Alors qu’ici, en février, il faisait un froid de canard, nous 
				avons traversé l’Atlantique afin de réchauffer nos vieux os au 
				soleil. Ayant la chance d’avoir, avec le beau-père d’Anthony 
				Airale, le volubile mais strict Hans, un contact sérieux, nous 
				avons opté pour le Brésil, terre de foot, mais pas que…
				 
				
				
				Après un voyage sans problème, nous avons atterri à Recife, 
				grande ville du Nordeste du Brésil. Notre chauffeur, que l’on 
				surnommera « Fangio », nous attendait, en compagnie, heureuse 
				surprise, d’Anthony, qui était arrivé une semaine auparavant 
				avec sa petite famille. 
				 
				
					
						
							
							
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							Des équipements pour la favelas | 
						
					
				 
				 
				
				
				Après 2 heures de route, nous voici « rendus », dans la Pousada 
				d’Hans et Ines Casutt à Joao Pessoa. Premier constat, il est 
				presque minuit et la température culmine encore à 26°, et le taux 
				d’humidité est très élevé. Dès le lendemain, nous découvrons, de 
				jour, la ville de Joao Pessoa, capitale de l’état de Paraiba.
				 
				
				Comme beaucoup d’autres villes au Brésil, elle est en pleine 
				expansion ; de nombreuses constructions, notamment des 
				gratte-ciel poussant comme des champignons. Mais la crise est 
				là, et le nombre d’appartements vacants ou même d’immeubles non 
				terminés est considérable.
				 
				
				
				Qui dit Brésil dit football, mais paradoxalement, à peine 6 mois 
				après leur Coupe du Monde, les brésiliens ne sont pas plus 
				fervents que ça… est-ce l’éloignement de Rio de Janeiro, la 
				gifle reçue en demi-finale contre l’Allemagne, en tout cas, même 
				sur les plages, on ne sent pas une passion dévorante pour le 
				ballon rond.  
				  
				
				
				D’ailleurs, en y regardant d’un peu plus près, les enfants qui 
				jouent entre eux n’ont pas plus de qualités que nos petits U11 ! 
				Mais le foot est aussi un vecteur d’intégration, comme en 
				témoignent les équipements de l’Étoile Sportive que nous avons 
				pu remettre au responsable d’une favela de la ville.
				  
				
				
				Qui dit Brésil dit plages, et nous pouvons écrire que nous 
				n’avons pas été déçus ! Des kilomètres de sable, une eau à 25°, 
				des vendeurs qui passent toutes les 3 minutes pour vous proposer 
				boissons, nourriture, habits… c’est le top ! ..../...