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				des manifestations très diverses d’une personne à l’autre, et 
				qu’aucun profil n’est tout à fait semblable au sien propre… La 
				maman entendue au téléthon devient un soutien et un conseil 
				précieux, par exemple. On revoit ses priorités. 
				 
				 
				
				Puisqu’on ne sait pas jusqu’où on ira, y aller le mieux 
				possible, offrir à Leny une découverte du monde 5 étoiles. 
				Wolfram a définitivement changé la vie de toute la famille et de 
				ses proches. On se découvreaussi des forces insoupçonnées.  
				  
				
				Leny, c’est la joie de vivre incarnée, on a envie de se mettre à 
				son diapason. 
				
				
					  
					
				
				
				La vie de Leny 
				
				    
				
				
				Quand on rencontre Leny, au premier abord, on ne pense pas « 
				handicap ». 
				
				Le portrait qu’il offre de lui-même, c’est plutôt « débrouillard 
				», « optimiste », « pragmatique », « joyeux », « sociable »… et 
				« occupé » ! Sa maladie, il la connaît bien. Il fait les « 
				dextro » de contrôle, la piqûre d’insuline qui lui permet de 
				goûter une infime part de browny, même si « au départ, les 
				piqûres ça me faisait vraiment peur ! ».  
				  
				
				Maintenant, il gère. Il a du mal à comprendre que l’on puisse 
				manger n’importe quoi n’importe comment, sans rien vérifier 
				avant… A l’école, il s’adapte aux aménagements, aux aides qui 
				viennent plusieurs heures par semaine lui expliquer comment se 
				déplacer sans danger, lire en braille, écrire en dactylo sur son 
				ordinateur, et il continue d’avoir de bons résultats scolaires 
				malgré les contraintes.  
				 
				 
				
				Il a arrêté le foot quand il a eu du mal à voir la balle, mais 
				continue de jouer à l’ago. Il a plutôt des copines parce que « 
				les garçons, c’est souvent plus brusque ». Il a besoin de 
				rituels, de repères, pour combler sa malvoyance. 
				  
				
				Il bavarde, sa façon à lui de donner du relief à son paysage. 
				Quand sa maman lui a annoncé sa maladie, il a conclu qu’« il 
				valait quand même mieux vivre avec tout ça que ne pas pouvoir 
				vivre du tout ». Il tire naturellement le meilleur parti de tout 
				ce qui se présente à lui.  
				 
				 
				
				Il parle de sa situation avec une maturité étonnante, même s’il 
				a quand même ses angoisses et ses émotions de petit garçon… Il 
				espère pouvoir entrer dans sa nouvelle maison avant de ne plus 
				voir, parce qu’il y aura sa propre chambre, et pour pouvoir y 
				prendre ses repères, « et comme ça, ça ira ! ». Bref, il 
				s’adapte. 
				 
				 
				
				Mais il a surtout plein de choses à faire. La console, comme 
				tous les enfants. Les jeux de société. Le hip hop. Les sorties 
				proposées par les uns et les autres, il apprécie. Il est 
				toujours partant, a tout plein de projets. Le prochain : 
				retourner à Majorque, dont il garde un souvenir radieux, cet 
				été. Il paraît que la mer est chaude, là-bas. Et encore, voir la 
				tour de Pise… Barcelone, Madrid, bref, ça n’arrête pas, il a des 
				tas de rêves, comme tous les enfants. Et si on lui demande 
				comment ça va, il répond : « Bien, pas de problème ! ». 
				
				
					  
					
				
				« Des petits moments de bonheur
				» 
				
				
				  
				
				
				Lenny & Jérôme lors de la journée au stade le 22 novembre 
				2014 
				
				  
				
				L’association a vu le jour voici environ un an, dans le but de 
				faciliter le quotidien de Leny, de lui offrir ces fameux petits 
				moments de bonheur, de l’aider à s’équiper en fonction de ses 
				besoins propres. Au départ, les parents de Leny n’avaient qu’une 
				envie : être tranquilles, et que Leny ne soit pas mis en avant 
				seulement pour sa maladie.  
				  
				
				Ils ont révisé leur jugement. D’une part, parce que les gens qui 
				ont lancé l’association leur ont très justement demandé leur 
				avis, et ont tenu à ce qu’un membre de la famille (Joëlle, la 
				grand-mère de Leny) fasse partie du bureau de l’association. 
				  
				
				D’autre part, tant de gens voulaient leur apporter un soutien ou 
				une aide que l’association s’est révélée être le meilleur moyen 
				de formaliser ces mouvements. 
				  
				
				Aussi, pour que Leny puisse découvrir avant de ne plus voir, et 
				enfin, pour pouvoir aider la recherche. Ils ont donc décidé de 
				voir le côté sympa de tout ça. S’ils étaient réticents au départ 
				à divulguer son nom et son image, ils ont fini par accepter 
				parce que Leny lui même n’y voyait pas d’inconvénient, et ne 
				voyait pas l’intérêt de partir dans des considérations 
				compliquées sur le sujet. 
				 
				 
				
				L’association a déjà organisé plusieurs manifestations. Lâcher 
				de ballons,bourse aux jouets, repas… En fait, elle est souvent 
				sollicitée par des gens qui ont une idée d’action. Ce fut le cas 
				pour la journée qui a eu lieu au stade, en partenariat avec l’E.S. 
				Cernex, ou encore, l’initiative de Mark Cobley qui a invité les 
				gens à parier sur son résultat lors de la course de l’Escalade. 
				
				
					  
					
				
					
					  
				
				
					
					Leny, Jérôme et quelques membres très actifs de l'ES.Cernex 
					à un match de hockey 
				    
				
				
				 Cela a permis d’acheter du matériel à Leny, et cela sera aussi 
				utile pour aménager la maison en fonction de ses perceptions, en 
				particulier les lumières, les barrières de sécurité, les rampes 
				d’escalier, selon les conseils d’un ergothérapeute. Et bien sûr, 
				on lui a proposé plusieurs sorties intéressantes. 
				 
				 
				
				Balade en avion, à EuroDisney, à Paris. L’association est 
				dynamique, et elle est portée par l’enthousiasme de celui 
				qu’elle soutient !   
				
				→ 
				
				http://despetitsmomentsdebonheur.fr/index.html 
				
					
					Isabelle Deprez 
					
					
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