui : le football ! J’aimais suivre mes filles dans tous les sports qu’elles ont pratiqués. Sinon De Niro la télé, la bière, les carte Chiens

- Le dernier livre que tu as lu ? Je ne lis pas trop, hormis les gros titres de l’Equipe et du Dauphiné Libéré.

- Un plaisir de la vie ? Manger ! J’adore !!!

- Une qualité ? Très gentil !

- Un défaut ? Trop gentil. Je suis aussi têtu. De plus, si le sujet d’une conversation ne ’intéresse pas, je n’écoute pas. Ma femme me le reproche, et je la comprends.

- Un rêve ? Difficile à 53 ans d’avoir un rêve ! Je rêvais que ma grande fille ait son salon de coiffure, elle l’a eu. J’aimerai que la petite soit championne dans une discipline sportive, pour qu’elle vive ce que j’ai vécu.

 - Une peur ? Ne plus pouvoir subvenir aux besoins de ma famille.

- Ce qui te fait rire ? Tout.

- Ce qui t’émeut ? Ça fait plus de 40 ans que je n’ai pas pleuré. Je n’ai pas la larme facile.

- Ce qui t’énerve ? Qu’on me parle de religion ou de politique.

- De quoi es-tu le plus fier ? De mes filles et d’être avec ma femme. D’avoir une belle vie.

- Un souvenir heureux ? J’en ai plein ! Cela va de mes filles à un tour de Coupe de France.

- Un péché mignon ? Les pâtisseries !!! Et aussi les bonbons !

- Qu’est-ce qui passe avant tout ? La famille bien sûr. Ma femme et mes filles.

- Y a-t-il quelque chose que tu changerais chez toi, dans ta vie ? Si c’était à refaire, je referais tout pareil !

- Ton idéal féminin ? Sharon Stone! Quand elle était jeune ! Ma femme, qui est ma star à moi !

- Les objectifs de la saison ? Je les fixerai après la trêve. C’est difficile pour l’instant.

- Comment envisages-tu l’avenir du club ? Grace à un comité dynamique, un mouvement des jeunes et sa labellisation, de plus en plus vers le haut et de plus en plus convivial. Il faut pousser les gens à passer moins de temps devant leurs écrans et plus de temps dehors, sur les terrains.

- Les fautes que tu pardonnes facilement ? Je pardonne tout. Sauf que l’on fasse du mal à mes filles ou ma femme.

- Ce qui te motive ? Je vais passer une bonne journée car je pars du principe de prendre du plaisir avec tout !

- L’atout de Cernex ? Tout le monde est battant ici ! Ils ne lâchent rien, des guerriers ! La solidarité règne.

- Une personne que tu admires ? Ceux qui font du bien !

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