- Certains postes du rugby ont disparu mais tous se sont transformés (hé oui!) en piliers de bar.

- Les demis n'étaient ni de mêlée ni d'ouverture, mais de GUINESS, et pas remplis aux trois-quarts.

- Les lignes, même du centre , avaient un coup dans l'aile.

- Quant aux arrières, approfondissons un peu, l'anecdote en vaut la peine.

La Cane prétextant une fatigue, me proposa de quitter le reste de l'équipe fort occupée à la taverne Temple Bar (ça ne s'invente pas) pour rejoindre l'hôtel.

Notre diacre de service, revigoré par l'air frais de la rue, proposa, à ma grande surprise, de prendre une dernière bière.

Faisant confiance à une personne de haute réputation morale, je le suivis dans le pub dont il venait de franchir l'entrée.

Beaucoup de monde, comme partout après les matches, et une ambiance… Gêné par son anglais, mon messie me laissa "tenter" une "approche" du bar pour passer notre commande.

Un client distingué, qui parlait parfaitement la langue de Molière, s'adressa à nous en ces termes :

- Hello, savez-vous où vous êtes ?

- Ben…

- Vous êtes dans un bar gay nous répondit-il.

- La Canne : ça fait rien, on voulait juste s'enfiler une petite bière!

Séduit par ces propos, notre nouvel ami se proposa de passer notre commande, et je l'accompagnai au bar. Maurice, resté seul, rigide, même raide, la tête pivotant de gauche à droite, en fait, surveillait ses arrières.

Le lieu ne me permit pas de le photographier, hélas! Mais gageons que si l'équipe de France avait été aussi vigilante (avec ses arrières…), le résultat d'Irlande-France aurait été tout autre.

Aux dernières nouvelles, La Cane voudrait déménager à Marlioz (chez les Gay bien sûr) et pour info, il m'a téléphoné le jour de la Saint-Valentin!!!

Martine, au secours!