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« Sepak takraw »
« Sa wat dii khrap ! »
N ’ayez pas peur, rien de barbare dans cette expression, juste une façon de dire « bonjour » en Thaïlandais.
En effet, je me propose de commencer notre voyage dans ce magnifique pays du sud-est asiatique, qui, il faut bien le dire, attire de plus en plus de touristes chaque année (n’est-ce pas Kim et Daho ?). Mais je ne vous parlerai ni des plages paradisiaques des îles du sud, ni des montagnes et autres rizières enchanteresses du nord : non.
Pour cela, il vous suffit de prendre un aller-retour et quelques jours de vacances. Je souhaiterai plutôt partager avec vous les différents sports que j’ai eu la chance de pratiquer là-bas voici maintenant quelques mois, et plus particulièrement le « sepak takraw » : je vous l’accorde, encore un nom un peu difficile à retenir mais il faut vous y faire, cela m’évitera de vociférer.
En quoi cela consiste ? Eh bien, c’est très simple : prenez une dose de football, quelques pincées de badminton, saupoudrez le tout de pas mal de souplesse ainsi d’une grande maîtrise corporelle, et vous obtenez un sport aussi divertissant que spectaculaire.
Si ma métaphore culinaire n’a fait que vous perdre davantage, je vais revenir à une description plus terre-à-terre : 2 équipes, composées chacune de 3 joueurs, s’affrontent sur un terrain de badminton. Les règles sont les mêmes qu’au tennis-ballon, à la différence près qu’ici aucun rebond n’est toléré.
Chaque équipe peut renvoyer le ballon dans le camp adverse en effectuant d’une à trois touches de balle. Les joueurs peuvent choisir de faire une passe à leur coéquipier, ou alors de se l’amener, à leur guise.
Un point est marqué dès que le ballon touche le sol ou qu’il est envoyé en dehors des limites du terrain.
La tradition veut que le ballon soit confectionné en rotin tressé, mais les Thaïs utilisent de plus en plus des ballons en plastique (merci encore la mondialisation !).
Ce sport est très populaire en Thaïlande, et ne nécessite que peu de matériel : les terrains de badminton sont légions dans toutes les écoles, les aires de jeux publiques et autres parcs.
Pratiquant moi-même le tennis-ballon lors des trêves estivales, j’ai très vite voulu essayer ce sport qui se pratique pieds nus, bien évidemment : et là, ça se complique très vite, car les ballons sont très durs... Ma résistance d’Européen habitué aux baskets est mise à rude épreuve.
Il va sans dire, comme dirait notre sélectionneur national Didier Deschamps, que d’un point de vue technique un petit temps d’adaptation est nécessaire, mais au final l’adaptation se fait vite, d’autant plus que les Thaïs adorent faire partager leurs passions, particulièrement les sports collectifs... suite page 14...
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